jeudi 30 décembre 2010

L'heure du Bilan!

La fin d'année est arrivée, plus qu'une seule toute petite journée, avant de célébrer le Nouvel An. Comme tellement d'autres, je me retourne vers cette année qui vient de passer, et j'évalue. Tout ce qui fut, tout ce que l'on a vécu, tout ce que l'on a vu. Et cette fois, je suis bien heureuse de mettre ce calendrier 2010 derrière.

Pour nous, cette année fut faite de séparations, d'Absences, surprises ou prévues, de déchirements, de larmes, de peurs et d'angoisse, de découragements. Il y eut aussi bien de bons moments, des voyages, des retrouvailles, des réunions avec famille et amis. Il y eut l'été, long et ensoleillé, et l'hiver, trop doux pour compter. Elle fut aussi faite d''amour, de famille, d'amitié, de fierté et de tout plein de changements.

Bien que l'on sache déjà que 2011 commencera par l'Absence qui se continue, bien qu'une grande partie de l'année sera faite de cette Absence, nous l'accueillerons comme le retour qui viendra. Même si le soleil aura effacé toute trace du manteau blanc avant le retour tant attendu de notre GéantVert, c'est celui-ci qui compte et c'est ce que représentera pour nous cette nouvelle année.

Demain, nous laisserons derrière, avec plaisir, cette année plus grise que souhaitable, et nous mettrons tout notre espoir en la prochaine. Pas d'autre résolution que d'avancer vers un bonheur encore plus grand et de garder confiance en cet avenir qui nous attend.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

mardi 28 décembre 2010

Calendrier

Lorsque l'on se retrouve en pause totale comme nous le sommes présentement, il n'y a tellement plus de repères aux quels se raccrocher, que l'on perd le fil du temps. Les jours sont transformés par les heures aux quelles nous sommes éveillés, les dates parfois se pointent le nez comme une évidence, le 24 décembre, que l'on ne saurait oublier, le 25, car c'est le grand jour, ou le lendemain du précédent. Alors que les autres journées se perdent dans la brume de ces vacances si appréciées.

Pas de réveil matin, pas d'horaire de repas, pas d'heure de coucher habituelle, pas de lunch à préparer, on prie pour une quantité de restes appréciable pour avoir la chance de se sauver de préparer quelques repas et on se repose, mais on se repose l'esprit et ça fait du bien!

Si l'Homme était là, ce serait encore mieux, peut-être moins reposant, car quand il est là, on tente de faire le plus de choses possible, mais parfois, parfois, on arrive à s'arrêter et à savourer au moins, un bon café, sur LeDivan, à la chaleur du feu qui danse dans la cheminée.

Cette année, les enfants ont été gâtés, comme toujours, mais comme ils grandissent, les cadeaux changent, leur façon d'en profiter aussi. Notre vie change, tranquillement, nous nous éloignons de cette période du jeu très enfantin, pour avancer vers une complicité et une appréciation plus profonde de la vie et c'est beau à voir.

Mon Nounours avait un plan aujourd'hui, inviter son ami à venir jouer avec lui à ses jeux favoris, il a même établi un record de rapidité de ménage pour obtenir le droit de faire son invitation. Malheureusement, il devra aussi veiller à maintenir cet ordre pour un bon 24h, car son ami n'était pas disponible aujourd'hui. Ce n'est que partie remise, un «playdate» est prévu demain.

De son côté, le plus mini se porte très bien de cette trêve de remontrances et d'échecs perpétuels, sa maman aussi.

Et que dire de la grande FleurDesChamps qui fait toujours autant ma fierté et qui est un bonheur à aimer, jour après jour. Comme toutes les fleurs, elle rend la vie plus belle, surtout la mienne!

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

dimanche 26 décembre 2010

Pause tellement méritée!

Et tellement appréciée! Je savoure ces moments sans frustration, sans stress et surtout sans déceptions. Depuis le début de ces vacances de Noël, notre petite TomateAtomique n'a rien à se faire reprocher, il est un amour au Cocon et lorsque l'on sort avec lui, il l'est tout autant. Les sortie sont limitées, c'est bien entendu, étant une famille cocoonesque, la plus grande majorité des célébrations se fond bien au chaud au coeur de notre Cocon.

Ce Noël 2010 aurait été parfait, s'il ne manquait pas la présence physique de l'Homme. Nous avons eu la chance incroyable de passer un très long moment au téléphone avec lui pendant le réveillon, ce qui semble avoir redonné un semblant d'équilibre à son coeur qui avait un peu de mal là bas. Ce matin, il s'est levé plus heureux, moins déchiré. Ce qui me donne encore un peu plus de courage pour continuer à traverser cette période si... pleine d'incertitudes.

Les vacances ne font que commencer ici, il nous en reste encore bien des jours en congé, à ne vivre que nos petits moments en famille. Bientôt une nouvelle année arrivera, nous apportant un redépart plus positif, je l'espère.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain!

vendredi 24 décembre 2010

Joyeux Noël

Ça y est, le silence règne au Cocon, il n'y a que moi debout, à régler les derniers petits détails avant le départ vers chez Grand-Maman et Grand-Papa. Les minis sont tous les trois bien cordés au creux de notre Grand lit et j'irai les y rejoindre dès que j'aurai terminé l'emballage des derniers petits cadeaux.

Vérifier l'orthographe
C'est le début de nombreux moments où l'on soulignera ce temps merveilleux, en famille, entre amis, toujours avec près du coeur, notre GéantVert.

Sur ce, je vous souhaite un Très Joyeux Noël! Et vous dis peut-être à demain!

jeudi 23 décembre 2010

Un peu plus vieux...

C'est aujourd'hui, l'anniversaire de l'Homme de ma vie. Par contre, au moment où j'écris ces lignes, de son côté de la planète, il est déjà passé à autre chose, pour lui, c'est Noël... un peu. Pas totalement, car je sais bien que pour lui, ce ne le sera jamais autant que s'il était avec nous. Demain, aurons-nous la chance de partager avec lui quelques moments en famille? L'espoir que nous avons envers cette rencontre possible fait toute la différence et nous aide à retrouver cette magie de Noël et s'il nous est possible de créer ce lien demain soir, ce sera vraiment Noël.

Ce soir, verre de vin à la main, je célèbre en son nom, cette année qui a déjà filé et la nouvelle qui commence. Il ne me verra pas passer à la prochaine année, lorsque nous nous retrouverons, nous aurons le même âge, encore. Ce soir, je ferai ce qui lui manque le plus là bas, alors qu'entouré des autres verdures, il n'y a rien pour lui qui se compare à être entouré de ses minis et de la Femme de sa vie. Un petit Ciné-Cadeau sur LeDivan, feu dans la cheminé, Félin et Canin sagement installés... Rien ne vaut cette vie que l'on a choisi, ces sacrifices d'Absence donnent une valeur inestimable à tout ce que l'on vit au Cocon. Le sachant si loin, rattaché à ceux qu'il aime uniquement par ce lien virtuel, je me dois d'apprécier chaque moment avec les nôtres. Même les pires, même les épreuves aux quelles je fais face sans lui, car même s'il le voulait, il ne pourrait les vivre à ma place.

J'écoute mon grand Nounours, et je remarque une chose, même si nous continuons à vivre sans lui, ce qui nous sert de carburant, demeure l'idée de son retour. Les projets du printemps prochain, même s'ils n'ont rien de concret, sont au coeur de notre vie. Lorsqu'il reviendra, lorsqu'il sera là, quand ce sera fini... Ce sont ces mots qui nous aident à avancer vers l'avenir qui nous le ramènera.

Demain, j'ai envie de bonheur et de coeurs légers. Demain chez-nous la journée sera remplie de simplicité, d'amour, de Cocon et de famille!

Sur ce, je vous dis peut-être à demain et surtout, encore Bonne Fête mon chéri! xoxoxox

lundi 20 décembre 2010

On continue

Un premier frisson a frappé de l'autre côté de l'Atlantique, faisant trembler tout un univers, jusque chez-nous. Il est maintenant derrière nous, car TheShowMustGoOn. J'aimerais tellement pouvoir en dire autant des problèmes scolaires du plus mini, qui ne semblent pas vouloir se calmer.

Demain, enfin, on pourra fermer les livres le temps d'un congé plus mérité que jamais. Moi qui ai toujours apprécié ces moments en famille, ces congés que je considère comme des cadeaux éparpillés dans notre vie, cette fois, je l'attends, épuisée, inquiète, car cette fois, nous en avons tous vraiment besoin.

Les cadeaux pour les professeurs sont tous emballés, les cartes signées et les brunchs attendent patiemment dans le frigo, que les minis les emportent pour leur tout dernier matin d'école en 2010. Demain soir, on pourra relaxer et se mettre en mode Noël, passer quelques jours sans pression et sans confrontations pour le plus mini, ce sera un tel soulagement!

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

dimanche 19 décembre 2010

Mal au corps, mal au coeur...

Ici, dans mon royaume virtuel, je dis et parabole, des choses que je ne peux nommer, des choses que je veux garder sans nom, pour ne pas être trouvée pour ce que je suis. Je suis la femme d'une verdure, vous comprenez tous ce dont je parle, vous savez ce qu'est ma réalité, malgré le fait que je taise le véritable mot.

Cette nuit aura été courte en sommeil, longue d'angoisse, mais le lien est rétabli et mon coeur survivra!

samedi 18 décembre 2010

18 décembre, 11 ans...

Ce jour portant la date gravée à l'intérieur nos alliances à tout jamais, cette date qui nous rappelle le début, tout ce que nous avons traversé depuis. Ce jour, je l'ai passé sans lui, on peut dire encore une fois, mais ce fut pire, car cette fois, je l'ai aussi passé sans lui parler.

C'est avec mes minis, et surtout, avec mes amies, MissBecSucré et LaSoeurette, que j'ai passé cette journée, l'une apportant le mousseux pour célébrer et la création pour me distraire, et l'autre, la présence et la conversation sans fin sur LeDivan, ayant entendu dans ma voix, le coeur serré à l'idée de passer cette soirée sans mon Homme.

Alors que je reste au Cocon, à tenir à bout de bras, notre vie de famille, alors que je fais de mon mieux pour gérer le dossier critique TomateAtomique, de son côté, il fait ce qu'il a à faire, il est verdure à temps presque plein et il fait ce qu'il peut pour garder un pied virtuel de notre côté de la réalité.

Jusqu'ici, tout va bien, mais j'ai hâte de retrouver le lien virtuel absent aujourd'hui. Ce silence qui laisse douter, qui donne le droit à l'inquiétude et aux frissons d'angoisse, je ne l'aime pas. Je préfère de loin la routine de la certitude, la routine d'un horaire banal et de ce lien virtuel régulier et constant...

Sur ce, j'attends impatiemment le retour de la routine et de la platitude pour débuter fièrement une douzième année en tant que son épouse et vous dis peut-être à demain.

mardi 14 décembre 2010

De la brume à la clarté

Il ne fallait que prendre les choses en main, pour arriver à voir clair dans mon horaire. Une journée plus tard, une grande partie est déjà accomplie, le reste est planifié, chaque chose en son temps.

Maintenant que mes achats sont faits, qu'ils sont pratiquement tous emballés, qu'il me reste les cartes à remplir et la popotte à popotter, l'horaire semble plus simple et je commence à avoir l'impression que je me rendrai à Noël en même temps que les autres et en un seul morceau.

La journée ne fut pas mauvaise, pas parfaite, mais apaisante d'une certaine façon. Je ne veux pas me mettre à rêver que tout ira bien à partir de maintenant, mais c'est l'impression de soulagement que je ressent aujourd'hui.

Peut-être parce que je vois plus clair après la brume d'hier, mais peu importe, ce soir, je me coucherai le coeur moins angoissé. Retrouverais-je l'esprit de Noël bientôt??? Peut-être!

De plus, c'est l'heure de célébrer, car mes grands ont réussi leur premier test de Karaté, de futurs Ninjas ;) Le plus mini est encore trop mini dans sa tête pour monter de niveau, mais les grands sont de vrais champions. C'est donc la taille ornée de jaune, qu'ils reprendront leurs cours en janvier.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

lundi 13 décembre 2010

Oh! Oh! Oh! Boy...

