jeudi 28 octobre 2010

Supportons nos troupes

Trop facile d'oublier, trop facile de faire comme si ce n'était pas vrai, trop facile de dire que ça ne sert à rien et que ce n'est pas de nos affaires. Pour tous ceux qui l'ont vécu, pour tous ceux qui y retournent bientôt, pour tous ceux et celles qui restent derrière, conjoints, conjointes, enfants, parents, amis... Parce qu'ils mérite au moins votre respect. Souvenez-vous!

C'est jeudi, on se confesse!

Et voilà, de twitter au blog, c'est le jour de la confession! Oui, je le confesse, «Je ne suis pas rancunière, mais j'ai parfois la mémoire longue!» Et je devrais aussi ajouter que je peux me fâcher, selon la confrontation. Disons plus clairement que si j'ai du temps pour digérer et que les choses se font en douceur, tout ira bien, je peux même me faire avoir. Mais si je me sens attaquée, si j'ai un service de merde en plein dans ma face, ça risque de mal tourner... pour les autres!

Il y a, quelque part, un livreur qui ne connaît pas sa chance. Si je n'avais pas été dans ma chambre à plier du linge, me retenant de ne pas descendre avant que THE FRIGO soit entré et presque en place, alors que lui, disait tout bonnement à mon trop gentil de mari qu'il savait depuis le matin qu'il ne pourrait pas entrer THE FRIGO, parce que les portes n'avaient pas été enlevées préalablement... Il ne sait pas ce livreur, la réaction qu'il aurait provoqué chez moi... Je peux vous dire que les mots qui sont sorti de ma bouche lorsqu'après avoir entendu la porte se refermer étrangement trop tôt, j'ai appris le ridicule de la situation, n'étaient pas de très beaux mots, de véritables défoulements buccaux, gencives serrées!

Il faut être professionnel rare pour ne pas contacter le magasin, ni les clients, qui auront poiroté pendant près de trois heures à attendre la livraison, après avoir préparé la cuisine, démonté des meubles, déplacé le précédent frigo dans une pièce qui N'EST PAS la cuisine. Ils savaient depuis le matin, la livraison était prévue pour le soir et ils n'ont rien fait pour réparer l'erreur qui avait été commise... par qui, on s'en fout pas mal, ils auraient eu bien assez de temps pour faire quelque chose! Nous, ce qu'on veut, c'est que THE FRIGO arrive, qu'il soit installé à sa place, on le voulait hier et on est déjà le lendemain, et peut-être que ça ira plus loin, parce que là, là, LA MADAME EST PAS CONTENTE!

On peut se souvenir de l'été dernier, où un autre livreur, moins chanceux, avait fait face à la furie de la femme qui ne se laisse pas traiter comme une moins que rien. Un petit bs baveux qui pense m'intimider, ça ne me fait pas peur, ça déclenche plutôt un ouragan auquel ils n'ont pas envie de faire face. On se souviendra qu'il est reparti avec sa livraison et que cette fois, c'était parce que j'en avais décidé ainsi et qu'un appel avait suivi. Et LeDivan est maintenant bien installé, là où il devait aller, livré par un autre livreur, qui en plus d'être poli et de savoir ce qu'il faisait, n'était pas trop difficile à regarder. ;)

Alors voilà de ma confession, ils ont intérêt à remédier à la situation rapidement, car sinon, tout comme chez FuturScrap et CityBandits, nous ne remettrons plus les pieds et leur ferons une très belle publicité! Triste, parce que le service en magasin avait été très bon.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

mercredi 27 octobre 2010

Période d'émotions

Depuis toujours, dans ma tête, les années suivent la période scolaire, donc lorsque je parle de l'année dernière, de cette année, la séparation se fait en septembre. Avril est donc pour moi l'année dernière et le début d'année, je suis en plein dedans. Ce qui vous explique donc ce qui suit.

