mercredi 10 juillet 2013

Repose en Paix

Ça y est, cet après-midi, après peut-être trop longtemps, on a enfin emmené mon père à son dernier repos. Il rejoint sa maman, ils ne sont pas très loin de son papa. Cette mise en terre, sans grande cérémonie, me semblait détonner radicalement de la célébration des funérailles que nous avons eu pour lui samedi dernier.

Samedi, je lui ai rendu hommage, en lisant un texte que j'avais écrit. En fait, c'était l'un de deux, car je n'arrivais pas trop à décider quel ton je devais adopter. Après les avoir fait lire à quatre personnes, j'y suis allée avec le plus personnel, celui qui m'a donné grandement l'occasion de refouler des sanglots en le lisant.

Perdre mon père, ça signifie aussi, que je ne peux pas lui demander ce qu'il a pensé de mon texte, ni de la cérémonie d'aujourd'hui. Qu'a-t-il pensé, de la musique que j'ai choisie, de notre petite réunion autour d'une bière après. Et la photo que j'ai déposée à côté de la boîte qu'on a achetée. Et la lecture de sa Princesse, et celle de SaJulie... Le rôle de ses deux grands petits-fils, de son fils, de son gendre.

J'ai fait de mon mieux, pour lui dire le plus beau des au revoir, pour rappeler ce qu'il était. Mais, son absence, définitive comme seule la mort peut l'être, me laisse un vide, comme une incertitude, parce qu'il ne peut pas me répondre.

Je suis une fille insécure... voilà ce que je suis, et aujourd'hui, plus que jamais. C'est peut-être pourquoi j'ai envie de vous faire lire ces deux textes... Et de demander à ceux qui y étaient, ce que vous en avez pensé. Je dois dire, que je croyais que la mise en terre m'aiderait à trouver la conclusion de ce chapitre. Mais, non, je ne me sens pas mieux, j'ai juste un feeling de vide.

Alors, voilà, par quel texte commencer? Le plus froid? D'accord.
Mon père,
la première chose que j’ai envie de dire de lui, c’est que J’étais sa fille préférée. Il me l’a tellement répété. Ça m’a pris du temps à arrêter de trouver ça niaiseux, mais j’ai fini par vraiment l’apprécier.
Aujourd’hui, c’est ce qui m’a aidé à traverser cette épreuve et c’est ce souvenir que je garde au fond de mon cœur.
Je peux aussi dire que Ses souliers ont beaucoup voyagé.
Qu’il a ri à gorge déployée, bien bu et bien mangé.
Q’il a rêvé et philosophé.
Q’il a appris, enseigné et raconté. Que ses mains ont caressé et réconforté.
Que son cœur a connu l’amour et l’amitié.

Et que c’est maintenant l’heure pour lui de se reposer.

Merci d’avoir fait partie de sa vie.

Brrr, je crois que je ne l'aime pas vraiment, il me semble vraiment froid, expéditif et... tellement loin de moi. J'imagine que c'est la raison pour laquelle je ne l'ai pas choisi.

Et l'autre maintenant, celui peut-être trop personnel... Ah, si j'étais experte en funérailles...
Mon Père,
Il avait des amis à la tonne, il connaissait tout le monde.
Quand j’étais petite, j’étais impressionnée, de le voir saluer tellement de gens, partout où on allait. Les dernières années, j’avais l’impression que ça lui arrivait moins souvent. Que la maladie l’avait assez changé, pour lui enlever cette caractéristique dont il était si fier et ça me faisait de la peine. C’est maintenant qu’il n’est plus là, que j’ai la preuve qu’il n’avait pas changé à ce point et ça me fait du bien.
Mon père,
Il avait sa manière de nous démontrer son amour à mon frère et moi, en nous disant qu’on était son fils préféré et sa fille préférée. Ça me semblait niaiseux quand j’étais plus jeune, mais plus maintenant. À force de me faire répéter que j’étais Sa Fille Préférée, j’ai bien fini par le croire et comprendre la valeur de ce que ça impliquait.  Je sais que je l’entendrai toujours me le répéter et ça aussi, ça me fait du bien.
Mon père,
Ça me déchirait de le voir dépérir, c’est pourquoi une partie de moi remercie le ciel d’avoir exaucé mes vœux et de l’avoir emporté avant qu’il ne souffre trop. Mais ça laisse quand même l’autre partie de moi qui est complètement anéantie de ne pas avoir eu assez de temps, de ne pas avoir vu venir.
Mon père,
Il est parti trop tôt, il n’aura pas eu le temps de voir tout ce qu’il voulait voir, de faire tout ce qu’il voulait faire, de raconter ce qu’il avait à raconter de voir grandir mes enfants et leurs enfants.... J’imagine que s’il le pouvait, il nous dirait qu’il est parti parce qu’il fallait aller coucher les p’tits!
Mais, moi, je crois plutôt qu’il a fait un deal avec le bon Dieu qui lui a promis de lui redonner son permis au paradis…

Oufff, celle là, je trouve qu'elle manque de finesse... Mais je dois vivre avec, car c'est fait , déjà, c'est du passé . Présentement, je me dis que la vie, en temps de crise, ce n'est pas là où on a le temps ou la force, de trouver la perfection. On fait ce qu'on peut, avec l'énergie, l'émotion, la force qu'on a à ce moment précis.