C'est de plus en plus une évidence, le temps file, encore plus lorsque l'on a une date précise qui scintille sur le calendrier. Dans notre cas, il y a plusieurs dates scintillantes, de trop nombreuses dates de tombée qui m'étourdissent et rendent toute cette période un peu trop floue à mon esprit. Je vais avoir besoin de me monter un horaire clair et détaillé, si je veux arriver à faire quoi que ce soit, sinon, l'étourdissement prendra le dessus.

Je me retrouve gâtée cette année, trois minis à l'école, dont un pour qui ça ne va tellement pas, ce qui me donne l'impression d'être en mode standby tous les jours de la semaine, mais encore plus gâtée, car cette année, on demande notre contribution pour un brunch de classe... pour les trois! Trois cadeaux à pondre de mon pauvre cerveau embrouillé... De nombreuses questions accompagnent cette nécessité de faire un cadeau. En plus d'avoir à participer à l'élaboration de trois brunchs, j'ai la chance de devoir le faire en deux jours différents, sur deux semaines différentes. Puis, j'aurai aussi la chance d'accompagner la classe du plus mini à une sortie.

Il ne me reste pas beaucoup de temps et bien des courses à faire, des exploits culinaires de plus en plus nombreux sur ma liste, quelques fabrications, peut-être plus, si je me décide à m'activer. Je peux effacer mercredi des jours disponibles, une partie brunch doit être prête pour vendredi matin, samedi sera occupé à concocter de joyeux bijoux sucrés pour les minis de MissBecSucré, avec celle-ci, dimanche se passera dans le sud, pour la fête de la poulette et de son frère, lundi sera le grand jour de la sortie et mardi, journée des deux autres brunchs... Je panique un peu en ce moment, réalisant que si je veux faire ce que j'ai à faire, il me reste demain et jeudi.

Que retrouvons nous donc à l'horaire demain, organisation, planification et invocation de l'esprit des fêtes. Car entre vous et moi, depuis le départ de GéantVert, toute mon énergie est consacrée à tenter de comprendre les besoins du plus mini. Pas de musique de Noël encore, pas de magie, même lorsque la neige tombe à plein ciel. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, car la neige est sur le point de disparaître complètement du paysage, effacée par la pluie qui ravage le peu de féerie que l'on avait eu le bonheur de recevoir.

Demain, je dois embarquer dans le train vers Noël, trouver une façon de ne pas avoir l'esprit constamment envahi par les problèmes scolaires du plus mini.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain!

dimanche 12 décembre 2010

Fin de semaine Vs Semaine...

Le contraste est évident, sur semaine, je suis une maman déconcertée, à la dérive entre l'espoir que tout ira bien et la peur panique d'avoir perdu cette bataille d'avance. Mais la fin de semaine, je retrouve mon mini, avec ses défauts, mais aussi ses qualités. Je retrouve mon équilibre, mis à part certains moments, où le trio infernal se synchronise pour me donner envie de m'arracher les cheveux de sur la tête, mais considérant que c'était la veille d'une belle tempête, le tout s'annule.

Mais ce que je choisis de retenir de ma fin de semaine, c'est que j'arrive à passer du très bon temps avec ma TomateAtomique, que lorsqu'il sait où il s'en va, il sait se comporter en champion, qu'il sait accepter ses punitions, pas sans rouspéter où me crier que je suis donc méchante, mais il respecte ce que je lui impose, et ça, pour moi, ça compte beaucoup.

Ayant pour mère celle qui s'auto-proclame depuis toujours SaintThomas, parce qu'elle ne croit jamais rien sans l'avoir vu, parce que pour elle, «parce que» n'est pas une réponse... Il ne pouvait pas porter ce nom si bien choisi par elle même, pour cette même raison, et ne pas avoir... «A mind of his own»

N'étant pas la dernière d'une famille de trois, n'étant pas la plus minie des minis, je n'ai peut-être pas grandit avec la même rage que le plus mini. Plus tard, une autre forme de rage est arrivée, une nécessité à ma survie, mais je savais déjà comment vivre en société. Ma TomateAtomique, lui, il est né, la rage au coeur. Il veut plus, plus vite, à sa manière, où il veut, quand il veut, comme il veut. Je dois donc l'aider du mieux que je peux, à trouver l'équilibre nécessaire pour vivre en société, surtout pour savoir faire ce qu'on attend de lui, l'aider à utiliser sa rage pour avancer, et non pour se caler.

Sur ce, une autre semaine commence demain matin, il ne me reste qu'à continuer d'avoir espoir, continuer d'essayer, et viser la fin de semaine. Je vous dis donc peut-être à demain.

samedi 11 décembre 2010

Qu'est-ce qu'on fait?

Avec un mini qui ne venait pas avec un mode d'emploi? Qu'est-ce qu'on fait pour l'aider à s'intégrer à une vie en société, quand tout ce qu'on a essayé n'est pas suffisant?

Ce qu'on fait... on continue à essayer, on tente tout ce qu'on peut imaginer, et on espère que la maturité viendra tranquillement, un peu plus vite.

Entre temps, on a qu'une possibilité pour maintenir un équilibre mental, on respire par le nez et on prend une journée à la fois. Une chose à la fois, le matin, on espère que la journée se passera bien, le soir, on se dit que demain sera un autre jour.

Comme pour l'Absence, aujourd'hui, on est séparés, un jour, il reviendra. Aujourd'hui, on se porte bien chacun son continent, demain, on verra bien. Déjà trois semaines sont écoulées, ça en fait tout de même trois de moins, ce n'est pas rien!

Sur ce, on a une fin de semaine à savourer, au coeur de notre Cocon, deux jours à tenter des tentatives, à être sévère et à donner des attaques d'amour... Deux jours avant de recommencer le cycle des interrogations... Je vous dis donc peut-être à demain.

jeudi 9 décembre 2010

Journée de bouette

C'est un résumé court et précis de ce que fut ma journée! Je ne ferai pas l'énumération de tout ce qui n'a pas bien été ou de ce qui a été absolument terrible, mais même le feu de fin de soirée n'accepte pas de s'allumer, malgré toutes mes tentatives et ce n'est qu'un pathétique détail à côté du reste. Eh bien tant pis!!

Demain sera un autre jour, et de plus, le dernier de la semaine, c'est tout ce dont j'ai besoin pour survivre d'ici le levé du soleil.

Demain, je devrai aller à la recherche d'un cadeau pour l'anniversaire de l'ami du Nounours et j'en profiterai pour inclure l'achat d'une bouteille de rouge... parce qu'après la journée que je viens de traversée, avec tout ce qui va tout croche ces derniers temps, je mérite bien un bon verre tranquillos. De préférence devant un feu... qui brûle!

Sur ce, je vous dis peut-être à demain, alors que j'aurai passé une excellente journée!!

mercredi 8 décembre 2010

Ça sent les vacances!

Et il était temps, ça me permet d'avoir une date à laquelle m'accrocher. Déjà une étape de franchie, pause de thérapies pour les deux MecsMini, jusqu'à la mi-janvier. Cette pause ne serait pas vraiment nécessaire, car les thérapies sont essentielles et que le temps file. Mais comme elle est inévitable, je l'apprécie pour le fait qu'elle annonce la fin de l'école... pour un temps au moins.

Je suis heureuse de voir ce congé arriver pour une toute nouvelle raison. Habituellement, c'est l'idée de passer du bon temps en famille au Cocon qui m'inspire ce bonheur. Cette fois, c'est le fait que je compte sur cette période, bien que trop courte, pour voir le plus mini s'assagir un peu plus encore. J'ai un avantage sur le reste de l'entourage du plus mini, je sais l'immense progrès qu'il a fait en un an.

Il y a un an, j'avais un tout autre mini, ma tornade est en transformation extrême, sur le point de devenir le prince charmant qu'il cache depuis toujours, mais ça, ce n'est pas tout le monde qui peut le constater. Il lui reste aussi tellement de chemin à faire avant d'y arriver.

En attendant, encore 8 jours d'école pour lui, 9 pour les grands et ensuite, on pourra respirer, profiter du Cocon, retrouver le calme d'une vie sans stress et sans course contre la montre.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain

mardi 7 décembre 2010

Quand ça va mal...

J'apprends que ça peut aller plus mal! Une autre journée comme les autres, le retour de l'école ne s'améliore pas, je risque d'avoir une attaque cardiaque le jour où aucune mauvaise nouvelle n'accompagnera les minis.

Aujourd'hui, j'ai réalisé une triste chose, j'ai vécu une grosse déception, lorsque l'Homme a décidé qu'il était de nature trop faiblette pour conserver notre projet de fabriquer quatre minis. Cela aurait pourtant été si facile, si naturel. Je me suis sentie trahie, on m'imposait une décision que je n'étais pas prête à prendre, pas encore. Je voulais attendre que LaTomateAtomique ait cinq ans, avant de recommencer avec un vrai dernier mini. Un mini que je fabriquerais en sachant qu'il serait le dernier.

Cette décision imposée, je ne la digère pas encore, car je considère que j'ai autant de droit dans cette décision que lui. Cet opinion ne changera pas, jamais je n'accepterai que la décision n'ait pas été prise équitablement.

Les cinq ans de LaTomate sont arrivés, je ne peux que constater que je ne suis pas encore prête à fabriquer un quatrième mini, pas même si l'Homme n'avait pas pris sa décision unilatérale. Je regarde ma vie de JusteMaman et je sais qu'il n'y a pas de place dans ma tête torturée et mon coeur angoissé pour un autre mini. Tout le jus que je dois utiliser pour aider mes MecsMinis à traverser leur enfance remplie d'obstacles, je ne l'aurais pas pour prendre le temps d'aimer et pour profiter de l'arrivée d'un tout dernier mini.

Aujourd'hui, au moment que je m'étais fixé il y a cinq ans, je décide que JE ne veux pas d'autre mini. Pas parce que je n'en voudrais pas quatre, ou cinq, ou six, pas parce que je ne voudrais pas revivre une grossesse, pas parce que je ne voudrais plus accoucher, juste parce que je sais que le jour où cette tempête sera traversée, il sera trop tard.

Comme il le dit si bien, «It's now or never» et ce ne peut être now, ni soon, et je ne le ferai pas à quarante ans. C'est triste dans mon coeur, mais ma tête est prise dans un nuage angoissant et je ne peux que prendre la même décision que l'Homme... Mais pas parce que je suis une moumoune comme lui. ;)

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

Concours

Voici un petit concours bien plaisant! Visitez LimeCitron et suivez les instructions!

Un prochain de ma part à suivre peut-être bien!

lundi 6 décembre 2010

Petit oiseau

Si je pouvais me transformer en petit oiseau, si seulement, ma première destination serait définitivement la classe de mon plus mini. Le laisser seul dans un milieu que je ne peux surveiller discrètement pour être certaine de ce qui se passe est d'une frustration intense pour moi.

Malgré que ce soit pratiquement impossible de le faire, lorsque je suis allée reconduire Nounours à l'école après sa thérapie, j'ai tenté d'espionner par la petite fenêtre de la porte de la classe du plus mini. Je me suis refusée à frapper, même si j'ai perdu du temps à espionner là où mon fils ne se trouvait pas. Je ne voulais pas prévenir la Miss de ma présence, question d'être certaine qu'elle ne changerait pas son attitude avec mon mini.

Je n'ai pas été surprise, lorsqu'après quelque temps, décidant d'aller vérifier si fiston ne serait pas ailleurs, il y était. Même si je n'en étais pas surprise, j'en étais découragée. Comment, après si peu de temps en classe (environ 1h30), il pouvait déjà avoir dépassé les bornes et mériter un retrait si catégorique. Découragée, jusqu'à ce que j'apprenne que pire encore, pendant une heure, la Miss avait eu la présence de l'ortopédagogue dans la classe et que pendant toute cette heure, tout allait bien.

Est-ce moi qui délire de croire qu'il y a quelque chose d'étrange là dedans??

C'est le moment où la pression s'est envolée, si quelqu'un d'autre passe une heure entière à surveiller dans la classe et que rien ne se produit et qu'aussitôt qu'elle quitte, il y a un problème, que pourrais-je faire de plus qu'elle?

Alors je laisse aller et j'essaie de faire ma part et uniquement la mienne.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

dimanche 5 décembre 2010

Dimanche soir

Est-ce que le dimanche deviendra pour tout le reste de l'année scolaire, le moment d'anticipation terrible? Ce soir, je n'arrive pas à arrêter de penser à cette autre semaine qui commence demain, à ce qui m'attend à l'heure du retour de mon mini.

