mardi 29 juin 2010

Du blog, du chocolat...

Hmm! Ça sent bon ici, en me promenant tranquillement sur mes blogs préférés, je suis passée sur un que j'apprécie vraiment et cette fois, je me suis permis de succomber.

Ceci cuit présentement dans ma cuisine! ChocoParfait! Rien de mieux pour LaReineChocolat en congé!

Sur ce, régalez-vous si vous le pouvez! Moi, j'y vais de ce pas!!

Il pleut...

Contrairement à l'an dernier, la pluie ne provoque pas chez moi de frustration, pas pour le moment. Je retrouve le plaisir de regarder dehors à mon lever, pour d'un soupir, constater que la journée sera relaxe.

Relaxe, ça c'est dans ma tête, c'est mon idéal de journée pluvieuse. Par contre, je n'arrive que très rarement à pouvoir en profiter réellement. Il y a toujours des tas d'autres obligations qui me poussent soit dehors, soit à m'activer férocement à l'intérieur.

Hier, la journée a été ultra remplie. Aujourd'hui... soupir, je planifie une belle grande tasse de café, un divan -de brassées de lavages aussi - et de temps avec mes grands.

Allez hop, on commence à respirer et je vous dis peut-être à demain.

samedi 26 juin 2010

Moi, j'commence...

Par le titre... Quand je ne trouve pas de titre, je piétine avant de commencer à écrire. Je cherche, je ne veux pas me répéter, et là, c'est le blocage. Depuis hier, j'ai dû revenir trois fois, pour toujours, finir avec une page blanche. L'auto-sauvegarde ne doit pas avoir trop aimé mes visites à vide.

J'avais pourtant plein de petites choses qui me trottaient dans la tête. Comme le plaisir d'être en vacances, encore, et les terreurs de mon mini, encore... C'est ma vie ces temps-ci.

L'Homme a profité de ses journées de congé pour terminer différentes rénos qui traînaient depuis trop longtemps. La plus agréable, il a enfin reposé les contours des fenêtres du bureau, ce qui me rend mon intimité, le soir, alors que je viens pianoter sur mon portable. Il a du même coup, liquidé la vieille armoire affreuse, remplie à raz bord de toutes mes panoplies artistiques et griffonnages anciens. Ce qui provoqua évidement un ménage radical, et un fouillis tout aussi bouleversant qu'encourageant. J'en ai aussi profité pour réaménager mon coin bureau.

LaReineChocolat se voit donc offert un nouvel espace beaucoup plus approprié. Plus que quelques étapes et l'ordre régnera à nouveau.

Sur ce, il se fait tard, je dois aller mettre la tête sur l'oreiller, car demain, nous allons bruncher chez BecSucré! Je vous dis donc peut-être à demain!

jeudi 24 juin 2010

Lancement...

De l'été 2010! Enfin, il est arrivé, les vacances aussi, maintenant, le temps peut ralentir... Je sais bien qu'il ira encore trop vite, mais ça c'est la vie.
Au menu en cette journée de fête, on ne parle pas de séparation, on profite de la pluie qui nous est enfin arrivée et on continue à planifier le MiniTourDuMonde qui arrive à grand pas. Il y a tout plein de listes à créer d'ici là, dont celles destinées à ma trop gentille amie MissFly, qui viendra prendre ses vacances au Cocon pour veiller sur MrSuky, MrCharlo, LaFlaque et tout ce qui les entoure.
Une autre perle dans ma vie!
Sur ce, je vous dis Bonne St-Jean et à demain... peut-être!

mardi 22 juin 2010

Nuit... loin d'être magique...

Ces derniers jours, nos nuits ont tout sauf un air de magie. Notre TomateAtomique qui dormait enfin, grâce aux gouttes de Morphée, après six mois, ne dort plus très bien. Il s'est remis à se réveiller à répétition, mais cette fois, il n'y a plus de doutes, ce sont des terreurs nocturnes qui le tourmentent.

Laissez-moi vous dire que des terreurs, c'est terrifiant pour la maman. Je ne sais pas ce qu'il voit, je n'arrive pas à l'aider. Je me sens impuissante et inquiète. Il a peur, il a tellement peur.

Une idée fait son chemin dans mon coeur de maman, une idée qui me donne l'impression de frôler l'ésotérie. Mon petit mini est né quatre semaines plus tôt que prévu. Quatre semaines qui lui ont été arrachées parce qu'on ne savait pas ce qui se passait avec moi et qu'il ne grossissait plus. Les raisons étaient toutes là pour procéder à un déclenchement, mais aujourd'hui, j'ai presque envie de le regretter.