J'ai l'impression d'avoir eu plus de contrôle de mes émotions... Ou plutôt, le soir de son décès, je me suis laissée aller à mes émotions, et en préparant ses funérailles, j'ai essayé de faire ce que je devais faire, mais sans trop savoir ce que c'était. Voilà, psychanalyse faite... Écrire, c'est vraiment bon pour l'âme!

J'ai quand même encore un vide en moi...


Sur ce, je vous dis peut-être, mais sûrement pas, à demain.

mercredi 19 juin 2013

Salut, Mon Père!

La journée fut longue, pas pour toi, je le sais... Moi, j'ai les yeux qui brûlent. Je découvre que ce ne sont pas tant les larmes que je laisse couler qui me font mal, mais celles que je tente de refouler. J'ai le coeur qui étouffe, j'ai la gorge qui s'étrangle. J'ai les dents qui se serrent et juste un père au passé.

Je n'ai plus à craindre de répondre à tes appels, car je ne verrai plus ton nom sur mon afficheur. J'ai encore bien des choses à régler, avant de pouvoir vraiment juste te pleurer, mais ne t'en fais pas, TonGendre est là. Il s'occupe bien de ta Princesse, il s'occupe encore de toi, même si tu n'es plus là pour lui demander de le faire.

J'ai de la peine, mais je suis soulagée, je crois que tu as reçu un beau cadeau, d'avoir pu partir si tôt. Tout doucement, tu t'es rendormi, trop fatigué pour te réveiller. J'aurais préféré, te tenir la main, te dire bon voyage et t'accompagner pour un petit bout de chemin... Mais ce n'était pas notre destin.

Ta voix, hier après-midi, forte et assurée, fière et pleine de vie, c'est elle que je garderai dans mon coeur, pour tout le reste de ma vie. Tu as probablement profité de ta belle fin de journée, pour regarder une dernière fois, ta belle rivière et en fumer une sur ta galerie. C'est en tout cas, ce que je m'imagine, en découvrant ton chapeau et tes lunettes tout près de ta porte. Es-tu allé faire tes mots croisés, ou bien as tu juste savouré ton paysage? Je ne peux que m'imaginer ce que je veux bien, car tu n'es plus là pour répondre à mes questions.

J'ai fini de te faire la leçon, terminé les cinquante-six questions et les regards sévères. Je ne te dirai plus que tu ne fais pas assez attention à ta santé, c'est maintenant du passé.

J'avais un père qui m'aimait, et je l'aimais assez pour le chicaner, comme si j'étais sa mère, parce que je voulais le garder longtemps. Mais je ne savais pas, même si je craignais ce jour quand j'étais enfant, je ne savais pas que je le perdrais si tôt.

Je n'ai peut-être pas eu le meilleur père d'ado, mais j'ai eu un merveilleux père d'adulte. Tu n'emmèneras jamais ton Phil à la taverne, il est bien triste d'apprendre, qu'il ne pourra jamais te présenter ses enfants... La Tomate ne se souviendra probablement pas, que tu avais commencé à oublier son nom. Mais ta belle Marguerite, se souviendra, qu'elle voulait aller dîner avec toi...

Mon téléphone ne sonnera plus aussi souvent, ce sera un soulagement... mais ce sera aussi un grand silence triste, car avant de devenir demandant, tu as été aimant, tu as été présent et j'ai pu compter sur toi. J'aurais tellement aimé pouvoir t'apporter autant de soutien et avec autant d'amour que tu l'as fait pour moi, mais quand les rôles se sont inversés, je n'ai pas tout de suite compris, ce qui était entrain de nous arriver. J'aurai eu tout juste le temps, de comprendre, tout juste le temps de ne plus te blâmer.

Il me reste encore quelques épreuves à traverser pour toi, à cause de cette maudite maladie. La tempête est finie pour toi, mais pas encore ici. J'ai encore beaucoup de larmes à verser, j'en garderai aussi pour après, j'irai les verser au soleil, en regardant les montagnes à l'horizon, et je t'entendrai me dire: « Ma Fille!!! Regarde, les belles montagnes du Nord! »

Je m'ennuierai de nos dîners, de t'écouter me raconter tellement de choses, de t'entendre dire «Ma Fille...»

Je t'aime Papa bon voyage,

TaFillePréférée xoxoxo


vendredi 24 mai 2013

Suspendue, entre deux vies.

C'est l'impression que j'ai ces derniers mois. Je suis suspendue, dans le vide, en attente de la suite. La santé de mon père est plus que fragile. Tant du côté physique, que mental. Le père que j'avais il y a 15 ans, il semble n'être plus qu'un souvenir. Je ne le reconnais pas et ces changements ont bouleversé notre relation.