Demain, je devrai aller à l'école, j'hésiterai jusqu'à la dernière minute, à savoir si je vais vérifier si tout se passe bien. J'ai peur d'y aller et de me sentir forcée de le ramener avec moi, alors que je crois qu'il devrait rester et que quelqu'un devrait faire quelque chose pour arriver à l'aider à réussir à être meilleur.

Je ne veux pas excuser ses agissements à tort, en croyant que l'Absence récente de son GéantVert de père puisse être la cause de l'explosion qu'il a vécu jeudi et vendredi. Mais je ne peux non plus m'empêcher d'espérer que c'est le cas, car ça viendrait à passer, comme c'est toujours passé.

Demain, encore un départ, encore des inquiétudes, on finira bien par trouver ce dont il a besoin pour aller au bout de son chemin.

Entre temps, j'ai encore une rencontre avec l'Homme de ma vie dans peu de temps et un petit rendez-vous hebdomadaire avec mon SerialKiller préféré, à l'instant!

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

samedi 4 décembre 2010

Et voilà!

Voilà que mes réalités se rencontrent et que le choc s'installe. Aujourd'hui, ma journée avait bien commencé, je portais le chapeau de maman, préparant mes minis pour l'école, et ma grande pour une journée de Girlzzz. Cette dernière partie, m'assurait une provision de zénitude dont j'aurais besoin pour traverser la fin d'après-midi.

Puis j'ai passé une très belle journée, avec les Girlz, réglant quelques courses capitales. Ce fut enfin le retour au Cocon, où une première surprise désagréable m'attendait. Mon Frérot ayant voulu me faire plaisir, m'avait commandé LA cafetière rêvée, elle pouvait me concocter assez de café pour recevoir LaFemmeChat AVEC mon GéantVert, ce qui n'est pas peu dire. Malheureusement, la description indiquée, n'était pas représentative de la réalité. Quand je parle de Tasses, dans ma tête, ça veut dire la mesure tasse... pas le contenant, surtout quand celle utilisée pour faire la mesure se trouve être une tasse à capuccino... Jolie, mais bien trop petit pour satisfaire une Vraie soif de caféine!!

Mais bref, ce n'était pas la fin du monde, l'intention était bonne et l'erreur ne vient que de notre naïveté. Puis vint le grand coup, celui où mon chapeau de mère se renfonça sur ma tête. Mon mini avait encore passé une journée plus que terrible à l'école. Plutôt que de se calmer, les choses s'enveniment de jour en jour et cela me terrifie de plus en plus.

Moi qui étais ébranlée, qui ne savais plus quoi penser, surtout quoi faire, je devais me préparer à aller à un souper de Noël, ce qui ne m'intéressait plus du tout. Mais je ne me voyais pas annuler à la dernière minute et me voyais mal donner comme raison que mon fils avait mal agit à l'école. Je suis donc partie, enfilant mon autre chapeau, celui de conjointe de verdure.

À ce souper, j'ai tout de suite trouvé l'écoute dont j'avais besoin, juste au moment où j'allais m'effondrer. Puis une fois de retour sur mes pieds, j'ai eu la chance de faire de belles rencontres et de partager ma table avec quelqu'un qui comprenait. Qui comprenait réellement ce que je vivais, car pour le comprendre, il faut porter les mêmes chapeaux que moi.

Car si je porte deux chapeaux, mes minis aussi en portent plus d'un. Ma petite TomateAtomique, tout petit garçon qu'il est, porte le chapeau de petit garçon trop plein de vie, celui du trouble de langage, celui de bébé de la famille, et surtout... celui de fils de son père. Être un enfant de verdure, ça signifie parfois avoir une belle vie de famille, du temps tous ensemble, des voyages, du cocooning à souhait... mais ça signifie aussi devoir laisser partir son père au loin, si loin que l'on ne sait pas où il est réellement. Ça veut dire tenter d'accepter l'incompréhensible et ne pas savoir comment. Ça veut dire avoir le coeur en miette, mais devoir continuer à vivre, sans lui, sans savoir quand exactement il reviendra.

Ce soir, j'ai compris que mes réalités venaient de se frapper de plein fouet... je suis une mère Et une conjointe de verdure... mère d'enfants de verdure... TomateAtomiqueFilsDeGéantVert...

J'ai beau vouloir être la meilleure mère du monde, je ne dois pas oublier qui sont mes enfants. Cette constatation me donne espoir, ces réactions sont normales et arrivent sans crier gare. Je devrais arriver à faire mon travail; aimer, rassurer, expliquer, guérir et guider mes minis. Heureusement, je ne suis pas seule, j'ai autour de moi tout plein de personnes prêtes à écouter, à partager et à me soutenir.

Puis pour conclure la journée, j'ai enfilé un tout nouveau chapeau, car la Valeur de mon Homme a monté, son nom est maintenant ChefGéantVert! Félicitation mon chéri, nous pouvons enfin dire que nous sommes fiers de toi ;p

Sur ce, je vous dis peut-être à demain!

jeudi 2 décembre 2010

Et la Tornade

J'ai probablement eu un pressentiment concernant ma Tomate en le rebaptisant Tornade hier. Le pauvre mini trop heureux de la vie et intolérant face à toute restriction s'est littéralement transformé selon ma prédiction involontaire, en la Tornade qu'il peut être, mais à l'intérieur de sa classe, ce qui est «Inacceptable» bien entendu.

Je croyais avoir une période de paix plus longue que deux jours, mais il semble que passer trois jours avec lui par semaine, est déjà trop pour la Miss. Projet de ma part en ce moment, sauter lundi prochain, en attendant de revoir l'équipe et réfléchir en groupe à la prochaine étape.

Sur une note plus positive, la réunion avec LaReineDuCiseau a bel et bien eu lieu, je n'en revenais simplement pas de cette surprise de la vie, qui venait tellement au bon moment. Ma crinière était en piteux état, son intervention était nécessaire et tellement appréciée! LaFleurDesChamps trouve que sa mère a l'air d'une ado avec sa nouvelle coupe... Cool!

Sur ce, encore une fois, après avoir attendu l'Homme du bout du monde, c'est l'heure pour moi de vous dire peut-être à demain.

mercredi 1 décembre 2010

Le calme APRÈS la tempête

Après une longue fin de semaine remplie au bouchon de tant de belles choses, assaisonnée de certains moments moins que palpitants, pour cause de mini exaspérant, la semaine débutait en tempête. Tout pour accompagner le beau tapis blanc du décor, le vent soufflait violemment sur ma vie. Il fallait traverser la journée en un morceau, et avec du support, ce fut réussi.

Puis, une fois cette journée derrière, le calme, deux jours sans drame, sans stress majeur, rien de mieux pour retrouver une certaine zénitude. Le reste de la semaine s'annonce tout aussi calme, il est bien certain que notre TornadeAtomique pourrait bien faire chavirer cette accalmie, mais pour le moment, je profite du silence et des beaux moments qui s'annoncent.

Je continue cette série de moments calmes demain matin, en allant me gâter avec une séance beauté de la crinière, ce qui ne sera pas du luxe. Après une pause de plus de deux ans, il était temps de reconfier ma tête à quelqu'un de confiance.

Et vendredi, on continue avec une journée magasinage avec ma petite MissJo, réapprendre à magasiner, un nouvel objectif dans ma vie. Il le faut bien, maintenant que l'Homme n'est pas là pour m'accompagner dans la quête des cadeaux.

Sur ce, maintenant que j'ai eu mon moment conversation avec Mon GéantVert, je peux aller déposer cette tête à la crinière épuisée sur l'oreiller. Je vous dis donc peut-être à demain.

lundi 29 novembre 2010

Voilà, c'est fait.

Ma grosse journée stressante, angoissante et chargée, est enfin passée. Elle a beau être passée, et j'ai beau avoir survécu, il me reste quand même un beau mal de dos pour me la rappeler.

La rencontre scolaire était aussi pire que je le craignais, au départ, ça ne s'annonçait pas bien du tout. Après bien des réactions de mon côté et de celui de mes fidèles accompagnatrices thérapeutes, nous sommes reparties avec un peu plus d'espoir. Mon plus mini progresse, pas assez vite au goût de certaines personnes, mais il progresse, ce qui, personnellement, fait mon bonheur.

Un mini différent, si différent mon plus mini, que ça demande des ajustements, de nombreux efforts de compréhension, de la patience et tellement d'amour. J'en ferai une partie, j'ai la chance d'avoir toute une équipe pour me soutenir, et merci, merci à ces merveilles sans qui je ne pourrais jamais passer à travers tout ce qu'implique la réalité de mes mecs minis. Même si j'en fais une partie, il en reste beaucoup à faire et bien de l'aide à aller chercher.

Il y aura tellement d'explications à donner, sur le fonctionnement de ce mini si particulier, j'en suis bien surprise, mais ça explique un peu tous les problèmes qu'il rencontre depuis septembre. Si les attentes face à ce qu'il peut faire sont hors de sa portée, ce n'est rien pour lui faciliter la vie.
Donc, à partir de maintenant, mon mini aura une journée sans école chaque semaine, question de couper la semaine en deux. En jumelant cette journée avec celle des thérapies, je sauve aussi le couraillage à gauche et à droite et je m'offre une série de journées avec mon tout dernier mini. C'est presqu'un cadeau que je m'offre.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain, et espère me lever demain, le dos libéré de cette douleur.

dimanche 28 novembre 2010

Belle fin de semaine, mais...

Mais... La maman est crevée. Je n'aurais pu demander bien plus que ce à quoi j'ai eu droit au cours de cette fin de semaine. Un long congé de quatre jours, agrémenté de rencontres d'amis proches et de connaissances que l'on voit vraiment plus rarement. Conversations téléphoniques avec deux êtres éloignés géographiquement, mais toujours aussi importants. Visionnement en rafale de tous les films de notre série de sorcellerie adorée, conclue par une sortie au cinéma pour voir le plus récent. Soupers entre amies, cafés bien accompagnés et en plus, la fête d'un mini neveu qui aura 4 ans cette semaine.

Toute cette belle fin de semaine m'a menée à ce dimanche, qui se termine enfin, alors que je ne suis que tout simplement épuisée. Je crois, que plus que les activités et le fait de m'être couchée très tard, cause de souper trop tardif, c'est la rencontre qui m'attend encore une fois, à l'école du plus mini, demain, qui est la cause de cet épuisement. Car je le sens plus dans ma tête, que dans mon corps, si j'écoutais ma tête, je serais au lit depuis déjà une heure... ce qui n'est pas du tout dans mes plans.

Impossible d'oser me coucher si tôt, car je veux passer par dessus, je veux reprendre le contrôle de la fin de ma journée, je veux me coucher satisfaite et non défaite. J'espère aussi une autre conversation virtuelle avec mon GéantVert, et je sais aussi, que malgré le fait que cette journée s'annonce redoutable ce soir, demain soir, elle sera derrière.

Sur ce, je vais essayer de profiter de cette soirée, bien que crevée, et vous dis peut-être à demain.

vendredi 26 novembre 2010

Une semaine de moins!

Voilà, une semaine et notre routine est déjà installée. Si j'oublie tous les tracas qui se rattachent à la vie scolaire de mon plus mini, le reste va très bien. Le long congé de fin d'étape n'aura pas fait de tort finalement, nous permettant en plus de profiter de ces belles journées en extra pour réécouter la série de sorcellerie fantastique, mais tellement trop longue pour une simple fin de semaine.

Dans quelques heures, ma MissAvocate favorite arrivera pour une fin de semaine de magasinage, cinéma, soupers et jasette. Ce qui ne fait que rendre ce marathon Sorciers encore plus plaisant, car elle partage avec nous cette folie, et est toujours la partenaire cinéma idéale. J'aurais bien aimé aller voir ce 7e film en compagnie de l'Homme de ma vie, mais il préférait profiter de sa dernière nuit pour dormir.

Ce matin, j'ai affronté la quasi tempête pour aller poster des colis pour mon GéantVert. Ses petits cadeaux de Noël, lui qui ne sera pas avec nous cette année. Ce n'est pas grand chose, mais il aime toujours recevoir ces petits présents, aussi petits soient-ils.

La pseudo tempête que nous avons eu le plaisir d'avoir aujourd'hui, a été suffisante pour mettre notre vie en péril. Nous sommes passés à un cheveux de nous faire foncer dedans par un chauffard trop pressé, qui s'est retrouvé en totale perte de contrôle. Que ça annonce bien pour le reste de l'hiver!

