vendredi 9 novembre 2012

Vieillir ou Disparaître avant de Partir...

J'ai longtemps retenu mes mots, j'ai hésité et reculé, j'ai gardé le silence au clavier, parce que je voulais le protéger, je ne voulais pas le blesser. Mais aujourd'hui, je ne vois pas d'autre issue, que de vous livrer, mes pensées, mes peurs et ma douleur.

Je ne suis pas vieille, je suis même trop jeune, selon moi, pour me retrouver devant cette réalité, de la VieillessePrématurée de mon père. J'ai déjà, comme plusieurs le savent, deux minis sur trois, faisant fasse à de dures réalités. Mon rôle évident, les accompagner, les défendre, les présenter, les expliquer, devant toute cette adversité.

Ce rôle, je le jouerai avec toute la force de ce que je suis, je me battrai jusqu'à la toute fin, qu'elle se présente dans dix ou quarante ans... Je suis leur mère et ils n'ont rien fait pour mériter d'être comme ils sont. Je n'ai que de l'amour et de la persévérance à leur offrir, je crois sincèrement que ça sera amplement suffisant.

J'ai beau être une battante, avoir le coeur grand comme l'univers, le dernier rôle que la vie m'a attribué, je ne veux que le refuser. Je ne suis pas prête à l'assumer et je souffre de me le faire imposer. Ce rôle qui me demande d'être une mère pour mon père, qui le fait me détester, ce rôle qui me donne droit à des appels d'insultes et qui me mets face à la disparition de l'homme que j'ai connu jadis, je le déteste.

Je le vois disparaître et je dois le protéger, de lui et de ses décisions sans queue ni tête, de son si grand déni de sa propre condition. Je n'ai d'autre choix, que de refuser de répondre à ses demandes, demandes et récriminations incessantes, toutes plus absurdes les unes que les autres.

L'homme qui était mon père il y a quinze ans, il y a dix ans, il y a sept ans, il a commencé à disparaître en 2007. Aujourd'hui, il ne reste rien de cette relation que nous avions, il ne me demande plus comment je vais, ne m'offrirait plus de conseils. Il m'ordonne, m'accuse, il jette sur moi, toute la responsabilité de ce qu'il voit autour de lui.

Mon père est vivant, il se croit en santé, il se voit persécuté, enfermé par des barrières imaginaires, érigées selon lui, par nulle autre que Moi, sa FillePréférée. Est-ce que cette crise sera passagère, est-ce qu'il oubliera demain, qu'il me détestait aujourd'hui? Est-ce que de l'aide apportée par certains intervenants l'aidera à retrouver ce qu'il était? J'en doute trop.

J'accuse ses excès, j'accuse sa négligence, je l'accuse lui, de s'être tué à petit feu, mais il est encore là, à errer sans voir qu'il a tout perdu. Il n'a réussi, au cours des dernières années, qu'à faire fuir tous ceux qui l'entouraient. Ses amis se sont éloignés, sa famille en fait autant, ses enfants se sont alternés à le supporter. Maintenant, il est seul contre tous, persécution, machinations et mutinerie, voilà ce qu'il voit autour de lui. Pourtant, nous sommes tous là, impuissants face à ce qu'il a fait de sa vie.

Oui, il y a la maladie, il y a même LES maladies, mais d'où viennent-elles? Coup du sort, punition du bon Dieu ou simple résultat des choix qu'il a faits. Peu importe la réponse à cette question, le résultat restera le même. Mon père est disparu, sans être encore parti et en ce vendredi soir, après m'être fait balancer des insultes au téléphone, c'est avec une travailleuse sociale que j'ai pleuré mon père. Celui d'avant, celui qui voulait tellement que je l'aime...

Sur ce je vous dis à la prochaine.

dimanche 24 juin 2012

Pourquoi avoir hâte?

Pourquoi j'avais hâte à demain matin? C'est là la question qui m'est venue après mon dernier billet. Oui, pourquoi?