J'ai commencé par être stupéfaite face à ses changements de comportement et je me suis éloignée peu à peu. Puis, sa santé déclinant, j'ai bien dû me rapprocher, à reculons, en gardant toujours un bras de distance, avec une colère dans le coeur, parce que je le croyais responsable de ce qu'il devenait.

En quelques mois, entourée de mon oncle, ma tante et l'Homme, il a fallu prendre des mesures pour le protéger et un déménagement s'imposait. J'espérais que ce serait la solution miracle, mais je savais bien que ça risquait de n'être que le début de bien des complications. Je ne m'attendais toute fois pas à ce que ce soit aussi violent comme départ.

Le jour du déménagement, aidée par trois amis tellement généreux, j'ai tenté de l'installer du mieux possible, dans cette résidence qui lui offrirait un encadrement sécuritaire, une alimentation équilibrée et peut-être aussi un contact humain qu'il n'avait plus en restant enfermé dans son grand appartement, tout seul avec son ordinateur et sa télévision, jour après jour. Pendant que l'on passait une journée de fou à le déménager, lui, n'avait qu'une idée en tête, retrouver son internet et sa bouteille de vin... Toute la journée, il appelait pour savoir si on avait fini... La frustration prenait de plus en plus de place en moi et quand il est venu nous rejoindre, je ne voulais rien d'autre que partir au plus vite.

La suite fut pire, rien ne le satisfaisait il voulait retourner à son appartement, je suis devenue la méchante qui l'enfermait, j'étais son ennemi. Jusqu'au cataclysme deux mois plus tard, alors qu'il explosait en larmes, parce que les idées qu'il s'était mis en tête était pire que tout ce que je pouvais imaginer. L'aide de sa travailleuse sociale était essentielle pour lui faire comprendre que j'étais là pour lui, mais que j'avais mes limites et qu'il devait être patient car on voulait tous l'aider, mais qu'il fallait d'abord évaluer ses besoins pour trouver la meilleure place pour lui.

Je ne peux même pas raconter tout ce que cette maladie fait à sa vie, mais juste le fait d'être la fille de cet homme qui perd  son inhibition, c'est pénible. J'ai du mal à rester près de lui, je ne sais plus de quoi lui parler, je n'arrive pas à raisonner avec lui, je suis tellement impuissante face à toute cette situation!

En février, il a commencé une évaluation en Psycho-Gériatrie, assez tôt, l'hypothèse de Démence Fronto-Temporale a été soulevée. Vous pouvez deviner que mon clavier fut assailli assez vite à la recherche d'informations. Ce que j'ai trouvé m'a donné tout un coup au coeur, la colère a laissé place à la peine et la pitié. Il ne voit pas ce qui lui arrive, il tente de s'accrocher à une vie qu'il n'a plus, il ne sait pas qu'il n'est plus le même. Il ne comprend pas qu'on tente de l'aider, il ne comprend plus grand chose à sa vie.

Il y a deux semaines, il a été hospitalisé, au bord du coma diabétique, il ne semble plus trop savoir comment gérer ses traitements. L'alcool qui est devenue l'une de quelques obsessions pour lui, empire le tout et je dois dire, que je suis soulagée de le savoir à l'hôpital. Je peux respirer pendant qu'on est en suspens entre les problèmes et le danger puis le diagnostique qui, je l'espère, viendra bientôt. Est-ce que ça changera quelque chose? Est-ce qu'on pourra le protéger de lui-même bientôt? Est-ce que la nouvelle résidence qu'il a choisie répondra vraiment à ses besoins?

Pendant qu'il est à l'hôpital, il est calme et résigné. Il accepte sa situation, mais ne comprend pas vraiment ce qui se passe. J'ai la chance d'avoir un oncle en or qui porte toute la famille sur ses épaules. Sans lui, je ne sais pas comment j'aurais réussi à garder les idées claires. À deux, on arrive à faire la lumière sur ce qu'il nous dit, à faire la différence entre son délire et la réalité. On se partage la peine et le découragement, on se soutient.

J'ai trouvé cet article qui décrit exactement ce que l'on est entrain de vivre. http://pilule.telequebec.tv/occurrence.aspx?id=1068

Sur ce, je ne dis plus à demain, mais je reviendrai!

lundi 25 février 2013

Soulagement pour le coeur de Maman!

Qu'y a-t-il de plus angoissant que d'avoir des inquiétudes quant à la santé et l'avenir de nos enfants? Probablement rien, en tout cas, en tant que JusteUneMaman, il n'y a rien de pire pour moi. J'ai beau vivre de grosses et tristes complications avec mon père, ce qui me tord le coeur, ne concerne que mes enfants.

Depuis deux ans déjà, un énorme point d'interrogation planait au dessus de mon plus mini. Accompagné pendant aussi longtemps d'un sentiment de culpabilité qui m'a finalement été enlevé il y a quelques semaines. J'ai pleuré, j'ai fait de l'insomnie, j'ai pleuré encore, j'ai ragé... J'ai insisté et aujourd'hui, j'ai les larmes aux yeux, de l'espoir retrouvé.

Il restera encore des questions, mais des questions normales. Des questions que je me suis posée quand j'étais jeune, que je me suis posée jusqu'à avoir la preuve du contraire et avoir du mal à y croire. Je peux vivre avec ces questions, pas avec la peur d'une fatalité qui me fendait l'âme.