Sur ce, une belle fin de semaine de magie et d'amitié m'attend, je vous dis donc peut-être à demain.

mardi 23 novembre 2010

TooFar pour un téléphone!

Voilà, mon GéantVert est rendu à bon port, tellement loin, que le lien téléphonique est tout à fait terrible. S'il y a une chose dont je peux facilement me passer, c'est de ce supplice du téléphone sputnik. Il ne reste plus qu'à savoir si le lien virtuel sera possible et sous quelles conditions.

De notre côté de la planète, les rapports d'efficacité scolaire des grands sont arrivés. Notre grande FleurDesChamps, comme à son habitude, excelle partout. Une merveille que de recevoir ce rapport, surtout le commentaire qui s'y rattache toujours. Une fierté toujours aussi émerveillante. Pour notre NounoursPremier, malgré toutes ses difficultés côté langage, on peut voir qu'il n'est pas bien loin de sa grande soeur. Mis à part ce que l'on sait difficile pour lui, toutes les autres matières sont superbes, au dessus de la moyenne, tout comme sa soeur.

Pour le plus mini, rien de son côté, probablement parce que sa Miss attend que j'aille la rencontrer, ce que j'aurais préféré éviter. Je peux le dire simplement, j'ai bien eu ma dose de rencontres déprimantes, culpabilisantes et frustrantes en ce début d'année dont je me serait passée.

Ma réalité cette année, j'ai dû laisser partir mon mari au loin, et pour tellement longtemps, je suis donc seule maître à bord de notre Cocon, pour tout. Mon grand Nounours n'a plus de suivi au publique, ce qui implique que je me retrouve seule à gérer tout ce qui entoure ses besoins particuliers, avec toutes mes peurs et toutes mes incertitudes. Mon plus mini a fait son entrée dans un monde qu'il a du mal à comprendre, il découvre un langage différent du sien et des règles qu'il ne sait pas respecter. Encore là, je suis seule à prendre les notes, à recevoir les critiques et aussi seule pour combler son besoin d'amour et de stabilité. Ces derniers points sont facile pour moi, mais les premiers, je m'en débarrasserais bien.

J'ai un beau gros quatre jours de congé avec mes minis à partir de jeudi, au programme, une série de sorciers fantastiques, en rafale, la visite d'une amie exilée au FarNorthEast et tout plein de colleux, de Divan et souhaitons le, plein de conversations virtuelles avec mon Amoureux exilé, lui aussi, au TooFarFromUsEast.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain

dimanche 21 novembre 2010

Les pieds au sol

Ça y est, nous avons tous retrouvé le sol sous nos pieds, au sens propre, comme au figuré. J'ai retrouvé l'équilibre entre mon corps, mon coeur et ma tête, ils refont bon ménage. Le premier contact virtuel est enfin établi, pas trop d'attente de ce côté. Nous aurons été un peu plus de 24 heures sans nouvelles, puis nous sommes de retour à notre réalité.

Ici, l'arrivée de la neige, qui souligna merveilleusement le premier réveil sans notre GéantVert, m'a beaucoup aidé à me sentir «dedans». J'aime le fait que l'absence commence pendant l'hiver, car c'est pour moi une période naturelle d'hibernation. J'aime le confort de mon cocon pendant cette saison de neige et de froid. J'aime m'installer au chaud, et admirer la beauté du décor qui m'entoure. Nous ne sommes pas vraiment une famille de sports d'hiver, nous sommes plutôt des poissons.

Et quoi de mieux que l'hibernation pour représenter l'attente du printemps? Je ne pouvais pas demander beaucoup mieux. Ce que je préférerais, toutefois, ce serait que son retour ne se fasse pas une fois tout l'été traversé, car là, je risque de trouver le temps lourd et pénible. Si cette réalité se confirme, je n'aurai d'autre choix que de trouver une façon de passer à travers sans trop m'en faire et trouver une façon de rendre l'été magique pour les minis.

Au moment même où j'écris ces lignes, il me parle sur msn, quelle invention bénie des dieux que cet internet qui nous garde unis, malgré toute cette distance.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain, et vais parler avec mon Homme!

samedi 20 novembre 2010

Reprendre

Hier, j'ai perdu beaucoup, surtout, le contrôle, ce que je déteste. J'aime savoir où je m'en vais, ce qui m'attend, et hier, c'était la journée où c'était impossible.

Hier, je l'ai regardé partir, je le savais déchiré, entre sa fierté d'aller faire ce qu'il aime, sentir qu'il fait une différence, et la douleur de se séparer de ce qu'il a de plus cher au monde. Je sais que s'il pouvait, il nous garderait près de lui, toujours. Mais il aime ce qu'il fait là bas, il n'y va pas par obligation, il y va car il y croit. Parfois, il se laisse embarquer dans la peur de la fatalité, il laisse les commentaires des autres se faufiler dans son esprit, mais son désir profond d'y aller et d'être au côtés des autres Verdures ne se cache jamais bien loin.

Moi, je suis fière de rester derrière et garder le fort. J'étais fière, de le regarder, à travers mes larmes, alors que, souriant, il serait les mains de confrères et ex-verdures, venu saluer leur courage avant le grand départ.

Je suis fière d'être la partie qui servira de pont entre lui et ses minis, je suis fière de mon Homme.

Ce matin, je reprends le contrôle de mes émotions, la vague de larmes est passée. Ce matin, je commence ma vie d'Absence et la première neige salue mon hibernation symbolique d'excellente manière.

J'aurai en plus la chance d'avoir la visite de deux de mes cocottes, qui ont partagé avec moi la toute première Absence. Cette fois, je suis la seule à voir l'Homme de ma vie partir, mais je sens qu'elles sont nombreuses à partager le poids de cette aventure avec moi, même si leur Homme est à leur côté, où qu'elles ne partagent plus cette réalité de conjointes de verdures.

Sur ce, je vous dis probablement à demain.

vendredi 19 novembre 2010

Sablier

On a vu les jours s'écouler, trop rapidement dans ce sablier du temps ensemble. Maintenant que tous ces grains sont épuisés, c'est la pause. Le néant, et j'ai la nausée, je sens mon coeur battre, mes yeux pleins d'eau, à l'idée que ce qui était si loin, est maintenant enclenché.

Notre périple est maintenant commencé, et tout ce que j'attends, c'est qu'on se retrouve ici, sur ce web qui nous réuni toujours. Je me sens dans le vide, impuissante, même si ma tête sait la logique, même si nous avons déjà vécu cette Absence... mon coeur et mon corps sont perdus.

Un appel, un email, une conversation, la moindre connection virtuelle et tout devrait se replacer. Je sais que c'est la seule chose dont j'ai besoin pour retrouver l'équilibre...

Les minis de leur côté, vont très bien, ils n'ont pas encore pleinement conscience que c'est commencé.

Sur ce, je vais tenter de retrouver mon équilibre et vous dis peut-être à demain

mercredi 17 novembre 2010

De moins en moins

De temps, de derniers, encore beaucoup de larmes à verser et trop peu de mots pour m'exprimer.

Ils ont tous eu leur journée avec papa, demain, j'aurai ma journée, ma dernière journée, avec mon Homme...

Je me sens fatiguée, dépourvue, face à cette inévitable journée. Mais bientôt, je pourrai aussi dire qu'enfin, c'est commencé, car pour finir, on doit bien commencer!

dimanche 14 novembre 2010

Cocon de Noël version Absence...

Quand on regarde notre calendrier tout coloré, on a tendance à croire que Noël n'arrive qu'en décembre. Notre habitude familiale, était de faire appel à la merveilleuse CocotteMagique, début décembre, histoire de ne pas l'avoir fait travailler autant pour trop peu de temps. Mais jamais avant décembre, histoire de ne pas être écoeurés avant Noël, aussi, parce que novembre n'est pas très souvent blanc, ce qui rend les décos un peu hors contexte.


Cette année, je n'ai pas eu le coeur de garder la tradition, je ne pouvais envisager de faire appel à la CocotteMagique sans notre Homme, pour un simple petit deux semaines trop tôt. Pour la première fois de ma vie, j'ai décidé que novembre était bien acceptable pour s'occuper de mettre un peu de magie dans notre décor.


En 2007, j'avais dû me passer de lui, et Noël s'était déplacé en janvier, parce qu'attendre deux semaines pour pouvoir le fêter avec mon GéantVert, ce n'était rien. Cette fois, je voudrais bien le devancer d'un mois et quelques jours, mais ce n'est pas trop possible. Nous avons tout de même encore quelques jours pour savourer cet esprit des Fêtes qui habite maintenant notre Cocon. Feux de foyer, musique de Noël et bonheur en famille.


Nous avons probablement eu notre dernier souper avec certains de nos amis, vendredi, ce soir, ce sera probablement le dernier souper avec la famille. Cette semaine, chacun des minis aura une journée d'école buissonnière, question de passer de bons moments seuls avec nous, un petit privilège pour tout le monde. Puis une dernière journée où tout le monde restera à la maison, alors que je retiendrai mes larmes avant d'aller le laisser partir.


D'ici là, c'est Noël au Cocon.

vendredi 12 novembre 2010

Les derniers

Les derniers moments, sont les plus difficiles pour moi. Lorsque je peut tout appeler «dernier», je me retrouve, chaque fois, avec une boule dans la gorge. Ça y est, l'heure des derniers est justement arrivée. Je ne sais pas encore si je me mettrai à pleurer à de nombreuses reprises comme la dernière fois, mais hier, une vague est montée jusqu'au bord de mes yeux.

Nous avons encore plein de choses à faire, presque toutes plaisantes, avant son départ. Mais, départ il y aura, et ça, c'est incontournable. Je suis encore un peu sous le choc de la durée prévue pour cette Absence, mais je sais bien que je réussirai à la traverser. Rien ne m'oblige à trouver cette nouvelle réalité bien drôle par contre.

La dernière fin de semaine me donne l'impression de se préparer à être trop courte, elle que je voudrais infinie...

Tous ces derniers, je me dois de les savourer et voilà, c'est le flot qui arrive.

Je ne sais trop combien de fois je viendrai ici pendant cette dernière, mais je sais que bientôt j'aurai bien des choses à raconter, car il ne sera plus là pour vivre notre vie, je l'écrirai pour lui, pour vous, au quotidien. J'essaierai de transmettre nos moments de magie, les bonheurs que l'on conservera, les vides que l'on découvrira et les projets qui nous aideront à traverser cette période particulière de notre vie à nous.

Pour nous, pour garder ce lien virtuel, pour garder ma tête bon état.

Sur ce, je savoure du mieux que je peux et vous dis... à bientôt.

mardi 9 novembre 2010

Il était une fois...

Une petite famille vivant au coeur d'un cocon, toujours en évolution. Une famille faisant face à de nombreux obstacles, au quotidien, tout comme par surprise et même ceux de l'Absence.

Cette famille, savourait les congés, adorait améliorer son cocon, tranquillement pas vite. Ils aimaient se retrouver, tous ensemble, sur LeDivan, à se souvenir que ce qui compte réellement, c'est la présence et la chaleur des quatre autres tout autour.

Ils vivaient de projets, de rêves, se nourrissaient de bisous et de colleux, de tapes passionnées sur les fesses et de croques dans le cou.

Ils savaient oublier l'Absence, ils travaillaient fort pour la préparer. Et le trop peu de temps qui leur restait, ils en faisaient le plus et le mieux possible.

Ils traversaient l'Absence, comme un funambule au dessus du vide, fixant son but ultime, le moment où ils auront tous les cinq les pieds sur le même sol.

Cette famille, c'est la mienne, elle vit, elle se prépare, et bientôt, ce sera le grand départ. Que restera-t-il à vivre, à faire, une fois notre GéantVert envolé? Il restera à garder le rêve et les projets vivants. Il restera à maintenir ce lien, maintenir ce que nous sommes, pour que tous ces mois ne fassent pas les ravages possibles.

Sur ce, LeDivan nous appelle justement, je vous dis donc peut-être à demain.

lundi 8 novembre 2010

Mam in the City

Je suis une Mam, j'étais «In the City», deux jours pour moi, pour mon projet, une pause de la routine, une occasion de partager avec d'autres Mams, et j'en ai profité.

C'était aussi l'occasion pour GéantVert de passer un peu de temps seul à la barre familiale, alors que de mon côté, je pouvais décrocher, autant que ce puisse être possible pour une maman comme moi.