Cette année, nous avons tout un début d'année chargé en émotions. Pas toujours plaisantes à relater ici, malgré que ce soit mon meilleur exutoire. Tout d'abord, notre Homme, notre GéantVert, nous a quitté à la fin août, pour aller se préparer à l'interminable Absence qui s'en vient rapidement. Son retour aussi, vient nous donner un peu de bonheur, mais sans oublier qu'il sera de courte durée. Il y a aussi eu le début de l'année scolaire, apportant son lot incalculable de stress et d'émotions, avec l'entrée à l'école de MrTomate. Son Atomicité n'est pas un secret, elle l'est encore moins maintenant qu'il est à l'école.

Je sais vivre avec l'Absence de l'Homme, je sais vivre avec les horaires de fou une fois l'année scolaire commencée, mais tout ça entremêlé, ça me shake un peu, si je peux dire ainsi. Je néglige mon blog, je perds mes repères. Je suis coincée entre l'envie de vivre chaque moment à fond, et tous les petits problèmes, tous les facteurs de stress et le temps qui file.

Avec l'entrée à l'école du plus mini, je suis face à des réactions qui me mettent un poids incroyable sur les épaules, et le départ qui arrive si vite et pas tant que ça à la fois. On a encore du temps, mais il ne faut pas perdre de vue que le 19 novembre, il s'envolera et pour ne revenir que tellement plus tard.

Je suis tellement shakée de partout, que même ce que j'écris ici ne tiens pas trop debout. C'est un peu beaucoup comme ça se passe dans ma tête. J'essaie de garder la tête froide et de voir clair, mais la grisaille d'automne est un beau décor pour les émotions qui habitent mon âme en ce moment.

Bonheur d'être tous ensemble, tristesse face aux difficultés du mini et un je ne sais trop quel genre d'émotion face au départ pour lequel je ne fais pas de décompte. Je commence même à me demander si je ne vais pas éviter de faire un décompte pour son retour, étant si loin, le chiffre sera tellement... trop gros... Je ne sais pas, je ne sais plus grand chose présentement.

Je sais que je vais suivre les conseils d'une Conjointe d'expérience et de grande sagesse, vous pouvez aller la visiter ICI et faire de même!

Sur ce, je vous dis peut-être à demain...

vendredi 22 octobre 2010

Qu'est-ce que je disais?!?!

Ah, que je le sais, je dois être fatiguante avec ces petits messages de bonheur. J'ai, dans la vie, certaines convictions. Certaines plus fragiles, d'autres, plus profondément ancrées. L'une des fragile, se situe du côté spirituel. Dans mon coeur, je crois, mais mettre des mots précis sur ce en quoi je crois, c'est plus difficile.

Je crois que la difficulté vient du fait que toute ma vie, ce qui venait de la bible, qui était cité comme des certitudes je n'arrivais pas à y croire, parce que trop loin de la logique. Ça vient aussi certainement fortement du dédain que l'église et surtout un trop grand nombre de ceux qui la font rouler, provoquent en moi. Me plaçant en situation déchirante, entre un sentiment plus fort que ce que je peux expliquer et ce que je veux absolument rejeter.

Tellement difficile à expliquer, tellement triste qu'une base de beauté et de bonté, soit défigurée par ses artisans, par de stupides déclarations, jugements et des abuseurs dégénérés.

Assez pour ce qui est du côté sombre de la foi. Le but de mon texte est encore une fois, le bonheur. Le bonheur de traverser la vie, d'en apprécier les surprises, de les savourer, d'aimer sa vie simple, à sa façon.

Si j'écoutais certaines personnes que je ne suis pas capable d'entendre, je passerais ma vie à me plaindre. Je n'ai rien de parfait. Ni ma carrière, ni mon mari, ni ma maison, ni mes enfants, ni mon chien, ni mes amis, ni ma cuisine, ni mon corps, ni quoi que ce soit. On a tenté de me rentrer dans la tête, à coups d'insultes, que ce que je devais viser dans la vie, c'était l'excellence, sinon, à dieu le bonheur.

Je suis désolée, mais ma plus grande conviction dans la vie, c'est tout le contraire. Je crois que le bonheur se retrouve dans de milliers de petites choses, simples, imparfaites, mais qui font un tout près de la perfection, quand on sait l'apprécier.

Une autre conviction, c'est que moins j'en demande, plus j'en reçois. Je sais accepter les choses que je ne peux changer et God que j'apprécie les surprises qui m'arrivent sans que je les aie demandées.