Un téléphone peut aussi bien faire ou défaire une journée, celui de ce matin met du soleil dans mon coeur de Maman!

Sur ce, je vous dis peut-être à demain!

dimanche 24 février 2013

Prise d'impuissance...

Dans mon rôle de mère, je me sens utile, j'assiste à toutes les thérapies des minimecs et malgré toutes les difficultés qu'ils rencontrent, j'arrive à me sentir un minimum en contrôle. J'ai confiance en ce que l'avenir leur réserve et je peux voir les progrès qu'ils ont fait.

Dans mon rôle de fille, fille de mon père... Je me sens tout, sauf en contrôle. Je suis prise entre ce que l'on vit aujourd'hui et le souvenir de cette vie normale que nous avions, où je pouvais l'appeler pour lui poser une question sur n'importe quel sujet, lui demander de m'accompagner pour un rendez-vous à l'hôpital pour mes minis. On s'invitait à souper mutuellement, il appelait pour prendre de mes nouvelles, il passait juste pour nous voir, il venait me chercher pour m'emmener dîner... Ce sont des souvenirs qui rendent la réalité d'aujourd'hui encore plus difficile à comprendre. Fini les dîners père/fille, fini les conversations politiques, les visites juste pour le plaisir et les invitations, fini le père protecteur...

C'était drôle, il y a quelques années, quand il a demandé à GéantVert de trouver ce qui n'allait pas avec son imprimante et que le diagnostique avait été un oubli de retirer un collant sur la cartouche d'encre. C'est moins drôle, aujourd'hui, quand la raison du non fonctionnement de la même imprimante, est qu'elle n'a pas été branchée.

Si ce n'était que des difficultés à gérer la technologie, ce serait une chose. Les achats irréfléchis, la confusion qui prend toute la place, la frustration et la colère, son incompréhension de ce qui se passe, surtout, de ce que l'on essaie de lui imposer, c'en est une autre.

On tire dans un sens où il ne veut pas aller, il hurle pour qu'on le laisse aller où il croit pouvoir aller, alors qu'on sait qu'il n'en est pas capable. Il a besoin d'une aide dont il ne veut pas et exige qu'on serve de service de conciergerie bien que ce soit pour aller contre notre avis et nos conseils.

Je ne suis pas sa mère, je ne peux pas décider à sa place, mais tout porte à croire que c'est une fatalité qui approche dangereusement.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.




mercredi 30 janvier 2013

Sans crier gare

On planifie une semaine et on a des attentes. Simples et organisées, les journées s'enlignent et on a une belle idée de ce qui nous attend. Cette semaine, j'avais des plans, pas trop compliqués. J'avais mon horaire menu qui me rend vraiment la vie plus facile depuis que j'ai décidé d'essayer cette méthode. J'avais du matériel à aller produire pour mon bénévolat et je devais en faire la livraison, aller récupérer d'autre matériel pour un autre projet et combiner tout ça à une journée où je devais sortir pour aller à l'hôpital pour un bilan sanguin... Oui, ma semaine était simple et organisée... Jusqu'à hier soir.

On croit que tout va bien, tout le monde pense que la vie a repris un certain calme, qu'il s'adapte, en tout cas, qu'il accepte qu'il doit attendre. Mais il semblerait bien que l'on peut croire que tout va bien alors que tous nos efforts sont entrain de s'envoler en fumée.

Il a suffi d'un coup de téléphone pour déclencher une série de dominos qui ont fait basculer mes plans au complet! Je n'ai pas été capable de travailler sur mes projets aujourd'hui, j'ai passé la journée au téléphone. Je ne pourrai pas aller livrer le matériel demain, car il n'est pas terminé et est loin de l'être. Je ne pourrai pas aller récupérer l'autre matériel, je dois aller participer à une intervention d'urgence.

En plus d'avoir vu mon horaire chamboulé, j'ai eu un téléphone de plus, celui-là, je l'attendais depuis un an. C'est vendredi matin que ma Tomate aura son rendez-vous de suivi à l'hôpital. Ma semaine a pris une toute autre tournure que prévu. Demain, l'épreuve dont je me passerai, vendredi, l'épreuve que je dois affronter et qui est pleine d'espoir, de peurs aussi, mais je vais m'accrocher bien fort à l'espoir.

Est-ce que je peux espérer un équilibre?

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

lundi 21 janvier 2013

Une température à ne pas faire coucher un chien dehors...

Ce n'est pas un chien qui couche dehors en cette nuit trop froide, c'est mon GéantVert. Alors que l'on sera tous bien au chaud sous les couettes de notre Cocon douillet, il passera la semaine à dormir dehors. Il est fait fort mon Homme, mais il ne voyait pas d'un très bon oeil cette semaine loin de nous. Pour une fois, ce n'est pas la durée, ni la distance, qui lui déplaisent, mais plutôt les prévisions météorologiques.