L'évènement était bien organisé, c'était beau, c'était à l'image des Mams, féminin et convivial. C'est facile de se sentir à sa place, quand toutes celles qui nous entourent vivent sensiblement la même réalité que nous.

Les repas étaient de réels festins, la chambre était parfaite, s'offrir ce colloque, c'était s'offrir toute une belle fin de semaine. Chargée, fatiguante, mais tellement agréable et à répéter. On en ressort ressourcée, avec une vision renouvelée de ce qu'est notre Projet et inspirée à souhait.

Bien entendu, à mon retour, tout ce que j'ai en tête, c'est le temps que j'ai manqué avec ma famille, mais je le referai, avec plaisir.

Maintenant, de retour à la réalité de ma vie à moi, j'ai envie de prendre le temps de prendre du temps pour moi, mais avant, je vais prendre le temps de voir s'écouler les derniers jours avec mon GéantVert. Le nombre de jours restants est de moins en moins grand, plus que 11 jours avant le grand départ.

Sur ce, je vous dis donc peut-être à demain.

mercredi 3 novembre 2010

Batterie émotive rechargée

Il n'en faut pas plus qu'un congé de thérapie pour un déjeuner avec des amies, un congé de soirée pour un dessert avec d'autres Conjointes, pour recharger mes batteries. Ces deux congés, offerts avec gentillesse par mon GéantVert, simplement par l'intention, me faisaient du bien.

Je me sens de retour sur mes pattes, prête à affronter ce qui s'en vient, avec mon habituel regard positif. Il ne me manque qu'une chose, avoir dit bonne nuit à mes minis, mais ça, j'ai encore tout plein de soirs pour le faire.

J'ai déjeuné avec quelqu'un qui me manque, j'ai retrouvé un cercle de compréhension qui me manquait plus que je ne le croyais, j'ai retrouvé l'énergie émotive qui commençait à me manquer.

Je vais profiter de cette fin de soirée et probablement aller au lit, un sourire dans la tête.

Parce que je ne suis pas seule.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

Calendrier tout en couleurs

Hier, je me suis armée de crayons de couleur, et j'ai pris d'assaut mon calendrier. J'avais besoin de voir plus concrètement l'année qui se présente à moi, à toute ma famille. J'ai commencé par le tout premier moment marquant de cette année, le GrandDépart de GéantVert pour le TooFarFromUsEast.

Accompagné d'un décompte nous y menant, plus que 16 jours déjà, je l'ai identifié, j'y ai mis tout mon coeur, pour qu'on ne puisse plus regarder ce mois de novembre sans y penser. Puis par la suite, pas de décompte de dodos, ce serait trop... Nous compterons plutôt les jours passés sans lui. Je me suis amusée aussi à mettre en beau gros rouge, tous les jours de congé que nous aurons à quatre, sur un total de 188 jours sans GéantVert, les minis auront 82 jours à la maison avec moi. Ils auront 106 jours d'école et lors de son redépart pour le TooFarFromUsEast, il ne leur restera plus qu'une semaine d'école avant les vacances d'été. Ce dernier point est le plus décourageant de tous, car il signifie que l'on devra fort probablement passer toutes les vacances sans lui, pour la toute première fois de notre vie.

Sur ces 106 jours d'école, je me demande combien de fois je déciderai de garder le plus mini avec moi, combien de fois sa Miss se plaindra de ne pas être en mesure d'enseigner avec un enfant comme lui. Combien de reproches il se fera faire, combien de fois il se fera sortir de la classe... Je me demande aussi quand elle comprendra que je n'ai rien à voir avec la résolution de son problème.

Trouverons nous l'année longue et pénible? Est-ce qu'elle passera, au contraire, plus vite que jamais? J'aimerais beaucoup mieux ne pas voir passer cette année, me retrouver à la veille de 2012 et que toute cette aventure soit loin derrière nous.

Une entrée à l'école plus qu'ardue, tant pour le mini que pour ses parents, une Absence et tout ce qui l'entoure, plus longue que prévue, plus déconcertante que d'habitude, 2010 n'aura pas été de tout repos, qu'en sera-t-il de 2011 qui pointera très bientôt le bout de son nez?

Des tonnes de questions, un stress qui ne baisse pas assez vite à mon goût et une envie de baisser les bras qui vient par vagues de frustrations, de temps en temps. Mais ne vous inquiétez pas, mon caractère ressort toujours à temps, avant le découragement. Rien ne m'empêchera de grogner de mon côté et probablement, de m'offrir plusieurs lundi en amoureux avec mon plus mini. Juste pour nous, juste pour commencer la semaine en amour plutôt qu'en reproches.

Les X apparaîtront si vite sur le calendrier, qu'un beau matin, je viendrai vous écrire que je vous quitte pour un certain temps, voyage en famille oblige, et que cette famille, comptera enfin ses 5 membres officiels!

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

lundi 1 novembre 2010

Toute qu'une fin de semaine!

Qu'il est bon, ce café du lundi matin, savouré assise à mon bureau, pendant que mes deux clones d'hommes s'amusent. Après une fin de semaine très longue et très chargée, accompagnée de la fatigue d'un rhume envahissant, j'ai décidé de garder mon plus mini avec moi et mon GéantVert a déjà terminé sa toute dernière journée de travail sur ce continent.

Dans exactement 18 jours, nous irons le reconduire et ce sera six pages de calendrier que l'on devra tourner avant son retour en vacances. Les rumeurs de prolongation se font intenses, au point de reporter son premier retour d'un mois, je n'ai pas trop hâte de voir à quel point le retour final sera reporté. Passer l'été au complet sans notre Homme, c'est quelque chose qui ne me sourit pas trop... Une étape à la fois, avant de paniquer, nous allons profiter des jours qu'il nous reste, puis ensuite, une page de calendrier à la fois.

L'Halloween a été une belle façon de camoufler la petite fête que j'avais organisée pour souligner son départ prochain. Il n'y vit que du feu, jusqu'au moment où je lui ai dit qu'il devait bien commencer à se douter que l'on n'était pas là simplement pour fêter l'Halloween. Il quittera, avec dans ses bagages, un calendrier personnalisé, avec pour chaque mois, une photo de nous et des messages d'amour et d'amitié éparpillés à travers les jours et les mois. Je mijotais mon plan depuis un certain temps, il était donc bien étonné d'y trouver des messages d'amis, telle LaFemmeChat, qui n'étaient pas présents ce samedi, mais avaient eu l'occasion de laisser leur trace lors de leur dernière visite.

Fin de semaine de rhume, de fêtes, de réception et de promenade au froid, à la quête de bonbons pour les minis, qui avec leurs nombreuses occasions de se déguiser, se sont amusés à modifier leurs déguisements quelques fois.

Sur ce, je retourne profiter de ce beau matin tranquille avec mon très grand et mon très petit homme et vous dis peut-être à demain.

jeudi 28 octobre 2010

Supportons nos troupes

Trop facile d'oublier, trop facile de faire comme si ce n'était pas vrai, trop facile de dire que ça ne sert à rien et que ce n'est pas de nos affaires. Pour tous ceux qui l'ont vécu, pour tous ceux qui y retournent bientôt, pour tous ceux et celles qui restent derrière, conjoints, conjointes, enfants, parents, amis... Parce qu'ils mérite au moins votre respect. Souvenez-vous!

C'est jeudi, on se confesse!

Et voilà, de twitter au blog, c'est le jour de la confession! Oui, je le confesse, «Je ne suis pas rancunière, mais j'ai parfois la mémoire longue!» Et je devrais aussi ajouter que je peux me fâcher, selon la confrontation. Disons plus clairement que si j'ai du temps pour digérer et que les choses se font en douceur, tout ira bien, je peux même me faire avoir. Mais si je me sens attaquée, si j'ai un service de merde en plein dans ma face, ça risque de mal tourner... pour les autres!

Il y a, quelque part, un livreur qui ne connaît pas sa chance. Si je n'avais pas été dans ma chambre à plier du linge, me retenant de ne pas descendre avant que THE FRIGO soit entré et presque en place, alors que lui, disait tout bonnement à mon trop gentil de mari qu'il savait depuis le matin qu'il ne pourrait pas entrer THE FRIGO, parce que les portes n'avaient pas été enlevées préalablement... Il ne sait pas ce livreur, la réaction qu'il aurait provoqué chez moi... Je peux vous dire que les mots qui sont sorti de ma bouche lorsqu'après avoir entendu la porte se refermer étrangement trop tôt, j'ai appris le ridicule de la situation, n'étaient pas de très beaux mots, de véritables défoulements buccaux, gencives serrées!

Il faut être professionnel rare pour ne pas contacter le magasin, ni les clients, qui auront poiroté pendant près de trois heures à attendre la livraison, après avoir préparé la cuisine, démonté des meubles, déplacé le précédent frigo dans une pièce qui N'EST PAS la cuisine. Ils savaient depuis le matin, la livraison était prévue pour le soir et ils n'ont rien fait pour réparer l'erreur qui avait été commise... par qui, on s'en fout pas mal, ils auraient eu bien assez de temps pour faire quelque chose! Nous, ce qu'on veut, c'est que THE FRIGO arrive, qu'il soit installé à sa place, on le voulait hier et on est déjà le lendemain, et peut-être que ça ira plus loin, parce que là, là, LA MADAME EST PAS CONTENTE!

On peut se souvenir de l'été dernier, où un autre livreur, moins chanceux, avait fait face à la furie de la femme qui ne se laisse pas traiter comme une moins que rien. Un petit bs baveux qui pense m'intimider, ça ne me fait pas peur, ça déclenche plutôt un ouragan auquel ils n'ont pas envie de faire face. On se souviendra qu'il est reparti avec sa livraison et que cette fois, c'était parce que j'en avais décidé ainsi et qu'un appel avait suivi. Et LeDivan est maintenant bien installé, là où il devait aller, livré par un autre livreur, qui en plus d'être poli et de savoir ce qu'il faisait, n'était pas trop difficile à regarder. ;)

Alors voilà de ma confession, ils ont intérêt à remédier à la situation rapidement, car sinon, tout comme chez FuturScrap et CityBandits, nous ne remettrons plus les pieds et leur ferons une très belle publicité! Triste, parce que le service en magasin avait été très bon.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

mercredi 27 octobre 2010

Période d'émotions

Depuis toujours, dans ma tête, les années suivent la période scolaire, donc lorsque je parle de l'année dernière, de cette année, la séparation se fait en septembre. Avril est donc pour moi l'année dernière et le début d'année, je suis en plein dedans. Ce qui vous explique donc ce qui suit.

Cette année, nous avons tout un début d'année chargé en émotions. Pas toujours plaisantes à relater ici, malgré que ce soit mon meilleur exutoire. Tout d'abord, notre Homme, notre GéantVert, nous a quitté à la fin août, pour aller se préparer à l'interminable Absence qui s'en vient rapidement. Son retour aussi, vient nous donner un peu de bonheur, mais sans oublier qu'il sera de courte durée. Il y a aussi eu le début de l'année scolaire, apportant son lot incalculable de stress et d'émotions, avec l'entrée à l'école de MrTomate. Son Atomicité n'est pas un secret, elle l'est encore moins maintenant qu'il est à l'école.

Je sais vivre avec l'Absence de l'Homme, je sais vivre avec les horaires de fou une fois l'année scolaire commencée, mais tout ça entremêlé, ça me shake un peu, si je peux dire ainsi. Je néglige mon blog, je perds mes repères. Je suis coincée entre l'envie de vivre chaque moment à fond, et tous les petits problèmes, tous les facteurs de stress et le temps qui file.

Avec l'entrée à l'école du plus mini, je suis face à des réactions qui me mettent un poids incroyable sur les épaules, et le départ qui arrive si vite et pas tant que ça à la fois. On a encore du temps, mais il ne faut pas perdre de vue que le 19 novembre, il s'envolera et pour ne revenir que tellement plus tard.

Je suis tellement shakée de partout, que même ce que j'écris ici ne tiens pas trop debout. C'est un peu beaucoup comme ça se passe dans ma tête. J'essaie de garder la tête froide et de voir clair, mais la grisaille d'automne est un beau décor pour les émotions qui habitent mon âme en ce moment.