Je fais des liens entre sa naissance et ces terreurs qui l'habitent depuis déjà trop longtemps. Car c'est aujourd'hui que j'en parle, mais c'est presque toute sa vie qu'il a eu le sommeil interrompu de crises. La différence, c'est qu'après six mois de gouttes de dodo, son langage a évolué et que je vois vraiment la panique dans son visage et je l'entends dans sa voix.

Mon plus mini, quand il a fait sa grande entrée dans la vie, il était en choc, tout mou, arraché à moi si vite, planté dans un petit aquarium pendant près d'une semaine, parce qu'il était plus au chaud à l'intérieur de ça qu'au creux de mes bras. Il est passé de l'intérieur de mon ventre, à la dureté de cette boîte transparente. Il n'était pas capable de téter, on l'a donc gavé. Il ne buvait pas assez, on lui a donc planté une aiguille sur la tête.

Ma Tomate n'était pas mûre pour sortir, il avait encore besoin d'être en moi et quand il panique la nuit, quand avec ses petits pieds, il semble tenter de percer la barrière de mon ventre pour y retourner, quand la seule façon de le calmer a toujours été de l'avoir blotti au plus creux de mes bras... je ne peux que me poser des questions.

Probablement que ce n'est que mon imagination, qu'il est comme ça parce que plusieurs enfants de son âge sont comme ça. Mais, hier, pendant sa panique, il a réussi à me répondre quand j'ai demandé de quoi il avait tellement peur... Il a répété... Bye bye... bye bye... Et moi, je l'interprète comme un bye bye à moi, qu'il a peur d'être séparé, que quelqu'un l'arrache à moi.

Mais ce n'est que mon interprétation de ces moments de panique que je dois vivre avec lui. Ces moments où il dit «non, non, non» où il se débat comme si des mains essayaient de le saisir. Quand il fini par s'endormir, blotti sous mon bras, ou recroquevillé entre mes jambes, qu'il se réveille au moindre mouvement de ma part pour me libérer du poids de sa tête, je dois être là et rester là. Il n'y aura pas de bye bye...

samedi 19 juin 2010

L'été...

Que dire de plus, l'été est là, le gros soleil et la chaleur, LaFlaque et la clim, tout pour faire d'un samedi ordinaire, un souvenir impérissable.

Les temps difficiles devraient être terminés pour Nounours jusqu'en septembre au moins. Il nous reste à passer un été productif et reposant à la fois. C'est un défi que je compte bien réussir et je m'aiderai d'organisation préalablement établie.

Cet été sera aussi divisé en trois parties, ce qui devrait aider à voir le temps passer. Nous aurons premièrement les semaines de vacances sans l'homme, car lorsque les grands auront terminé l'école, il travaillera encore. Puis, une autre partie se passera tout le monde ensemble au Cocon. Puis le jour «J» très rapidement suivi par le grand départ. Ce sera la partie stimulation, plaisir et épuisement total. Nous passerons cette partie à sillonner des chemins connus et inconnus. Les vacances se termineront à quatre, alors que GéantVert retournera au travail, pour ensuite quitter pour le FarMiddWest du pays, à fin de se préparer à la très Grande Absence.

Nous aurons donc plusieurs semaines sans l'Homme à combler, ce qui ne devrait pas être difficile, vu l'étendue des défis à relever cette fois. Puis, ce sera déjà le retour à l'école...

Ouff, on commence par l'arrivée des vacances, pour finir par le retour à l'école... trop vite!

Sur ce, je ralentis et je vous dis peut-être à demain.

jeudi 17 juin 2010

La Première idée...

On constate souvent que notre première idée était la meilleure. Après plusieurs remises en questions, des impressions de vouloir changer de plan, avoir regardé sous tous les angles les différentes options se présentant à nous... Nous retournons à notre première idée.

Vous savez que nous étions en réflexion quand à notre ChâteauLego, ce Cocon qui est le nôtre, il n'est pas parfait, et nous tentions de trouver LE cocon parfait. Pourtant, je ne pouvais me résigner à laisser aller ce chez-nous qui est fait de tant de souvenirs, malgré tout les travaux à venir, malgré l'AlléeDuTonnerre, malgré la Mafia, il y a trop de positif ici pour tourner la page sur ce passé si précieux et sur toutes les qualités qui l'entourent.

Nous avions au départ considéré l'option de s'acheter un terrain et de s'y construire tranquillement, une petite maison de campagne, pour y résider l'été. Ayant eu envie de voir du pays, nous avions songé qu'il serait mieux de mettre nos sous sur des voyages. Puis, l'idée de déménager était venue, pourquoi ne pas aller vivre à la campagne simplement. Ne trouvant rien à notre goût, nous nous sommes mis à la recherche d'un terrain pour se construire une maison. Mais encore là, incapable de laisser aller notre ChâteauLego sans être certains de pouvoir avoir mieux à la fin.