Il n'y a pas trop d'inquiétude à y avoir pour lui, il s'est très bien équipé avant de partir, je crains surtout qu'il n'ait chaud dans son beau sac de couchage tout neuf (qui a bien plus l'air d'un cocon que notre Cocon ;) )

Mais il y a plus dont je veux parler ce soir. De mon côté, je vis un genre de deuil. C'est que, voyez-vous, lors de la première très longue Absence de GéantVert, j'avais fait la rencontre virtuelle, puis réelle, d'autres Conjointes. De ce groupe, elles étaient trois dont j'étais plus proche. Je nous aurais bien vues former un quatuor d'amies Conjointes pendant des années...

Mais, nous n'aurons pas eu beaucoup d'occasions de vivre des Absences à quatre. Car le retour de cette Absence, ne fut pas de tout repos pour personne. L'une d'elles en particulier, se vit éjecter assez radicalement de son état de Conjointe. Elle demeura mon amie malgré tout, son homme avec un petit «h», je ne le connaissais même pas et ne m'en porte pas moins bien.

Pendant quelque temps, la vie reprit son cours, une sur quatre tombée suite au combat, chacune des trois autres tentant de reprendre sa vie d'avant. Ce ne fut pas trop long, avant que la deuxième se fasse éjecter... et elle aussi, par un homme avec un petit «h». Celui-là, je le connaissais et j'étais aux premières loges, témoins de la chute de mon amie. Deux sur quatre...

Les années ont passées, cette première longue Absence a été suivi de deux autres pour ma part, et aujourd'hui, je me retrouve seule du quatuor à mon poste de Conjointe. La dernière vient de s'auto-éjecter, incapable de poursuivre dans une relation qui n'était plus saine, avec un homme avec un très petit «h» que je ne connaissais pas vraiment, et je ne pleurerai pas pour ça.

Je n'aurais pas prédit cette situation, ni que l'on croiserait l'Homme et moi, une ancienne connaissance, qui, nous apercevant ensemble après dix ans sans nous avoir vu, s'écrierait : « VOUS ÊTES ENCORE ENSEMBLE!!!!» Hmmm... Oui, 15 ans de couple, 13 ans de mariage, trois enfants, deux chats et deux chiens plus tard, nous sommes encore ensemble et le plus étrange pour nous là dedans, c'est d'être hors normes.

Alors, pendant que mon Homme se fait geler, ou pas, je penses à lui et à notre petite vie tranquille, et à elles, qui auront toutes une nouvelle vie, avec comme souvenir lointain, une carrière d'ExConjointe. Le plus triste, c'est qu'elle n'auront pas de très bons souvenirs de cette vie. Ce qui me rassure, c'est que je sais que les deux premières ont trouvé un bien meilleur poste au près d'Hommes avec un plus grand «H».

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

jeudi 17 janvier 2013

Juste dans la Tête!

C'était JusteDansMaTête, j'ai bien mal dormis, j'ai eu la nausée même dans mes rêves, mais quand le soleil s'est levé, j'allais quand-même bien. Mon Nounours est resté au Cocon, mais il n'était plus malade. J'étais soulagée, même si je gardais un oeil sur tout le monde, à l'affût du moindre signe de nausée.

Il s'est passé deux jours, avant que ça reprenne! J'étais sur le point d'avoir l'esprit tranquille moi!! Mais non, nous voilà reparti, et, cette fois, c'est l'Homme qui est malade. Cette nuit là, ce sont ses allées et venues que j'ai comptées.

Toute la soirée, pourtant, j'avais travaillé très fort à le convaincre que c'était JusteDansSaTête, que c'était juste la peur d'être malade qui nous donnait l'impression d'avoir mal au coeur... Oups, ce n'était pas JusteDansSaTête finalement.

Me revoilà donc en alerte, surveillant toute la famille, un sac ou un bol prêt, juste au cas.

Il faut le dire, je déteste la Gastro! Quand on a que nous à s'occuper, ça va, mais quand on a trois minis qui dépendent de nous et qui peuvent aussi tomber malade en même temps que nous... simultanément, tous les trois... C'est une situation terrible et je l'ai vécue, SANS l'Homme!!

Bref, cette fois, ce ne sera pas le cas, ils sont déjà deux dont le cas est réglé, nous sommes trois toujours debout et... je compte bien que ça restera JusteDansMaTête!!!

Sur ce, je vous dis peut-être à demain et m'en vais essayer de faire de beaux, beaux rêves !

lundi 14 janvier 2013

Hypocondriaque Much?

Juste un peu, un tout petit peu, hypocondriaque... Oui, je dois l'admettre, j'ai un léger penchant vers la panique côté santé. Pas au point de consulter à tout vent, juste assez pour en ressentir les inconvénients de temps en temps. Comme lorsque la secrétaire de l'école appelle pour me dire que mon grand NounoursPremier ne va pas très bien... qu'il a «Mal au coeur» !!

Voilà, c'est tout ce dont j'ai besoin pour avoir moi-même, un haut le coeur! C'est assez pour me faire faire des cauchemars de maux de coeur aussi... À partir de ce moment, je suis aux aguets, je surveille le moindre gargouillis à l'intérieur de moi, le moindre inconfort, la moindre lamentation de l'un des trois minis. Un «Rot» de trop et je suis prête, un bol à la main!