Bonheur d'être tous ensemble, tristesse face aux difficultés du mini et un je ne sais trop quel genre d'émotion face au départ pour lequel je ne fais pas de décompte. Je commence même à me demander si je ne vais pas éviter de faire un décompte pour son retour, étant si loin, le chiffre sera tellement... trop gros... Je ne sais pas, je ne sais plus grand chose présentement.

Je sais que je vais suivre les conseils d'une Conjointe d'expérience et de grande sagesse, vous pouvez aller la visiter ICI et faire de même!

Sur ce, je vous dis peut-être à demain...

vendredi 22 octobre 2010

Qu'est-ce que je disais?!?!

Ah, que je le sais, je dois être fatiguante avec ces petits messages de bonheur. J'ai, dans la vie, certaines convictions. Certaines plus fragiles, d'autres, plus profondément ancrées. L'une des fragile, se situe du côté spirituel. Dans mon coeur, je crois, mais mettre des mots précis sur ce en quoi je crois, c'est plus difficile.

Je crois que la difficulté vient du fait que toute ma vie, ce qui venait de la bible, qui était cité comme des certitudes je n'arrivais pas à y croire, parce que trop loin de la logique. Ça vient aussi certainement fortement du dédain que l'église et surtout un trop grand nombre de ceux qui la font rouler, provoquent en moi. Me plaçant en situation déchirante, entre un sentiment plus fort que ce que je peux expliquer et ce que je veux absolument rejeter.

Tellement difficile à expliquer, tellement triste qu'une base de beauté et de bonté, soit défigurée par ses artisans, par de stupides déclarations, jugements et des abuseurs dégénérés.

Assez pour ce qui est du côté sombre de la foi. Le but de mon texte est encore une fois, le bonheur. Le bonheur de traverser la vie, d'en apprécier les surprises, de les savourer, d'aimer sa vie simple, à sa façon.

Si j'écoutais certaines personnes que je ne suis pas capable d'entendre, je passerais ma vie à me plaindre. Je n'ai rien de parfait. Ni ma carrière, ni mon mari, ni ma maison, ni mes enfants, ni mon chien, ni mes amis, ni ma cuisine, ni mon corps, ni quoi que ce soit. On a tenté de me rentrer dans la tête, à coups d'insultes, que ce que je devais viser dans la vie, c'était l'excellence, sinon, à dieu le bonheur.

Je suis désolée, mais ma plus grande conviction dans la vie, c'est tout le contraire. Je crois que le bonheur se retrouve dans de milliers de petites choses, simples, imparfaites, mais qui font un tout près de la perfection, quand on sait l'apprécier.

Une autre conviction, c'est que moins j'en demande, plus j'en reçois. Je sais accepter les choses que je ne peux changer et God que j'apprécie les surprises qui m'arrivent sans que je les aie demandées.

La prochaine année, ne devrait pas être très évidente ici, non, car d'une famille de cinq, une personne manquera à l'appel, une place sera vide à table, une seule personne, moi, devra prendre en charge toutes les charges d'adultes dans la maison. Émotionnellement, le stress sera présent, presqu'en tout temps, la tristesse viendra souvent, les minis auront à travailler très fort pour comprendre cette réalité qui s'étirera.

Je pourrais donc me plaindre, dire que c'est trop, et blablabla et blablabla. Je ne peux même pas dire tout ce que je pourrais dire, car je ne suis pas comme ça. Moi, je n'attends qu'une chose, qu'il revienne. Pour que je survive à son Absence, aussi longue qu'elle puisse être, ce dont j'aurai besoin, c'est de le sentir bien. Et si je le sens mal, si je le sens triste, si je le sens perdu, je ferait tout en mon pouvoir pour l'aider à retrouver son équilibre, tout pour l'accompagner de loin, jusqu'à son retour.

Son départ était prévu pour le 13 novembre, mon seul regret, était de nous avoir volé notre dernière fin de semaine. Je m'en suis voulu, un peu, mais je savais apprécier tout le reste. Et je suis convaincue que c'est cette façon d'accepter et d'apprécier les petites choses, qui ouvre la porte toute grande à la venue de si belles surprises.

C'est notre façon d'apprécier les petits bonheurs comme s'ils étaient d'immenses bonheurs, qui rend la vie si belle. Nous avons six jours de plus, six jours qui me donnent la fin de semaine que je croyais avoir volé à ma famille. Six jours que l'on savourera comme six cadeaux inestimables.

Moins j'en demande, plus j'en reçois. J'ai un mari qui est prêt à tellement de sacrifices pour atteindre nos buts, il n'est pas parfait, notre couple n'a rien du conte de fée, mais nos objectifs sont les mêmes, nos forces son complémentaires et nous savons trouver le bonheur ensemble, au coeur de notre Cocon.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain, savourant le bonheur surprise de ses six jours qui reportent son départ au 19.

lundi 18 octobre 2010

Un vent d'Halloween

Le vent, il ravage fort ces derniers temps, rien pour nous faire oublier le temps qui file, l'hiver qui s'annonce et cette fête que l'on se plaît à célébrer en famille.

C'est hier, à travers crémage et tourtière, que la redécouverte des décorations s'est faite. La plus animée de la famille à ce sujet, est sans aucun doute, notre FleurDesChamps adorée. Elle rit même de mes préférences plus rigolotes que les siennes. Ce qui la fait s'exclamer de plaisir, c'est lorsqu'elle découvre une idée dégoûtante ou totalement freakante, qui me ferait plutôt grincer des dents et fermer les yeux de dégoût... D'où sort cette enfant???

Nous avons eu bien du plaisir à faire nos recherches en vue de la fête que l'on prépare. Encore un peu moins de deux semaines avant ce grand jour qu'elle attend depuis un peu trop longtemps selon moi... De mon côté, je persiste à préférer le sapin à la citrouille.

Étant donné la situation d'Absence, l'Halloween prendra des airs de Noël cette année, ce qui rendra la chose encore plus importante à nos yeux. Ce ne sont pas les minis qui se plaindront d'avoir trois jours de célébration de cette fête du bonbon, du déguisement et du frisson.

Et ce sera malheureusement ma dernière fin de semaine en famille... La suivante, je serai absente, à mon tour, ce que je commence à regretter sérieusement. L'idée de m'offrir ce petit boost pour mon Projet était bien intéressante, avant de réaliser qu'elle me volerait ma toute dernière fin de semaine en famille... avant tellement longtemps.

Le Treize Novembre viendra bien vite... trop vite peut-être...

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

jeudi 14 octobre 2010

Moins de temps

C'est un bon résumé, j'ai moins de temps... Moins de temps seule, depuis le retour de l'Homme, loin de m'en plaindre, je profite. Moins de temps devant nous, surtout, car les jours nous filent entre les doigts et je dois faire un effort pour les regarder filer, pour en prendre conscience, avant qu'ils ne soient déjà du passé.

Le Cocon est de plus en plus prêt à l'hibernation, bientôt, ce sera le sort de LaBagnole qui sera réglé. Un Homme décidé et en congé, ça en fait bouger des choses. Mais déjà demain, ce sera terminé pour ce qui est du congé. Retour à un travail dont on se serait passé, la dernière fois, son départ coïncidait avec la fin de ses vacances d'été, il avait donc été en congé tout un mois avant de quitter. Cette fois, ce sera une réalité moins fantastique.

Qu'allons nous faire des dernières semaines? Qu'est-ce qu'il ne faut pas oublier, qu'est-ce que l'on devrait mettre en priorité? Tellement de choses à penser, à décider et à faire, avant ce départ qui arrivera si vite. Il y a toujours les rénos, qui sont centrales au Cocon, puis les voyages, les repas en famille et entre amis, les sorties que l'on veut faire avec les minis et nous... Si on se trouve un tout petit coin dans cet horaire chargé.

Mais d'autres sujet nous occupent aussi, le retour n'arrête pas la terre de tourner, l'école continue pour les minis, les thérapies et mon Projet aussi, qui doit garder une petite place dans mon horaire.

Les désagréments scolaires du mini ne sont pas résolus, pas encore. Je rêve du jour où il reviendra de l'école avec une fiche remplie de sourires, mais ce jour semble loin, mais je garde espoir, car je le connais mon mini, et je sais qu'il finira par s'adapter. Lentement, mais sûrement...

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

lundi 11 octobre 2010

Du fond de notre Cocon ou du bout du monde...

Il y a pour moi, au cœur de mon Cocon, entre l'Homme de ma vie et moi, une facilité à l'éloignement. Le fait que l'on se soit rencontrés grâce à la magie du web, explique probablement pourquoi nous arrivons si facilement à presque oublier la distance physique qui nous sépare plus souvent qu'à notre tour.

Il y a toutes fois de nombreux ajustements à faire lors des retours et au tout débuts de toutes ces absences, mais pour une fois le retour s'est fait tout en douceur. Par chance, considérant le fait que la Vraie Longue, incomparable Absence sera a notre porte très, très bientôt.

Je ne peux qu'espérer que notre facilité a vivre notre vie de couple et de famille virtuellement, sera suffisante pour traverser indemnes, ce qui menace de devenir plus long encore que ce que l'on craignait depuis le début.

Je m'accrocherai à mes attentes les plus minimales, qu'il puisse rester en contacte avec nous régulièrement, qu'il soit bien et qu'il revienne sain et sauf, peu importe quand cela puisse être. Parce qu'au fond, c'est ce qui compte vraiment.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

samedi 9 octobre 2010

Pause

C'est un intermède, des retrouvailles paisibles, qui font du bien à toute la famille. L'arrivée surprise et nocturne de l'Homme de notre vie ne s'est pas faite sans troubler certains coeurs. Tout d'abord, le Canin fut totalement hystérique, ne se pouvant plus de découvrir que son Homme était toujours sur terre, et de retour au Cocon. Puis le petit coeur de notre tout petit mini fut tout à fait bouleversé par sa découverte déconcertante en pleine nuit, du nouvel occupant de mon lit, au point qu'il n'osa lui adresser la parole avant le lever du jour. LaFleurDesChamps, quant à elle, s'est enfuie aussitôt que son cerveau lui a permis de prendre conscience que ce n'était pas son mini frère qui occupait la place de son père dans mon lit. C'est uniquement avec l'exclamation du Nounours, prévenu par sa soeur,de la surprise incroyable, que la plus grande et le plus mini, rassurés de leur bonne santé mentale, se sont enfin précipités à la suite de leur frère, au cou de leur GéantVert préféré. Il faudra bien guérir une fois de plus nos coeurs bouleversés dans un mois, mais pour l'instant, nous nous contentons de profiter de ce retour à notre vie de famille.


La longue fin de semaine de l'action de grâce était le moment parfait pour le retour de notre GéantVert. Nous donnant à tous, du temps pour se retrouver, et une raison de plus de rendre grâce cette année, alors célébrons! Les soupers entre amis et en famille seront les bienvenus pendant tout ce mois, ce mois de rattrapage, de remise en état, ce mois pour faire le plein de tout ce qui nous manquera, à lui et à nous pendant la trop longue Absence.


À la vitesse à laquelle notre Homme s'affaire aux préparations hivernales, elles seront terminées bien avant le moment de son départ vers le TooFarFromUsEast. La durée de cette Absence promet d'être assez redoutable, mais je choisis de ne pas m'en faire avant d'être rendue au bout de ce que je suis capable de prendre.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

mardi 5 octobre 2010

Le Sud au Coeur de l'Hiver?

On approche enfin de ce retour temporaire, attendu, autant que redouté. C'est comme un voyage dans le sud au beau milieu de l'hiver. On se libère du froid et de la neige pour une trop courte période, sachant que l'on devra y retourner, inévitablement.

Nous nous sommes habitués à notre routine, nous avons traversé la période d'adaptation, tout ce temps, visualisant la durée, ce retour début octobre. C'est ce retour qui rendait le tout plus facile, c'est ce même retour qui nous replongera dans la folie de se retrouver, de se réapprendre et qui nous conduira immanquablement à une nouvelle séparation, à une nouvelle période d'adaptation et cette fois, sans un retour prochain auquel s'accrocher.

On pourrait compter les heures avant le retour, mais ce serait avoir des attentes trop précises. Ce que l'on sait réellement, c'est qu'il sera là pour la fin de semaine. Une longue fin de semaine en famille, cette fois, elle me paraîtra moins longue.

Les premières semaines de son Absence ont été assez follement remplies de mon côté. Maintenant que le calme est revenu, Lui aussi revient et ce viendra, par le fait même, la folie de se préparer à son Vrai départ. Préparer la maison pour l'hiver, préparer nos coeurs pour l'hiver le plus long jamais vécu ici. Un hiver complet sans jamais être réunis.