C'est ainsi, que ce matin, pensant à un avenir plus lointain et revisitant la première option, nous avons décidé, définitivement, que nous retournions à cette première et parfaite idée. C'est donc le printemps prochain, en plein coeur de l'Absence, que nous enclencherons les démarches concrètes pour trouver notre oasis de paix.

Je rêve d'imiter ma tante et mon oncle qui ont bâti à travers les années, leur petit coin de paradis. Rien ne presse, nous avons un toit, nous avons notre Cocon, tranquillement, nous aurons ce coin estival où nous irons écouter les oiseaux aussitôt l'école terminée. Les enfants n'auront pas à changer d'école, nous ne perdrons rien des commodités de la ville et pendant l'hiver, on s'en fout pas mal de l'AlléeDuTonnerre.

Pour ce qui est des mésaventure scolaires de NounoursPremier, hier ne fut en rien différent de la veille, de l'incompréhension à son meilleur. Les jours finiront par passer et l'été arrivera enfin... Je vais prier pour que l'an prochain, mon fils vive de meilleures expériences et qu'il retrouve son sourire légendaire.

Sur ce, c'est le coeur presque léger, que je vous dis probablement à demain!

mardi 15 juin 2010

Non, Non, Non...

Non! Je trouvais que le temps filais trop vite, mais ça, c'était parce que je pensais à septembre qui arrivera trop vite pour mon coeur de mère. Mais là, là, là, il reste une semaine d'école et c'est trop pour moi, j'en ai assez, je veux que ça arrête!

MrNounours, il est à bout, il est encore accablé de sa fin d'attaque de virus qui le fait couler de tous les orifices de la tête. Il a l'humeur qui vient avec, et il traîne ça à l'école. Ajoutons à ça quelqu'un qui veut bien gentiment l'aider, mais qui ne semble pas arriver à le comprendre trop trop, et ça donne plein de beaux mots dans l'agenda.

La maman ici présente n'est pas habituée à recevoir de telles correspondances et je peux vous assurer qu'elle ne compte pas s'y faire! Non, non,non! C'est simple, mes enfants ne seront pas impolis, ils ne feront pas les larves à l'école et non, ils ne sont pas fatigués en arrivant à l'école, parce qu'ici, ils ont un horaire de sommeil très très très raisonnable!

Parce que voyez-vous, la dite personne qui veut bien l'aider, elle associe son air de boeuf à un manque de sommeil et j'ai beau lui dire et lui redire que ce n'est pas le cas, elle ne semble pas comprendre qu'en fin de compte, c'est simplement qu'il en a son voyage et qu'elle n'aide pas en le picossant! Sa façon de s'en sortir, il fait le pauvre petit garçon fatigué, épuisé qui voudrait bien plus dormir sur son bureau que travailler...

Il ne reste qu'une foutue semaine d'école, qu'est-ce qu'ils font donc de si important et difficile, les bulletins arrivent vendredi! Ils doivent bien avoir fini de travailler!

Désolée, mais là, là, là, ça déborde ici!!!

Sur ce, peut-être à demain, avec de meilleures nouvelles j'espère!

lundi 14 juin 2010

Congé improvisé

Ce matin, je garde mes grands minis avec moi! Comme la fin des classe arrive, que mon Nounours ne va pas très bien, victime de complications de notre vilain virus, j'ai décidé qu'on sautait un départ vers l'école ce matin. Il faut bien, selon mes principes fondamentaux, s'accorder le droit de prendre quelques instants pour regarder pousser le gazon et écouter chanter les petits oiseaux. Je parle surtout du fait de s'autoriser à s'arrêter, ne pas toujours faire ce qu'on devrait faire, juste parce que c'est ce que l'on est supposé faire.

Il y aura un plus à cette occasion de se retrouver et de faire de cette journée un moment spécial, on ira avec Papy,visiter la ferme d'une de ses amies. Occasion de découvertes de ce que c'est la vie sur une ferme, du temps avec Papy, du temps particulier pour tout le monde, un souvenir à garder longtemps, longtemps.

La fin de semaine est bien vite passée, commençant samedi, avec la fête de notre nièce et la visite de MissMP, de son homme et de sa petite Wescott. Les canins se sont bien aimé... Que dire de plus, que MrSuky est très accueillant et pas très dominant.

Hier, pour couronner la fin de semaine, ce fut un souper presqu'improvisé, qui a réuni un gros bout de famille. Rien de mieux pour moi qu'un dimanche soir autour d'une table, en famille. Au cocon, c'est encore mieux. Pourquoi? Parce que c'est ici que j'ai passé tous mes dimanche soirs en grandissant. On venait chez MaMamie et ça sentait bon. C'est en venant le dimanche soir que ce cocon est devenu mon chez-moi au fil du temps. Puis un jour, MaMamie est partie, c'est là que c'est devenu mon Cocon.