J'ai la hantise de la foutue Gastro!! J'ai aussi des tendances Cancerophobe et une peur troublante des anévrismes. Je déteste vomir, et j'ai peur de mourir.

Mais à part ces légers détails, tout va très bien!

Sur ce, je vous dis peut-être à demain et je fais une toute petite prière, pour que tout le monde se réveille en pleine forme demain. J'ai déjà un bol au bord de mon lit, juste au cas...

dimanche 13 janvier 2013

Entre attachement émotif et valeur réelle...

Il y a de cela bien longtemps, mon GéantVert a hérité d'une horloge de sa grand-mère, qui était aussi sa marraine. Il y a déjà quelques années, cette horloge à valeur sentimentale, pas superbement jolie, s'est arrêtée.

Ayant eu tous deux un petit problème technique avec nos montres, nous avons découvert l'endroit parfait pour faire réparer tout outil du temps. C'est donc là, sans trop d'attentes, que GéantVert est allé porter sa SemiPrécieuse Horloge, pour faire évaluer le coût de la réparation. La réponse fut plutôt troublante, c'est un coût que l'on trouverait un peu élevé, mais bien correct, si ce n'était de l'inquiétude d'accorder plus de valeur à la SemiPrécieuse Horloge, qu'elle n'en a réellement, si on fait abstraction de la valeur sentimentale.

Dans le doute, nous avons évalué les options, dont celle de la remplacer par une horloge plus actuelle, plus esthétiquement  jolie, mais sans valeur sentimentale, qui aurait coûté à peine plus cher que l'entretien nécessaire pour remettre en marche l'Héritage de l'Homme.

Après avoir parlé avec l'Horloger, nous avons compris que sa valeur n'était finalement pas que sentimentale. Elle a beau ne pas être esthétiquement jolie, mais ce qui se trouve à l'intérieur est de bonne qualité et d'une plus grande valeur que le coût de l'entretien. Le mécanisme en lui-même vaut déjà autant qu'une nouvelle horloge de moins grande qualité et sans aucune valeur sentimentale. Le coût de l'entretient de l'Héritage sera toujours plus élevé que celui des horloges plus récentes, mais sa valeur reste assez grande à nos yeux pour le conserver.

SemiPrécieux ou pas, l'Héritage restera. L'Homme considère aussi l'option de faire un ébéniste de lui-même pour en améliorer l'allure.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

vendredi 11 janvier 2013

Les Modes, parfois...

Les Modes, parfois, nous permettent de renouer avec de bonnes habitudes que l'on avait un peu perdu de vue à travers le brouhaha de la vie.

J'ai dernièrement vu apparaître sur mon fil d'actualités facebook, le nom David'sTea. Plusieurs amies virtuelles semblaient absolument accro à leur thé. Par curiosité, j'ai fouillé et trouvé le site internet, découvert de jolies tasses qui feraient de parfaits cadeaux de Noël et une panoplie de thés aux noms charmants.

Aller en boutique avant les fêtes fut une expérience très difficile, il semblerait que je n'étais pas la seule intéressée à faire la découverte de leurs produits. J'ai réussi à me faufiler pour acheter deux ensemble cadeau, mais aucune possibilité d'explorer tranquillement.

C'est après Noël, que je suis allée chercher LaMienne de tasse, TheTasse! Je me suis choisi quelques thés à découvrir et depuis, je suis bien obligée de prendre un peu de temps pour les goûter. Je dois dire que c'est loin d'être déplaisant, prendre le temps de savourer sa pas trop petite tasse de thé. Les raisons de le faire ne manquent pas! C'est bon pour le moral de prendre du temps pour soi, le thé, c'est bon pour la santé et ça éloigne le café... un peu... et ça goûte Bon!

Voici donc mon petit moment avec TheTasse aujourd'hui.


Sur ce beau souvenir, je vous dis donc peut-être à demain et vais retrouver TheMari dans TheLit!

Oiseau de nuit

J'ai toujours été un oiseau de nuit, j'aime le silence de la nuit, qui ressemble au silence que la neige apporte dehors. Je l'aime quand je me sens bien et en confiance, donc, quand je ne suis pas seule.

Pendant toute ma jeunesse, j'ai aimé être la seule debout, rester des heures à lire, à dessiner, à écouter la télévision, assise parterre dans le salon, à un pied de l'écran, un écouteur dans l'oreille pour ne pas déranger ma mère qui dormait dans la pièce à côté.

Plus tard, j'ai aimé aller regarder ma belle amour dormir, admirer la merveille que j'avais fabriqué moi-même! Quand ils furent trois, j'ai apprécié la noirceur et le silence du soir dix fois plus! Les fins de journées n'ont pas toujours été de tout repos et j'accueillais le soir avec autant de soulagement que l'on peut ressentir en avalant une bonne gorgée de vin bien méritée.