Maintenant que tout se calme, j'anticipe son retour, parce qu'il annonce son départ. Le temps a passé, tellement vite... L'automne est définitivement installée ça commence même à sentir la neige...

Sur ce, je tenterai de profiter du soleil des vacances sans trop penser à l'hiver qui nous attend...

lundi 4 octobre 2010

Petite histoire

Il était une fois, une toute petite fille, qui s'assoyait sur le bedon de son papa pour regarder le hockey... correction, pour regarder les Nordiques. Cette petite fille, avait souvent du mal à s'endormir, et cette difficulté dura très longtemps. Une chose marquera ses souvenirs, s'endormir au son des patins qui dévorent la glace, le tatata ta ta ta de la soirée du hockey, les voix des commentateurs au loin. Et ce souvenir fut celui qui lui revenait toujours, et le seul côté affectif qui demeura en rapport au hockey, une fois son équipe disparue.

Cette petite fille grandit et un jour, elle écoute une station de radio où parlent des hommes qu'elle n'apprécie pas toujours, un en particulier, semble manquer d'un petit quelque chose pour qu'elle sache être d'accord avec lui. Sauf que parfois... assez souvent, il témoigne de façon parfaite, des mêmes émotions qu'elle, côté politique souvent, mais surtout, surtout, en rapport à leurs Nordiques, toujours tatoués sur leur coeur. Il exprime cette impossibilité de virer capot et crier hourra pour le CH. Ce refus d'accepter cette unique option de partisanerie que les autres semblent tellement trouver facile et évidente. Elle trouve en lui un frère de coeur, au moins sur ce point, et elle commence à l'apprécier, tranquillement et en vient même à avoir hâte au retour de son émission matinale après de longues vacances.

Cette été, elle attendait ce retour avec impatience, mais ne pouvait s'attendre à ce que ces animateurs préférés étaient entrain de mijoter. Le premier sujet à leur retour était plus que parfait, et c'est avec une vague d'émotion, un grand sourire et les larmes aux yeux, qu'elle s'est empressée d'aller s'inscrire lorsqu'ils lancèrent enfin le nouveau fanclub, elle en devint la 3 608 e membre et fière de l'être!

Puis, une idée de fou fut lancée, par un autre homme, une petite réunion amicale sur les plaines, manifestation de leur souhait commun d'un retour des Nordiques... Toutes les pièces prennent place, parfaitement, tellement, que cet évènement devint plus grand que nature. L'idée de s'y rendre avec ses trois minis, sans l'Homme qui était pris au TrèsFarWest, était presque impensable pour elle. Chaque jour, elle entendait parler de l'évènement, elle savait qu'elle ne pouvait pas laisser passer cette journée sans le regretter. Elle devait prendre son courage à deux mains et foncer, pour elle, pour ses minis, pour faire sa part.

C'est fébrile, qu'elle a remplie sa voiture de ses minis, de TiteTante, de LaSoeurette et qu'elle a pris très tôt, le chemin d'un rassemblement magistrale. Ses animateurs préférés étaient là et plus la journée avançait, plus ses héros d'enfance arrivaient. Même que les minis ont eu la chance d'aller poser avec le grand Badaboum. Une marée bleue, un souvenir impérissable, l'initiative de Vrais de Vrais, capable de déplacer des foules... et plus encore.

Crevée, la nuit ne fut pas longue à venir, après toute une journée incroyable et un souper avec LaSoeurette, c'est la nuit dernière que la tension est redescendue, que tout s'est rejoué dans sa tête, les émotion, la folie de cette idée du retour tellement possible, tellement près qu'on y goûtait.

Merci à ces Vrais de Vrais, merci de nous aider à y CROIRE, merci de dire si haut, ce qu'on rêvait si bas. Merci aux fans du CH d'offrir leur appui, merci aux anciens Nordiques d'être venu mettre de la magie, de l'émotion et donner un sens encore plus puissant, à notre marée bleue.

J'étais une goutte dans la marée, parmi plus de 75 000 gouttes et j'en suis fière!

Maintenant, c'est raconté, c'est passé, bien qu'encore tellement présent dans mon coeur, maintenant, on revient à la vraie vie. L'Homme revient cette semaine, plus que quelques jours avant son retour temporaire. Saurons-nous profiter au mieux de cette courte période en famille, il faut l'espérer et être conscients de la valeur du temps qui file.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain!

vendredi 1 octobre 2010

Demain... L'émotion!


Demain, 2 octobre 2010, vêtus de nos t-shirts à l'effigie de la seule équipe qui fait battre nos coeur, qui peut soulever la passion dans notre salon, nous prendrons la route vers ce grand rassemblement.

Il y a si longtemps, je sentais la faiblesse de l'espoir de garder les Nordiques à Québec, je sentais qu'ils nous fileraient entre les doigts et que peu importe les manifestations, chansons et tout le tralala, c'était fini. Je ne voulais pas l'accepter, mais je voyais la fatalité.

Depuis, j'ai grandit, pas physiquement, mais je suis devenue Maman et j'ai oublié de faire un travail capital, j'ai laissé l'image et le nom du CH s'infiltrer dans l'esprit pure de mon Nounours. C'est lorsqu'il nous a demandé tout fier, de lui acheter un bâton du CH l'an dernier, que ça m'a frappé. J'avais oublié de l'informer de notre histoire, j'avais oublié d'exprimer à nos minis, la passion que nous avons toujours pour cette équipe qui nous a quitté. Nous sommes des pures, des durs, nous n'aimons pas le hockey... nous aimons les Nordiques.

Maintenant, ce sentiment de fatalité s'est effacé, laissant place à un espoir retrouvé. Toutes les pièces prennent leur place et demain, demain sera plus grand que nature. Demain, il y aura tellement trop d'émotions, seule ombre au tableau, notre GéantVert ne pourra pas y être, c'est trop triste. Mais tout de même, demain, nous irons tous à La Marche Bleue, sur les Plaines, le coeur battant, les yeux pleins d'étoiles et de larmes, je le sens.

Demain, mes minis découvriront l'ampleur de ce que Québec ressent pour son équipe, même si elle n'est pas encore arrivée. Elle viendra, oh oui, elle viendra!

Sur ce, c'est fébrile jusqu'aux bouts des cheveux que je vous dis peut-être à demain et que je vais essayer de dormir.

mercredi 29 septembre 2010

Stastistiques

Je ne suis pas une fille de statistiques, je ne suis pas une fille de chiffre tout court. Pour moi, les chiffres sont et ont toujours été une source de stress.

Il y a eu les cours de math, puis les notes de math, il y a eu le rang (ne sais même plus quoi) qui prédisait si on allait se placer après les études. Il y a eu le taux de risques du triple teste... Puis les rythmes cardiaques... Il y eu les proportions d'un bébé qui ne grossissait plus assez, accompagnées de taux de pression artérielle incompréhensible pour la future maman. Puis enfin, ce rang centile... ce rang que l'on surveille plus pour un si mini, plus mini que les autres minis... Ce chiffre que l'on apprend à comprendre, que l'on ne veut pas voir descendre.

Après cinq ans, mon mini était mini, il était le plus mini de mes minis, il l'est toujours. En janvier dernier, comme chaque fois qu'il avait été mesuré avant, il était encore, au 10e rang et c'était ok pour moi, tout allait bien. Petit, mini, mais vivant et stable dans son état de mini.

C'est alors qu'après un été qui lui a donné une raison de manger un peu plus, après s'être donné à fond pendant toutes les vacances, après un an de dodos plus paisibles... Mon mini n'est plus si mini, il l'est encore, mais tellement moins!! Du 10e rang centile, il vient de passer... au 25e!!!!!! Je n'en revenais simplement pas, moi qui allais là, craignant le pire à cause du vaccin, je suis ressortie du bureau, main dans la main avec un mini un peu plus grand, un peu plus pesant et tellement plus sage que prévu. Il la méritait sa récompense, vraiment, tellement!

Pour une fois, je comprends la statistique et elle est en ma faveur. Un jour, un jour, mon mini sera si grand, un jour...

Sur ce, je vous dis peut-être à demain, et je vais rejoindre ce plus si mini qui m'attend dans mon grand lit.

mardi 28 septembre 2010

Congé pour MOI

Après de belles vacances en famille, après le départ vers le TrèsFarWest de GéantVert, après une rentrée scolaire mouvementée, après quelques semaines chargées au fourneau, pour la toute première fois, aujourd'hui, il n'y rien à mon horaire!

Pas de mini au Cocon, pas de rencontre, pas de cuisine à faire, ni pour moi, ni pour les autres, pas de commissions, pas de téléphone à faire... Si je voulais, je pourrais aller me coucher jusqu'au retour des minis! Ce que je ferai ne sera pas bien différent, je vais me payer la traite en café et profiter DuDivan, me clencher quelques épisodes de ma série savonnette préférée, enroulée dans une douillette.

À moins que l'envie de créer se fasse sentir, sinon, la relaxe totale aujourd'hui, surtout que la pluie rend le tout encore plus propice!

Sur ce, je me fais un réchaud de café et vous dis peut-être à demain!

samedi 25 septembre 2010

J'avais les mains dans la pâte!

J'aurais bien aimé avoir le temps de m'arrêter pour vous écrire ma satisfaction personnelle hier, mais étant totalement débordée, du sucre en poudre jusque dans les cheveux... J'exagère à peine, je ne l'ai donc pas trouvé ce temps d'écrire.

C'était une journée complètement passionnante, j'avais mon trio d'amour avec moi, j'avais deux gâteaux à préparer, un souper pour la fête de MrB et l'arrivée toujours aussi attendue de ma MissAvocate adorée. Si triste la vie, en plus d'aller au souper en sa compagnie, je dois lui céder un espace de résidence pour toute la fin de semaine, dure, dure la vie...

Encore une fois, deux même, j'ai toutes les raisons du monde de remettre en question l'idée d'attendre pour aller plus de l'avant avec mon Projet. J'ai du mal à trouver la balance entre saisir l'occasion et prendre mon temps pour bien faire les choses. Est-ce que je devrais suivre la vague où ralentir le rythme... Réflexions, réflexions...

Aujourd'hui, ma grande FleurDesChamps ajoute un chiffre à son âge. Ma grande a 10 ans! Que le temps passe vite, je n'en reviens simplement pas de la voir si grande, avec une allure de presque adulte. On a souligné sa fête entre filles, à magasiner et savourer un repas à notre resto favori. Elle s'est offert son premier bijou à elle, de elle, avec amour! Et ce soir, elle déserte le cocon pour aller souligner cette occasion avec ses meilleures amies.

Le Cocon est presque vide de ses minis, car la TomateAtomique est parti, lui aussi, chez sa Mamie. Ne reste que mon Nounours chéri, qui profite de toute la liberté du monde, alors que sa ReineChocolat de mère, elle, profitera de ses amies et d'un souper certainement très agréable!

Sur ce, le vin m'appelle, je vous dis donc à demain, peut-être.

jeudi 23 septembre 2010

Bonne journée

Malgré le stress de l'anticipation de cette rencontre qui me faisait craindre mille aboutissements, la journée s'est finalement bien passée.

Tout d'abord, mes étapes de montage de gâteaux sont très bien installées, ce qui me permet de naviguer à travers ces différentes tâches sans stress et sans me chercher. Puis, l'heure tant attendue est venue, et je suis partie. Partie à la rencontre de celles qui peuvent aider mon mini, si elle le veulent...

La question se posait, car avec les derniers évènements, j'étais en droit de me le poser. Des attentes irréalistes, des déclarations sans délicatesse et une tension désagréable faisaient partie de toutes les courtes rencontres avec la Miss.

J'avais peur du dénouement de cette rencontre, je craignais le jugement que je ressentais et je me préparais à toute éventualité. Et j'avais raison, la Miss a commencé par nous faire sa déclaration de tout ce qui ne va pas, de toutes ses difficultés et de ses grandes émotions d'impuissance face à cette tornade qu'est mon mini. Mais, finalement, avec le trio de femmes ouvertes et sensibles à la réalité de mon mini qui entoure la dite Miss, les choses ont rapidement changé.