Probablement parce que lorsque l'on décide de faire de sa vie, une vie de famille, et que l'on fait plusieurs choix, voire tous nos choix, en fonction de cette simple chose qu'est la famille, lorsque l'on se retrouve, seule chef à bord, cinq jours sur sept, que le temps nous semble moins bon, alors que l'on devrait le savourer... C'est plutôt difficile de faire autre chose que d'espérer le jour où l'on pourra enfin se retrouver.

Comme je l'écrivais dernièrement, j'ai hâte d'en avoir assez de lui. Après avoir vécu d'assez nombreuses Absences, je dois dire que ce que l'on vient de vivre, ce qui vient de se terminer, après un trop long six mois, est bien pire que ce que j'appelle «l'Absence», car il n'y avait que l'illusion de sa présence.

Pendant six mois, j'ai eu la furtive visite de la partie «opérationnelle» de mon GéantVert. Il venait exécuter les tâches qu'il devait faire. Pour ce faire, il disposait de moins de 48h. Ce qui laissait trop peu de temps pour que j'ai le temps d'avoir un mari à moi à travers tout ça.

Pendant 6 mois, les minis on eu l'illusion d'un Papa, j'ai eu à peine l'illusion d'un Mari...

Demain matin... non, finalement, CE matin, nous prenons la route avec lui. L'école terminée, le primaire finito pour ma grande FleurDesChamps, nous partons avec lui. Il lui reste encore une semaine à se dévouer dans la ville que l'on aimerait habiter, mais grâce au CoconMobile, nous n'aurons pas à le laisser partir seul.

Alors qu'il ira faire son travail d'instructeurVerdure, nous profiterons de nos vacances, tellement bien méritées, à ses côtés.

Nous réapprendrons à partager le même lit, plus de deux nuits par semaine. Nous redécouvrirons ce qu'est la vie de famille. Je devrai laisser une partie de l'autorité parentale au côté paternel et j'en suis bien heureuse.

L'année scolaire est finie, l'absence aussi, maintenant, que les vacances commencent!

Sur ce, je peux dire que je ne vis plus dans l'attente, mais dans la dégustation du bonheur retrouvé et je vous dis peut-être à demain!

mercredi 2 mai 2012

J'ai hâte...

Hâte de prendre possession du CoconMobile, question de constater ce qu'il y a à faire comme rénovations et les possibilités qu'il nous offre. Hâte de savoir les dates que l'Homme pourra obtenir comme vacance, histoire de pouvoir faire les réservations pour notre voyage. Hâte de voir si la destination désirée sera disponible. Hâte de commencer l'aménagement du CoconMobile.

J'ai aussi hâte que l'absence se termine, passer six mois à se voir moins de 48h par semaine, ce n'est pas vraiment ce que l'on peut appeler une vie de famille. J'ai hâte que l'été arrive, parce que pour le moment, le printemps est loin de m'impressionner. Hâte de pouvoir faire le lancement de la flaque, ce n'est pas pour ma fête (demain) que je pourrai m'y plonger. Hâte que l'année scolaire soit terminée, parce qu'on commence à manquer de jus ici...

J'ai hâte de profiter du temps en famille, sans être à la course. Hâte d'avoir fini d'attendre.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

lundi 30 avril 2012

Pause de Néant...

Voilà, une réponse est arrivée, pour le moment, on arrête de se poser trop de questions et de flotter dans le néant. Pas d'exil pour nous cette année, pas de grandes secousses sur notre vie. Cette année, encore le statu quo, la découverte de nouveaux horizons attendra à l'an prochain... peut-être.

C'est ce qui fait notre vie de famille de verdure, l'incertitude relative. Je peux dire que nous vivons tout de même bien avec cette particularité. Pendant un peu plus d'une semaine, nous avons navigué la tête dans les nuages, planifications à peu près, des possibilités qui s'annonçaient à nous. Recherche d'un cocon temporaire pour les prochaines années, recherche de solution pour celui qui sera toujours le nôtre. Découverte virtuelle des milieux qui pouvaient devenir part de notre quotidien potentiel...