La prochaine année, ne devrait pas être très évidente ici, non, car d'une famille de cinq, une personne manquera à l'appel, une place sera vide à table, une seule personne, moi, devra prendre en charge toutes les charges d'adultes dans la maison. Émotionnellement, le stress sera présent, presqu'en tout temps, la tristesse viendra souvent, les minis auront à travailler très fort pour comprendre cette réalité qui s'étirera.

Je pourrais donc me plaindre, dire que c'est trop, et blablabla et blablabla. Je ne peux même pas dire tout ce que je pourrais dire, car je ne suis pas comme ça. Moi, je n'attends qu'une chose, qu'il revienne. Pour que je survive à son Absence, aussi longue qu'elle puisse être, ce dont j'aurai besoin, c'est de le sentir bien. Et si je le sens mal, si je le sens triste, si je le sens perdu, je ferait tout en mon pouvoir pour l'aider à retrouver son équilibre, tout pour l'accompagner de loin, jusqu'à son retour.

Son départ était prévu pour le 13 novembre, mon seul regret, était de nous avoir volé notre dernière fin de semaine. Je m'en suis voulu, un peu, mais je savais apprécier tout le reste. Et je suis convaincue que c'est cette façon d'accepter et d'apprécier les petites choses, qui ouvre la porte toute grande à la venue de si belles surprises.

C'est notre façon d'apprécier les petits bonheurs comme s'ils étaient d'immenses bonheurs, qui rend la vie si belle. Nous avons six jours de plus, six jours qui me donnent la fin de semaine que je croyais avoir volé à ma famille. Six jours que l'on savourera comme six cadeaux inestimables.

Moins j'en demande, plus j'en reçois. J'ai un mari qui est prêt à tellement de sacrifices pour atteindre nos buts, il n'est pas parfait, notre couple n'a rien du conte de fée, mais nos objectifs sont les mêmes, nos forces son complémentaires et nous savons trouver le bonheur ensemble, au coeur de notre Cocon.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain, savourant le bonheur surprise de ses six jours qui reportent son départ au 19.

lundi 18 octobre 2010

Un vent d'Halloween

Le vent, il ravage fort ces derniers temps, rien pour nous faire oublier le temps qui file, l'hiver qui s'annonce et cette fête que l'on se plaît à célébrer en famille.

C'est hier, à travers crémage et tourtière, que la redécouverte des décorations s'est faite. La plus animée de la famille à ce sujet, est sans aucun doute, notre FleurDesChamps adorée. Elle rit même de mes préférences plus rigolotes que les siennes. Ce qui la fait s'exclamer de plaisir, c'est lorsqu'elle découvre une idée dégoûtante ou totalement freakante, qui me ferait plutôt grincer des dents et fermer les yeux de dégoût... D'où sort cette enfant???

Nous avons eu bien du plaisir à faire nos recherches en vue de la fête que l'on prépare. Encore un peu moins de deux semaines avant ce grand jour qu'elle attend depuis un peu trop longtemps selon moi... De mon côté, je persiste à préférer le sapin à la citrouille.

Étant donné la situation d'Absence, l'Halloween prendra des airs de Noël cette année, ce qui rendra la chose encore plus importante à nos yeux. Ce ne sont pas les minis qui se plaindront d'avoir trois jours de célébration de cette fête du bonbon, du déguisement et du frisson.

Et ce sera malheureusement ma dernière fin de semaine en famille... La suivante, je serai absente, à mon tour, ce que je commence à regretter sérieusement. L'idée de m'offrir ce petit boost pour mon Projet était bien intéressante, avant de réaliser qu'elle me volerait ma toute dernière fin de semaine en famille... avant tellement longtemps.

Le Treize Novembre viendra bien vite... trop vite peut-être...

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

jeudi 14 octobre 2010

Moins de temps

C'est un bon résumé, j'ai moins de temps... Moins de temps seule, depuis le retour de l'Homme, loin de m'en plaindre, je profite. Moins de temps devant nous, surtout, car les jours nous filent entre les doigts et je dois faire un effort pour les regarder filer, pour en prendre conscience, avant qu'ils ne soient déjà du passé.

