dimanche 24 juin 2012

Pourquoi avoir hâte?

Pourquoi j'avais hâte à demain matin? C'est là la question qui m'est venue après mon dernier billet. Oui, pourquoi?

Probablement parce que lorsque l'on décide de faire de sa vie, une vie de famille, et que l'on fait plusieurs choix, voire tous nos choix, en fonction de cette simple chose qu'est la famille, lorsque l'on se retrouve, seule chef à bord, cinq jours sur sept, que le temps nous semble moins bon, alors que l'on devrait le savourer... C'est plutôt difficile de faire autre chose que d'espérer le jour où l'on pourra enfin se retrouver.

Comme je l'écrivais dernièrement, j'ai hâte d'en avoir assez de lui. Après avoir vécu d'assez nombreuses Absences, je dois dire que ce que l'on vient de vivre, ce qui vient de se terminer, après un trop long six mois, est bien pire que ce que j'appelle «l'Absence», car il n'y avait que l'illusion de sa présence.

Pendant six mois, j'ai eu la furtive visite de la partie «opérationnelle» de mon GéantVert. Il venait exécuter les tâches qu'il devait faire. Pour ce faire, il disposait de moins de 48h. Ce qui laissait trop peu de temps pour que j'ai le temps d'avoir un mari à moi à travers tout ça.

Pendant 6 mois, les minis on eu l'illusion d'un Papa, j'ai eu à peine l'illusion d'un Mari...

Demain matin... non, finalement, CE matin, nous prenons la route avec lui. L'école terminée, le primaire finito pour ma grande FleurDesChamps, nous partons avec lui. Il lui reste encore une semaine à se dévouer dans la ville que l'on aimerait habiter, mais grâce au CoconMobile, nous n'aurons pas à le laisser partir seul.

Alors qu'il ira faire son travail d'instructeurVerdure, nous profiterons de nos vacances, tellement bien méritées, à ses côtés.

Nous réapprendrons à partager le même lit, plus de deux nuits par semaine. Nous redécouvrirons ce qu'est la vie de famille. Je devrai laisser une partie de l'autorité parentale au côté paternel et j'en suis bien heureuse.

L'année scolaire est finie, l'absence aussi, maintenant, que les vacances commencent!

Sur ce, je peux dire que je ne vis plus dans l'attente, mais dans la dégustation du bonheur retrouvé et je vous dis peut-être à demain!