Du conditionnel, en voulez-vous, on en avait. Mais la page est tournée, pour le moment, on se permet de reprendre notre souffle et de savourer le soulagement de reprendre nos projets précédents, ceux que l'on avait pensé devoir abandonner ou mettre de côté pour quelque temps. Ma tête peut retourner à la rénovation du CoconMobile que l'on doit récupérer d'ici un mois environ. C'est, encore là, un peu de conditionnel, car faire un achat à un particulier, ce n'est pas quelque chose que je considère garanti à 100%. Je garde une petite crainte que le projet s'envole, peu importe la raison qui pourrait provoquer l'annulation de la transaction. Je dois dire que je le croirai, quand je l'aurai ici... et peut-être même, quand je l'aurai vraiment essayé.

Entre temps, j'ai bien du plaisir à imaginer les transformations nécessaires, la décoration, l'aménagement de ce petit royaume voyageur.

Le printemps... il devrait bien finir par s'installer, et avec lui, la planification (un peu trop tardive à mon goût) des vacances en famille.

Bonne fin avril à tous, le plus beau mois de l'année arrive bientôt!

Sur ce, je vous dis peut-être à demain!

vendredi 20 avril 2012

La Zenitude

Dans mon petit royaume, la Zenitude est une science obligée. Elle ne m'est pas naturelle, au contraire, si quelqu'un est loin de la patience Zen, c'est bien LaReineChocolat! Oui, je peux avoir la patience de réparer quelque chose qui prend énormément de temps. Je peux prendre des heures pour créer quelque chose de beau, de bon. Je peux répéter des milliers de fois la même chose aux minis, sans trop m'en écoeurer.

Mais l'attente... l'attente dans une file, dans une salle d'attente, d'un retour d'appel, dans le trafic, d'un colis presque arrivé à destination, qui reste bloqué au bureau de poste pendant une journée pour rien, l'attente de l'arrivée d'une nouvelle attendue depuis trop longtemps à mon goût, l'attente des jours qui passaient entre le moment où je me sentais entrain de créer la vie et celui où je pouvais passer le test... toutes ces attentes, me grugent le peu de patience que j'arrive à leur consacrer.

Ma vie de conjointe de Verdure, c'est bien ce qui force l'approfondissement de cette Zenitude! On ne sait pas, on ne sait jamais, on attend, on espère, on attend encore, on croit avoir la réponse, finalement elle n'était pas bonne. On essaie de ne pas se faire d'idées, on doit se préparer à toutes éventualités, on doit être prête à partir, prête à rester, prête à être seule, prête à s'endurer.

Je suis tellement Zen en ce moment, que je prendrai l'avenir qui viendra, sans préférence... ou presque. J'attends, j'espère, j'ai peur... j'espère quoi, j'ai peur de quoi... l'un ou l'autre. Comme je le dis souvent, le Statu Quo est bien plus facile, mais le changement tellement attrayant. Si on reste, parfait, rien à planifier, que continuer notre vie comme est elle est enlignée. Si on part, branle bat de combat, tout une vie qui se chamboule, pour le bien, on l'espère. Ce ne sera pas facile, mais comment vivre une vie de verdure sans vivre ce départ au moins une fois?

En attendant, j'attends aussi l'arrivée du CoconMobile, qui devrait faire son entrée dans notre vie dans un mois environ. Mais... Zenitude, car on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve. On se prépare donc à sa venue... sans trop en faire, sans trop y croire...

Incertitude, quand tu mènes ma vie...

Sur ce, je vous dis peut-être à demain...

samedi 31 mars 2012

Du même pis, pis du différent!

Depuis le début de l'année, ce fut une nouvelle vie qui a débuté pour nous. L'Homme étant en exile au FarWest, pour quelques mois, c'est à dire cinq, qui se sont transformés en sept, les minis et moi, vivons l'Absence à temps partiel.