Elles voient l'ange derrière la tornade, elles voient la sensibilité derrière l'attitude nonchalante, elles voient le potentiel, l'intelligence et les difficultés qu'il vit. Elles ont compris ce que je disais, elles ont exprimé leur support et leur reconnaissance face à mon implication (ce que je trouve parfois bouleversant... pour moi, c'est une absolue nécessité d'être impliquée comme je le suis... je ne comprends pas que l'on puisse faire autrement.) Finalement, après cette rencontre, je l'ai même vu, libre dans ce nouvel univers, et il semblait heureux.

Mais le plus beau, c'est qu'après cette rencontre... La Miss a réussi à trouver assez de positif en mon mini pour lui donner 4 smileys :) sur sa fiche de 5 points... et aucun :( . On peut bien vivre avec des :, le temps de s'adapter, n'est-ce pas! Trouver cette fiche positive à la fin de la journée m'a rendu bien heureuse, je suis fière de lui, fière d'être allée défendre mon bébé et confiante que maintenant, on tirera toutes du même bord pour l'emmener le plus loin possible!

Sur ce, je vous dis donc à demain et je vais me coucher, épuisée, mais sereine.

mercredi 22 septembre 2010

Toute une fin de semaine!

Qui viendra à la suite de toute une semaine. Semaine chargée en émotions, en réflexions, en rencontres, en commissions et en cuisine. Avec la fin de semaine, vient un congé pour les enfants, la fête de ma grande princesse, un souper avec des amis, la visite tant attendue de ma MissAvocate préférée et la décoration de trois gâteaux.

Mais avant la fin de semaine, il reste encore une rencontre importante, réunion au sommet au sujet de notre TomateAtomique. L'école n'est pas facile à comprendre pour ce mini qui voudrait «Conquérir Le Monde». Il est encore heureux d'y aller, mais il commence sérieusement à se sentir incapable d'être à la hauteur.

Pourtant, cette première année ne devrait-elle pas donner le ton à toutes les suivantes? J'avais bien imaginé que ça commencerait difficilement, mais pas de cette façon. J'espère que les choses vont s'arranger tranquillement, mais sûrement. Il a déjà tellement évolué mon mini, il ne faudrait pas que ce début difficile le décourage trop...

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

mardi 21 septembre 2010

Comme dans un frigidaire...

Ça y est, on ne peut plus se le cacher, l'automne est définitivement arrivé. Avec l'été incroyable que l'on a eu la chance de vivre, l'arrivée si radicale de l'automne. Ce matin, on ne pouvait passer à côté de ce froid de canard. C'est donc les mains gantées et le manteau bien attaché, que les minis ont pris le chemin de l'école. Il était aussi incontournable pour moi d'aller faire l'achat des bottes d'automne des deux grands, le plus mini ayant déjà les pieds bien au chaud.

Ce qui me mena à un drôle de hasard, il devait y avoir quelque chose dans l'air, si ce n'est que sa fraîcheur, car je ne fus pas la seule à me rendre dans cette boutique précise, acheter cette marque précise de petites bottes. C'est à 1h30 d'intervalle, que nous nous sommes presque croisées, mon amie et moi. Une chose est certaine, je crois que sa petite poulette sera bien chaussée pour l'automne... et elle pense probablement la même chose de mes minis.

L'Homme revient dans moins en moins de temps, les dodos s'envolent tranquillement et l'avant dernière étape de la routine scolaire est commencée. Mon grand n'a pas eu de difficulté à reprendre là où il a laissé il y a déjà si longtemps. C'est tout un soulagement de le voir avancer de si belle façon. p

Et je réfléchis toujours...

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

lundi 20 septembre 2010

Procrastination...

C'est un mot que j'ai traîné avec moi presque toute ma vie. J'ai du mal à prendre une décision, qu'elle soit vraiment importante ou même banale. J'avais pris une décision, qui me semblait passablement bonne, mais je me vois obligée de reculer.

Dans la situation présente, je ne peux faire autrement que reculer, car continuer d'avancer me compliquerait la vie intensément, et s'il y a une chose que je déteste dans la vie, c'est bien de me compliquer la vie. J'aime les choses simples, j'aime qu'on respire par le nez, j'aime savoir où je m'en vais et surtout, y aller en ligne droite.

Ah, je ne dis pas que les petits détours de la vie me déplaisent particulièrement, mais que j'aime donc l'autoroute où j'embarque au départ et débarque à l'arrivée. Je n'ai pas le temps de niaiser, je n'ai pas envie de gosser, j'ai envie d'avancer. Ma patience est justement légendaire en voiture, on ne m'entendrait jaaaamais hurler ma frustration... je garde toujours les fenêtres bien fermées!

Bref, au lendemain d'un vif succès côté CakeMaking, je dois mettre mon projet sur le «back burner» pour un temps... indéfiniment... pour le moment. Disons que ce matin, j'avais décidé de l'abandonner, puis de le faire dévier pour toujours, mais plus les heures passent, moins j'ai envie que cette route de campagne ne dure toute ma vie. J'ai envie de vent dans les cheveux, j'ai envie d'accélération et d'une vitesse de croisière sans trop d'arrêts obligatoires.

Je vais donc faire mijoter mon Projet, prendre la petite route de campagne pour un temps, mais j'espère ne pas reporter à plus d'un an mon entrée sur l'autoroute. Ce qui signifie, que seuls mes amis bénéficieront de nos talents dans le CakeMaking, pour la prochaine année environ. Cela ne vous empêche pas de nous inviter à relever des défis, ou demander notre aide!

Sur ce, je retourne à mes réflexions, tergiversations, frustrations et mijotage et vous dis peut-être à demain!

samedi 18 septembre 2010

Un verre de vin à ma santé!

Ce soir, je lève mon verre à ma santé! Car, demain est un grand jour pour une toute petite personne, c'est son jour, mais ce sera aussi un peu le mien. Parce que, pour elle, MissBecSucré et Moi, avons concocté un petit bijou... Savoureux je l'espère, mais je sais déjà qu'à moins d'un drame, il devrait être adorable!

Mais ce n'est pas tout, non satisfaite du stress d'avoir à réaliser le plus gros morceau de la table, j'ai offert à sa mère, mon amie, de m'occuper de la table au complet... Ahhh... Ce soir, je le regrette presque, parce que, étant moi, comme je suis, ce soir, je rêve de ne pas me pointer le nez à la grande occasion. Une fois la boustifaille et le bijou livrés, je retournerais bien me cacher, mais celà ne se fait pas trop trop, car comme je le disais plus tôt, c'est mon amie!

J'espère que tout le monde sera satisfait... la plus chialeuse aussi... moi... Mais tout devrait bien aller, ma petite MissMP devrait être présente, ce qui devrait suffire à me faire retrouver le sourire. À moins qu'elle n'ait changé ses plans et que je me retrouve un peu plus stressée que souriante!

Mis à part cette tâche quelque peut accaparante, mais tout de même très agréable, il y avait aujourd'hui, un beau soleil sur ma journée. Depuis 4:45 Am, mon petit soleil de Nounours tentait de se retenir de sauter partout. Toute la semaine, il m'avait parlé de son projet d'aller chez son ami samedi. Je tentais de modérer ses ardeurs, craignant une autre déception pour mon grand garçon d'amour.

C'est hier soir, les deux mains dans le sucre en poudre, que j'ai pris l'appel qui allait faire de mon petit homme, un rayon de soleil irrésistible. Ce fut uniquement après son retour qu'il redevint lui-même, quelque peu nostalgique, fatigué même, d'autant d'émotions et de fierté. Parce que pour une fois, c'était LUI qui partait.

Assis à la place la plus convoitée de la Bagnole, habillé aussi chic qu'il le pouvait, il fixait la route, tentant d'estimer combien de temps encore, avant d'être arrivé à destination. La chance est de notre côté, son ami habite dans le beau quartier, à peine à dix minutes de notre Cocon.

Mon grand garçon est revenu, heureux, fatigué, d'avoir enfin cessé d'être celui qu'on laisse derrière. Et sa maman... elle en est vraiment fière, soulagée aussi.

Demain viendra bien vite maintenant que le soleil est parti se coucher... Ma nuit risque d'être assez chargée en émotions, je rêverai probablement de gâteau qui fout le camp, de nourriture insuffisante, de critiques culinaires assoiffées de sang...

Sur ce... je vous dis quand même peut-être à demain!

vendredi 17 septembre 2010

Sweet & Soure

Décidément, entre conjointes, on se comprend, Miss Lily et moi sommes embarquées dans la même galère. Je dois dire que de lire chez-elle, ce que j'aurais facilement pu écrire ici, ça a quelque chose de rassurant.

Ce dont elle parle aujourd'hui, j'en ai eu ma propre version il n'y a que quelques heures. Cette fois, c'est notre Nounours, qui, en voyant une photo de son GéantVert de père, fut envahi de cette tristesse. Ce soir, mon grand garçon se souvient que son papa lui manque.

De mon côté, le Projet prend sa place, une belle réalisation attend d'être dévoilée et je n'en suis pas peu fière. MissBecSucré et moi avons de quoi bien dormir ce soir.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

jeudi 16 septembre 2010

Quand ils seront grands...

Oh! quelle surprise, ils ne seront plus petits, mais surtout, ils ne seront plus si différents. Un de ces jours, aujourd'hui, ne sera plus qu'un lointain souvenir. Une impression de boule dans la gorge qui me reviendra à l'occasion, par nostalgie, par soulagement. Je me rappellerai ces jours où mon coeur s'effritait à l'idée de tous ces tourments qui les entourent. Je me demanderai probablement si c'était aussi grave que ce que ce sentiment peut laisser croire.

Être leur mère, j'en suis capable, les comprendre, je l'ai toujours fait de mon mieux. Les expliquer aux autres, c'est l'une des plus difficile tâche qui vienne avec ce qu'ils sont. Mes fils, mes mecsminis, ils ne sont pas si différents, mais ils le sont vraiment. Ce que certains perçoivent comme de la provocation, de l'effronterie, je sais que c'est un profond malaise. Ce que certains jugent comme du je m'en foutisme, je l'interprète comme un cri au secours.

Dans ma vie, j'ai eu tout d'abord, une merveilleuse petite princesse, tout lui est facile, belle, chaleureuse, brillante, fille jusqu'au bout des ongles, tout va bien pour elle. Besoin d'un petit coup de pouce pour foncer un peu, mais sinon...

J'ai ensuite eu un beau petit prince, doux, calme, affectueux, petit garçon à la poigne de fer... Mais, c'est là que la vie s'est compliquée. Il est beau, intelligent, volontaire, patient et d'une résilience incroyable. Pour lui, les mots sont difficiles, ils sortent aussi difficilement qu'ils entrent. Le temps, les jours, tout ce qui est abstrait est d'une immense difficulté à intégrer. Mais il veut, ils fait des efforts, il bûche comme un champion, depuis des années déjà, mais il est encore loin d'être comme les autres.

Puis le petit dernier, le plus mini des minis, tout petit, plus mini que mini, il a les mêmes difficultés, mais pas la même force de persévérance, il n'a pas le calme, il a la douceur passagère et des tonnes d'affection à donner. Petit bum impatient face à la vie, quand l'inconnu se présente à lui, il choisi de foncer dedans, au risque de n'importe quelle accident et de rendre sa mère folle. Il semble n'avoir peur de rien, mais en réalité, il est le plus fragile, le plus inquiet, le plus insécure de tous mes minis.

Pour lui, les mots sont moins difficiles à entrer, mais ne sortent pas facilement. Pour lui, il est bien plus simple de mordre la vie que d'attendre qu'on lui dise quoi faire, qu'on le force à s'arrêter. Pour ce plus mini, c'est vivre dans notre monde qui est le plus difficile. Patienter, rester calme, regarder, observer, écouter, participer...

Un jour, tout cela sera bien loin derrière, j'aurai probablement une crainte au fond de mon coeur, de voir se répéter leur histoire à travers leurs propres minis... Mais je serai là, avec toute mon expérience, avec tous mes trucs et mon amour, pour les aider à traverser encore une autre étape moins facile...

Je suis JusteUneMaman, parfois, ce n'est vraiment pas évident. Ce soir, j'aimerais faire un tour dans le futur, aller me rassurer en les observant secrètement. Vérifier qu'ils sont devenu grands, qu'ils sont plus forts, qu'ils n'ont plus besoin de moi... plus autant...

Mais je ne peux que m'efforcer à garder espoir, essayer de trouver d'autres astuces pour les aider, garder confiance et rester forte... encore une fois.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.