Le Cocon est de plus en plus prêt à l'hibernation, bientôt, ce sera le sort de LaBagnole qui sera réglé. Un Homme décidé et en congé, ça en fait bouger des choses. Mais déjà demain, ce sera terminé pour ce qui est du congé. Retour à un travail dont on se serait passé, la dernière fois, son départ coïncidait avec la fin de ses vacances d'été, il avait donc été en congé tout un mois avant de quitter. Cette fois, ce sera une réalité moins fantastique.

Qu'allons nous faire des dernières semaines? Qu'est-ce qu'il ne faut pas oublier, qu'est-ce que l'on devrait mettre en priorité? Tellement de choses à penser, à décider et à faire, avant ce départ qui arrivera si vite. Il y a toujours les rénos, qui sont centrales au Cocon, puis les voyages, les repas en famille et entre amis, les sorties que l'on veut faire avec les minis et nous... Si on se trouve un tout petit coin dans cet horaire chargé.

Mais d'autres sujet nous occupent aussi, le retour n'arrête pas la terre de tourner, l'école continue pour les minis, les thérapies et mon Projet aussi, qui doit garder une petite place dans mon horaire.

Les désagréments scolaires du mini ne sont pas résolus, pas encore. Je rêve du jour où il reviendra de l'école avec une fiche remplie de sourires, mais ce jour semble loin, mais je garde espoir, car je le connais mon mini, et je sais qu'il finira par s'adapter. Lentement, mais sûrement...

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

lundi 11 octobre 2010

Du fond de notre Cocon ou du bout du monde...

Il y a pour moi, au cœur de mon Cocon, entre l'Homme de ma vie et moi, une facilité à l'éloignement. Le fait que l'on se soit rencontrés grâce à la magie du web, explique probablement pourquoi nous arrivons si facilement à presque oublier la distance physique qui nous sépare plus souvent qu'à notre tour.

Il y a toutes fois de nombreux ajustements à faire lors des retours et au tout débuts de toutes ces absences, mais pour une fois le retour s'est fait tout en douceur. Par chance, considérant le fait que la Vraie Longue, incomparable Absence sera a notre porte très, très bientôt.

Je ne peux qu'espérer que notre facilité a vivre notre vie de couple et de famille virtuellement, sera suffisante pour traverser indemnes, ce qui menace de devenir plus long encore que ce que l'on craignait depuis le début.

Je m'accrocherai à mes attentes les plus minimales, qu'il puisse rester en contacte avec nous régulièrement, qu'il soit bien et qu'il revienne sain et sauf, peu importe quand cela puisse être. Parce qu'au fond, c'est ce qui compte vraiment.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

samedi 9 octobre 2010

Pause

C'est un intermède, des retrouvailles paisibles, qui font du bien à toute la famille. L'arrivée surprise et nocturne de l'Homme de notre vie ne s'est pas faite sans troubler certains coeurs. Tout d'abord, le Canin fut totalement hystérique, ne se pouvant plus de découvrir que son Homme était toujours sur terre, et de retour au Cocon. Puis le petit coeur de notre tout petit mini fut tout à fait bouleversé par sa découverte déconcertante en pleine nuit, du nouvel occupant de mon lit, au point qu'il n'osa lui adresser la parole avant le lever du jour. LaFleurDesChamps, quant à elle, s'est enfuie aussitôt que son cerveau lui a permis de prendre conscience que ce n'était pas son mini frère qui occupait la place de son père dans mon lit. C'est uniquement avec l'exclamation du Nounours, prévenu par sa soeur,de la surprise incroyable, que la plus grande et le plus mini, rassurés de leur bonne santé mentale, se sont enfin précipités à la suite de leur frère, au cou de leur GéantVert préféré. Il faudra bien guérir une fois de plus nos coeurs bouleversés dans un mois, mais pour l'instant, nous nous contentons de profiter de ce retour à notre vie de famille.