Ici avec nous chaque fin de semaine, au loin cinq jours sur sept, un seul souper en famille par semaine... C'est faisable, acceptable, mais ça use à la longue. Alors que le cinq mois devrait tirer à sa fin, nous n'en sommes finalement qu'à la moitié. Habituée, je le suis, un peu tannée, je le suis aussi.

Il faut dire que les deux premiers mois de l'année n'ont pas été de tout repos pour nous. Comme j'étais seule sur place, c'était surtout moi qui ai eu à gérer toutes les calamités qui nous sont tombées dessus. Capable, je le suis, envie de l'être à temps plein, pas trop!

Mais, comme je l'avais prédit, le mois de mars, avec la mémoire du départ de mon Pâpâ, a ramené l'équilibre et le printemps dans nos vies. Tant j'aime l'hiver et toutes ses magnifiques bordées de neige, l'arrivée du printemps est l'un des plus grands bonheurs de mes années. Il arrive, il nous joue des tours, mais qu'on l'aime donc!

Les temps durs sont derrière nous, la nouvelle, belle, saison est à nos porte et les projets voyages sont repartis en grande.

Déjà, la semaine prochaine, une belle visite du PlusFarWest, avec toute la famille et peut-être plus d'une amie! Une façon différente de fêter Pâques pour nous, qui devrait être mémorable et bien plaisante!

Du nouveau dans notre vie aussi, qui devrait arriver à la fin mai, une addition bien précieuse, à notre Cocon, le CoconMobile tant rêvé. Il nous permettra de nombreuses escapades bien plus agréables et bien moins dispendieuses, que l'hôtel.

Sur ce, c'est au BBQ que l'on s'en va cuisiner dîner et souper! Et je vous dis peut-être à demain...

dimanche 4 mars 2012

Parce qu'il faut ce qu'il faut!

Il y a des forces et des faiblesses en chacun... En moi, tout ce qui n'est pas composé uniquement de lettres, fait partie de ma plus grande faiblesse. Ne glissez pas un chiffre dans une conversation, il suffit à me faire perdre totalement le fil que je suivais pourtant très bien jusque là. Ne tentez pas de me faire comprendre ce qui pour moi est trop abstrait, plus loin que mon bon vieux deux plus deux...

Je ne manque pas trop de cerveau, j'ai plutôt une peur affolante des chiffres. Ils ne m'aiment pas, je ne les aime pas non plus et je me passe d'eux autant que je le peux!

Malheureusement, je n'ai pas une vie qui me permet de m'en sauver à perpétuité! Je dois calculer, souvent, pour mes recettes, ça va, je m'en sors. Pour les devoirs des minis, je crie «FleurDesChamps, à l'aide!» Car l'Homme n'est pas souvent présent lors de ces super devoirs de math!

Dernièrement, j'ai eu l'obligation de faire le plus grand effort de concentration du monde, alors que quelqu'un a tenté de jouer avec notre avenir et que j'ai eu à le défendre de toutes mes forces cet avenir! Paperasse, téléphones, décisions et oppositions ont donc été au centre de mon univers.

Parce qu'il faut ce qu'il faut, j'ai sorti mon cerveau le moins artistique, cartésienne je ne suis pas, je n'ai jamais été et je ne serais jamais. J'ai tout de même réussi à nous sortir de ce barrage imprévu, mais, je dois avouer que j'ai vraiment, vraiment hâte d'avoir terminé cette tâche ingrate!

Sur ce, je vous dis peut-être à demain!

mardi 7 février 2012

Des chiffres et des papiers!

Depuis le début de nos divagations projet, la balance qui penche d'un côté, puis de l'autre et revient au centre, vers la neutralité, ce sont des chiffres, une avalanche de chiffres, qui parsème les papiers que j'empile sur le bureau de l'Homme.

Moi qui les aime tant, eux qui me font perdre tout repère, car si les cartésiens en font leur concret, pour moi, ils ne sont qu'abstrait. Malgré tout, c'est à moi que revient le plaisir de gérer tous les téléphones, recherches, tout le tralala qui vient avec l'absence de l'Homme et la réalisation de nos projets.