Puis je me suis mise à moins l'aimer, lorsque mon GéantVert était Absent, à partir de l'heure du souper, je m'empressais de mettre le système d'alarme en marche et une fois les minis au lit, j'osais à peine respirer, de peur de couvrir le son d'une attaque imminente par ma simple respiration. J'avais beau en parler, essayer de me raisonner,  il n'y avait rien à faire.

Un jour, une idée saugrenue est venue sauver ma santé mentale! GéantVert est revenu d'une de ses Absences, avec l'envie, très inattendue, d'avoir un Canin... J'étais très loin d'être chaude à l'idée, je ne voyais que des inconvénients à l'ajout aux tâches et tous les désagréments qu'un canin apporte, si beau et fin soit-il!

J'étais loin de m'imaginer qu'un si mini tas de poil m'apporterait le repos tant espéré. Dès son arrivée au Cocon, j'ai retrouvé la paix intérieur. J'avais un gardien, il n'avait que deux mois, mais je remettais ma vie entre ses mains et je dormais!

Il est maintenant un peu plus gigantesque, ce qui justifie ce sentiment de sécurité, je ne voudrais tellement pas me retrouver sans lui, je me souviens trop bien de la terreur qui m'habitait! Il a quatre ans maintenant... j'espère qu'il vivra très vieux mon MrSuky! Car j'aime bien reprendre possession de la nuit!

À son arrivée au Cocon!
À 3 1/2 ans
Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

mercredi 9 janvier 2013

J'avais quitté ce monde...

Par la force d'un trop lourd nuage gris sur ma vie, j'avais cessé de venir écrire ici. Ce fut toujours ma façon de réagir à la peine. À l'époque où je tenais un journal, j'écrivais l'amour, la passion, mais quand j'ai eu mal, je me suis simplement arrêtée. J'avais redécouvert le plaisir d'écrire en habitant mon blog. En devenant muette virtuellement, je suis aussi, en quelque sorte, devenue sourde à ce monde.

J'ai délaissé tous mes amis blogueurs, plus aucune visite chez qui que ce soit. J'ai l'impression d'avoir pris de bien longues vacances et d'avoir totalement décroché des nouvelles. Quand on revient, on fait le tour et on essaie de comprendre ce qu'on a manqué. Parfois, on a des chocs, on a de belles surprises aussi et souvent, on retrouve avec le sourire, des choses inchangées.

Reprenant possession de mon CoconVirtuel, je redécouve tranquillement le plaisir de ces visites. Je constate aussi que je n'ai pas été la seule à bouder son clavier.Dans ma liste de blogs, nombreux billets datent de bien trop longtemps. J'espère que tout ce petit monde reviendra habiter son petit coin virtuel à un moment ou un autre.

Quant à moi, je continue, sans me mettre plus de pression que celle de venir chaque jour (peut-être).

Si vous vous inquiétez de mon GéantVert, je peux vous rassurer, il a survécu au lever trop tôt. Il semble même avoir traversé sa période grognon des quelques premiers jours de son cours. Le café qui l'attend chaque matin doit y être pour quelque chose, il ne faudrait pas que j'oublie de programmer la cafetière!

Sur ce, je me dépêche d'aller préparer son BonMatin liquide et vous dis peut-être, à demain.

mardi 8 janvier 2013

Je suis encore là!

Je retrouve ma belle routine du soir, seule avec mon ami Portable, dans le noir et le silence. Il ne me faut qu'arriver à y penser, me mettre au clavier ne m'a jamais coûté. Si je pouvais convaincre mes grands d'en faire autant, ce serait un beau gros plus pour améliorer leur français.

Les envoyer à l'école anglaise a de grands avantages, mais un seul et bien dérangeant problème, la piètre qualité du français qui y est enseigné. Je tiens mordicus à ce qu'ils parlent une langue à la fois, je ne trouve rien de bien joli aux phrases bilingues, mutation entre français et anglais ça me fait saigner des oreilles, c'est terrible! Mais, je ne perds pas confiance, j'arriverai à leur donner cette discipline!

Il faut se consoler, je n'ai qu'à réparer un peu leur langage, ils connaissent déjà deux langues parfaitement et n'ont aucun accent. C'est un bien petit prix à payer et j'ai la capacité de le faire alors ce n'est rien.

L'Homme est au lit, à se préparer mentalement pour son lever de demain, 4:30 am... Un peu trop tôt à son goût... Je dois avouer que je n'aimerais pas être à sa place, j'aimais bien me lever à presque 9h tous les matins des vacances. Je me trouve déjà assez bonne de réussir à me lever à 6h. Non, je ne t'envie pas mon GéantVert.

Sur ce, je vais aller lui programmer la cafetière pour égayer son petit matin, et vous dis peut-être à demain.

lundi 7 janvier 2013

Le temps, c'est relatif...

Ou plutôt, devrais-je dire, « Le temps, c'est trop abstrait pour mes MecsMinis» Ce soir, sachant que les vacances se terminaient officiellement, mon grand NounoursPremier s'est écrié :« L'école est presque finie» ! Ouin, mettons qu'il n'y est pas trop!