La longue fin de semaine de l'action de grâce était le moment parfait pour le retour de notre GéantVert. Nous donnant à tous, du temps pour se retrouver, et une raison de plus de rendre grâce cette année, alors célébrons! Les soupers entre amis et en famille seront les bienvenus pendant tout ce mois, ce mois de rattrapage, de remise en état, ce mois pour faire le plein de tout ce qui nous manquera, à lui et à nous pendant la trop longue Absence.


À la vitesse à laquelle notre Homme s'affaire aux préparations hivernales, elles seront terminées bien avant le moment de son départ vers le TooFarFromUsEast. La durée de cette Absence promet d'être assez redoutable, mais je choisis de ne pas m'en faire avant d'être rendue au bout de ce que je suis capable de prendre.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

mardi 5 octobre 2010

Le Sud au Coeur de l'Hiver?

On approche enfin de ce retour temporaire, attendu, autant que redouté. C'est comme un voyage dans le sud au beau milieu de l'hiver. On se libère du froid et de la neige pour une trop courte période, sachant que l'on devra y retourner, inévitablement.

Nous nous sommes habitués à notre routine, nous avons traversé la période d'adaptation, tout ce temps, visualisant la durée, ce retour début octobre. C'est ce retour qui rendait le tout plus facile, c'est ce même retour qui nous replongera dans la folie de se retrouver, de se réapprendre et qui nous conduira immanquablement à une nouvelle séparation, à une nouvelle période d'adaptation et cette fois, sans un retour prochain auquel s'accrocher.

On pourrait compter les heures avant le retour, mais ce serait avoir des attentes trop précises. Ce que l'on sait réellement, c'est qu'il sera là pour la fin de semaine. Une longue fin de semaine en famille, cette fois, elle me paraîtra moins longue.

Les premières semaines de son Absence ont été assez follement remplies de mon côté. Maintenant que le calme est revenu, Lui aussi revient et ce viendra, par le fait même, la folie de se préparer à son Vrai départ. Préparer la maison pour l'hiver, préparer nos coeurs pour l'hiver le plus long jamais vécu ici. Un hiver complet sans jamais être réunis.

Maintenant que tout se calme, j'anticipe son retour, parce qu'il annonce son départ. Le temps a passé, tellement vite... L'automne est définitivement installée ça commence même à sentir la neige...

Sur ce, je tenterai de profiter du soleil des vacances sans trop penser à l'hiver qui nous attend...

lundi 4 octobre 2010

Petite histoire

Il était une fois, une toute petite fille, qui s'assoyait sur le bedon de son papa pour regarder le hockey... correction, pour regarder les Nordiques. Cette petite fille, avait souvent du mal à s'endormir, et cette difficulté dura très longtemps. Une chose marquera ses souvenirs, s'endormir au son des patins qui dévorent la glace, le tatata ta ta ta de la soirée du hockey, les voix des commentateurs au loin. Et ce souvenir fut celui qui lui revenait toujours, et le seul côté affectif qui demeura en rapport au hockey, une fois son équipe disparue.

Cette petite fille grandit et un jour, elle écoute une station de radio où parlent des hommes qu'elle n'apprécie pas toujours, un en particulier, semble manquer d'un petit quelque chose pour qu'elle sache être d'accord avec lui. Sauf que parfois... assez souvent, il témoigne de façon parfaite, des mêmes émotions qu'elle, côté politique souvent, mais surtout, surtout, en rapport à leurs Nordiques, toujours tatoués sur leur coeur. Il exprime cette impossibilité de virer capot et crier hourra pour le CH. Ce refus d'accepter cette unique option de partisanerie que les autres semblent tellement trouver facile et évidente. Elle trouve en lui un frère de coeur, au moins sur ce point, et elle commence à l'apprécier, tranquillement et en vient même à avoir hâte au retour de son émission matinale après de longues vacances.

Cette été, elle attendait ce retour avec impatience, mais ne pouvait s'attendre à ce que ces animateurs préférés étaient entrain de mijoter. Le premier sujet à leur retour était plus que parfait, et c'est avec une vague d'émotion, un grand sourire et les larmes aux yeux, qu'elle s'est empressée d'aller s'inscrire lorsqu'ils lancèrent enfin le nouveau fanclub, elle en devint la 3 608 e membre et fière de l'être!