Demain matin, de son côté, il en apprendra d'avantage sur notre avenir, alors que je continuerai à faire avancer ce qui se passe ici. Et si ça venait tout faire basculer... Si les projets que je mets en branle, laissaient leur place à un bien plus grand vent de changement...

Demain, on aura avancé un peu, demain, on saura un peu plus où on s'en va.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain!

lundi 30 janvier 2012

Les Choix

Puisque la vie ne peut être faite que de «Oui», puisque l'on ne peut pas tout avoir, tout à la fois, il faut donc se faire à l'idée de faire des choix.

Chaque matin, il faut choisir, entre tous nos vêtements, entre toutes les possibilités de déjeuners, entre les trois façons de préparer le café et tralala, lesquels seront les élus du jour. Ce sont les choix plutôt faciles, que l'on fait sans trop se questionner.

Il y a ces autres choix, les plus difficiles, ceux qui impliquent beaucoup plus et demandent un bon temps de réflexion. Ceux pour lesquels il faut s'arrêter, faire des calculs, imaginer les pour et les contre et vérifier ce qui a de plus de poids dans la balance.

Nous nous retrouvons devant un questionnement, l'hypothétique possibilité d'un investissement à peut-être faire. Irons-nous vers l'investissement à l'intérieur du Cocon? Une opération à coeur ouvert de mon Cocon, qui lui donnerait du chien, qui ferait mon bonheur... Vraiment! Ou pencherons nous vers l'escapade, vers le CoconRoulant, qui nous permettrait de voyager tellement plus librement, qui nous offrirait de tellement plus nombreux voyages avec les minis et probablement les amis.

C'est un beau choix à faire, difficile, mais juste du beau, juste du bon.

Un jour, prochainement, nous devrons nous fixer, prendre une décision. Pour le moment... On rêve!

Sur ce, je vous dis peut-être à demain!

jeudi 19 janvier 2012

Si je savais...

Si je savais... Ce que l'avenir nous réserve, trouver les bons mots, ne pas m'inquiéter, trouver une solution, dire ce que je pense aussitôt que je le pense. Si je savais, réparer les erreurs, retourner dans le passé, protéger tout mon petit monde de tous les dangers.

Mais je ne sais pas, je ne sais rien et aujourd'hui, je voudrais bien pouvoir savoir. Tout au moins, trouver les mots, pour raconter ce dont j'ai besoin de parler, mais sans dévoiler ce qui ne m'appartient pas.

J'ai, au minimum, le coeur à l'envers, j'ai l'impuissance trop présente et l'attente n'est pas mon passe-temps favori. Je pleurerai toutes les larmes de mon corps, ce soir. Puis, demain, je regarderai l'avenir les yeux un peu plus plissés, j'y chercherai l'espoir, je ferai des recherches et je respirerai, je respirerai profondément, le temps que la vie vienne me montrer ce qui sera.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain... et que j'aimerais donc prendre des vacances hors de ma vie pour un petit moment...

mardi 3 janvier 2012

Tristesse au Cocon

Eh! Ben voilà... 2011 n'est plus, vive 2012...

Ce n'est pas que je sois triste de changer d'année, c'est surtout le changement de décor qui est survenu aujourd'hui qui m'attriste.

Oui, oui, je trouve mon cocon bien morne, sans toutes ses lumières festives, ses quatre sapins, ses guirlandes de sapin, ses souvenirs si nombreux, que LaCocotteMagique nous ramène, un mois par an.

C'est le départ imminent du GéantVert, qui a précipité le retrait de ces joyeux ornements. Il est bien certain, que je préfère les laisser s'envoler avec la Cocotte, pendant que l'Homme est là, que d'être seule à la guider, pour profiter de seulement quelques jours de plus de leur si grande beauté.

J'aurai juste encore bien hâte de les rappeler, lorsque la citrouille voudra bien leur céder la place à la fin de l'automne prochain!

Mais, n'en reste pas moins, que je trouve mon Cocon bien triste ce soir.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain et vous souhaite une bien Bonne Année!