Pas facile d'expliquer le temps à ces minis, pas facile pour eux de comprendre ce qu'ils ne peuvent pas vraiment voir. Vive les calendriers et j'ai appris bien vite à parler Concret. Lors de nos grandes discussions sur ce sujet, les mois se transforment en pages, les semaines d'école en mains, les jours en dodos ou en raisins secs. Mais c'est chaque fois à recommencer. Ils comprennent la page, ils ne retiendrons simplement pas le mois.

Mon grand a dix ans, il a suivi des années de thérapies... Mais il croyait qu'après janvier, Mai arriverait... Soupir... On reprend le calendrier et on recommence. La raison de sa confusion est simple, il manque de fêtes dans la famille entre décembre et mai, il n'y a personne! Pauvre Nounours, on va devoir lui parler de la Saint-Valentin, avant qu'il ne soit le gars qui n'y pense pas!!

L'Homme, lui, connait très bien son calendrier, il compte même les dodos. Son cours a commencé en force ce matin, chamboulant son horaire, juste assez pour le faire grogner. Notre GéantVert ne s'attend pas à passer un très beau six semaines, on va tenter de le soutenir quand il faudra, l'endurer quand ce sera nécessaire et se passer de lui quand il ne sera pas là.

Mais entre vous et moi, six mains, douze oreilles, 45 raisins secs... c'est pas si long que ça! On a vécu de nombreuses Absences bien plus longues!

Sur ce, je vous dis peut-être à demain!

dimanche 6 janvier 2013

Et que voilà 2013!

Les vacances sont terminées, enfin, presque. L'année scolaire des minis recommence en force, avec ce que j'adore, une journée pédagogique. Plus communément appelé au sein de la communauté étudiante anglo : PED DAY! Oui, demain, c'est Ped Day et même si on vient de passer trois semaines en vacances en famille, au Cocon, demain sera une journée spéciale, parce qu'il devrait y avoir de l'école, mais non, non, non, il n'y en aura pas!

On en profitera pour se trouver tellement chanceux, alors que le pauvre Homme, lui, doit renfiler son attirail de verdure et foncer avec cette nouvelle année et tout ce qu'elle lui apportera côté carrière. On ne manquera pas non plus de savourer notre dernier matin tranquille. Il faudra aussi commencer à se préparer au grand retour à l'école, rapatrier tout ce que l'on a éparpillé à la grandeur du Cocon. Vêtements de rechange qui doivent retourner à l'école, ordinateur, lunettes, agenda, livres divers et surtout... NotreMotivation!!

Cette année, je n'ai pas pris de résolutions, mais je crois que j'ai commencé à en appliquer une que j'adopterai! J'ai toujours eu de la difficulté à survivre aux repas qui ont la fichue manie de revenir chaque jours. Je me retrouve parfois simplement désorientée dans mon propre cerveau, à la recherche d'une idée nouvelle. Dans ces moments, j'ai l'impression de ne savoir cuisiner que deux plats, du spaghetti et des oeufs. Mais non, rassurez-vous, j'aime faire aller mes chaudrons et mes couteaux. Mes planches à découper sont mes meilleures amies, après mes précieux couteaux. J'ai juste la dépression culinaire facile.

Pour remédier à la situation, j'ai déjà, par le passé, instauré une politique familiale. Chaque membre de ma belle petite famille, devait choisir un repas pour la semaine suivante. Le spaghetti, les oeufs, les céréales et autres amis dépanneurs, étaient et sont toujours interdits. De leurs choix, je pouvais donc planifier quelques repas. Mais il me manquait un petit quelque chose. J'étais bien soulagée pendant quelques semaines, mais je pouvais retomber facilement dans ma dépression culinaire.

J'ai trouvé ce qu'il me manquait! C'est en lisant la fabuleuse revue du plus que fabuleux Ricardo, que j'ai trouvé le chaînon manquant à ma stratégie! Il me fallait lier les choix à mon inventaire et baser mes achats à l'épicerie sur le résultat.( Dit comme ça, ça parait un peu trop facile et évident.) Je manquais d'organisation et samedi dernier, je l'ai trouvée!

Mon menu de la semaine complet, j'ai révisé ce dont j'avais besoin pour chaque recette, j'ai éliminé ce que j'avais déjà, j'ai planifié l'horaire de mes recettes de façon tout à fait logistique ( désolée chéri ) Fraîcheur des ingrédients, solutions lunch et temps en cuisine nécessaire. Me voilà avec une semaine presque trop facile, je n'aurai pas une seule fois à me demander ce que je vais bien pouvoir faire pour souper!

Si je pouvais garder cette habitude pour toujours, j'en serais tellement libérée... On verra bien! Et moi, j'ai choisi quoi comme repas?? J'ai choisi un plat qui peut se faire d'avance, qui me libère pour les devoirs des garçons, qui sera reçu sans hurlements, qui fait un lunch parfait et pour lequel j'avais déjà tous les ingrédients... Un bon vieux PâtéChinois!!

Devrais-je tenter une autre résolution?... Me permettre d'écrire au quotidien, même si je n'ai pas l'impression d'avoir grand chose à dire.

Sur ce, j'espère vous dire à demain!