Puis, une idée de fou fut lancée, par un autre homme, une petite réunion amicale sur les plaines, manifestation de leur souhait commun d'un retour des Nordiques... Toutes les pièces prennent place, parfaitement, tellement, que cet évènement devint plus grand que nature. L'idée de s'y rendre avec ses trois minis, sans l'Homme qui était pris au TrèsFarWest, était presque impensable pour elle. Chaque jour, elle entendait parler de l'évènement, elle savait qu'elle ne pouvait pas laisser passer cette journée sans le regretter. Elle devait prendre son courage à deux mains et foncer, pour elle, pour ses minis, pour faire sa part.

C'est fébrile, qu'elle a remplie sa voiture de ses minis, de TiteTante, de LaSoeurette et qu'elle a pris très tôt, le chemin d'un rassemblement magistrale. Ses animateurs préférés étaient là et plus la journée avançait, plus ses héros d'enfance arrivaient. Même que les minis ont eu la chance d'aller poser avec le grand Badaboum. Une marée bleue, un souvenir impérissable, l'initiative de Vrais de Vrais, capable de déplacer des foules... et plus encore.

Crevée, la nuit ne fut pas longue à venir, après toute une journée incroyable et un souper avec LaSoeurette, c'est la nuit dernière que la tension est redescendue, que tout s'est rejoué dans sa tête, les émotion, la folie de cette idée du retour tellement possible, tellement près qu'on y goûtait.

Merci à ces Vrais de Vrais, merci de nous aider à y CROIRE, merci de dire si haut, ce qu'on rêvait si bas. Merci aux fans du CH d'offrir leur appui, merci aux anciens Nordiques d'être venu mettre de la magie, de l'émotion et donner un sens encore plus puissant, à notre marée bleue.

J'étais une goutte dans la marée, parmi plus de 75 000 gouttes et j'en suis fière!

Maintenant, c'est raconté, c'est passé, bien qu'encore tellement présent dans mon coeur, maintenant, on revient à la vraie vie. L'Homme revient cette semaine, plus que quelques jours avant son retour temporaire. Saurons-nous profiter au mieux de cette courte période en famille, il faut l'espérer et être conscients de la valeur du temps qui file.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain!

vendredi 1 octobre 2010

Demain... L'émotion!


Demain, 2 octobre 2010, vêtus de nos t-shirts à l'effigie de la seule équipe qui fait battre nos coeur, qui peut soulever la passion dans notre salon, nous prendrons la route vers ce grand rassemblement.

Il y a si longtemps, je sentais la faiblesse de l'espoir de garder les Nordiques à Québec, je sentais qu'ils nous fileraient entre les doigts et que peu importe les manifestations, chansons et tout le tralala, c'était fini. Je ne voulais pas l'accepter, mais je voyais la fatalité.

Depuis, j'ai grandit, pas physiquement, mais je suis devenue Maman et j'ai oublié de faire un travail capital, j'ai laissé l'image et le nom du CH s'infiltrer dans l'esprit pure de mon Nounours. C'est lorsqu'il nous a demandé tout fier, de lui acheter un bâton du CH l'an dernier, que ça m'a frappé. J'avais oublié de l'informer de notre histoire, j'avais oublié d'exprimer à nos minis, la passion que nous avons toujours pour cette équipe qui nous a quitté. Nous sommes des pures, des durs, nous n'aimons pas le hockey... nous aimons les Nordiques.

Maintenant, ce sentiment de fatalité s'est effacé, laissant place à un espoir retrouvé. Toutes les pièces prennent leur place et demain, demain sera plus grand que nature. Demain, il y aura tellement trop d'émotions, seule ombre au tableau, notre GéantVert ne pourra pas y être, c'est trop triste. Mais tout de même, demain, nous irons tous à La Marche Bleue, sur les Plaines, le coeur battant, les yeux pleins d'étoiles et de larmes, je le sens.

Demain, mes minis découvriront l'ampleur de ce que Québec ressent pour son équipe, même si elle n'est pas encore arrivée. Elle viendra, oh oui, elle viendra!

Sur ce, c'est fébrile jusqu'aux bouts des cheveux que je vous dis peut-être à demain et que je vais essayer de dormir.