Une des raisons pour lesquelles je ne me vois pas réellement quitter mon Cocon, c'est que je garde au fond de mon coeur, l'espoir qu'un jour, je serai LaMamie qu'on viendra visiter le dimanche soir. Je cuisinerais un bon rôti pour toute ma belle grande famille et mes petits-minis viendraient chercher leur colleux de la semaine. C'est certain que je pourrais le faire peu importe dans quel cocon je me trouverais, mais, ce ne serait pas pareil...

Bref, le souper était bon, la compagnie très agréable, une belle fin à une belle fin de semaine!

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

vendredi 11 juin 2010

Ça évolue!

Quand on a un cocon comme le nôtre, en constante réno, on peut parfois avoir l'impression que ça piétine, que rien ne bouge, qu'on aura jamais fini! Mais... Il y a des jours, où on s'arrête, et on fouille dans nos vieilles photos et...

Où on constate que malgré le manque de plantes matures, ça avance notre affaire!


Il reste du travail à faire, et la photo n'est pas prise du même sens, mais on aime bien l'évolution! Comment pourrait-on quitter tout ça?
Ps: Merci à Jane de m'avoir présenté ce beau petit programme pour travailler mes photos! Un réel plaisir!!
Sur ce... Peut-être à demain!

mercredi 9 juin 2010

P.I. où Le Moment de Vérité

Hier, à 13h, c'était l'heure de se rendre au plan d'intervention ayant pour but de réunir tous les acteurs de soutien dans la comédie dramatique qu'est la vie scolaire de NounoursPremier. C'était un moment que j'attendais, autant que je le redoutais. C'est avec une boule dans la gorge et le corps entier prêt à s'effondrer que je me suis assise à cette table où tout allait se jouer.


L'Homme, lui, il n'est pas moi, il ne semble pas être affecté par la situation, il ne tremble pas, il est plutôt allé à reculons et serait porté à avoir envie de faire des reproche à notre mini plutôt que d'essayer de voir ce qu'il pourrait faire pour l'aider, si je n'étais pas là pour remettre les pendules à l'heure.


Le bilan n'est pas trop sombre, il y a toujours de l'espoir. Notre grand garçon ne manque pas de géni, il ne manque pas de sagesse, ni de volonté. Il manque de compréhension, pas parce que les autres ne tentent pas tout ce qui est en leur pouvoir pour le comprendre, mais parce qu'il n'est pas encore en mesure de se faire comprendre, ni de se comprendre lui-même.


Je me reconnais beaucoup en ce qu'il a l'air de vivre, petite, je n'avais pas de trouble de langage, mais il faut croire que ce trouble n'est pas sa seule faiblesse, il est aussi mon fils. Le fils de celle qui voulait disparaître au fond de la classe, celle qui croyait qu'elle aurait dû déjà savoir tout ce que le professeur racontait, celle qui ne comprenait pas toujours, mais qui s'arrangeait pour que cela ne paraisse pas. Celle qui frôlait souvent l'échec, juste parce qu'elle n'aurait jamais osé lever la main pour poser une question.


Il est le fils de celle qui figeait aussitôt qu'on lui mettait la pression de produire, là là, maintenant, tout de suite. Celle qui faisait faire les dessins de ses devoirs par sa mère, parce que les siens n'auraient pas été assez beaux...


Pourquoi, malgré le fait que j'ai toujours tout fait pour éviter que mes enfants ne ressentent ce sentiment de ne pas être à la hauteur, pourquoi est-ce qu'il semble être exactement comme j'étais? Comment se peut-il qu'il ne soit pas différent? Comment peut-il me ressembler à ce point, alors que nous n'avons pourtant rien en commun en dehors de ce visage qui est pour un, le reflet de l'autre.


J'ai un été devant moi pour faire de lui ce que je n'ai jamais réussi à être, j'ai un été pour lui apprendre qu'il ne doit rien savoir, mais qu'il peut tout apprendre. Un été pour faire de lui le début du grand homme que je sais qu'il sera un jour. Un été pour l'aider à ouvrir ses ailes et lever la tête bien haut.


Je l'aime mon grand...


Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

mardi 8 juin 2010

13 ans...

Il y a déjà treize ans, sortait du web un prince... pas toujours charmant, il allait devenir l'Homme de ma vie, le père de mes minis, mon GéantVert.

Il y a treize ans, j'embarquais dans ce train qu'allait être ma vie, je passais de moi à nous.

Il y a treize ans, je me doutais bien de ce qui m'attendait, ça se sentait dans l'air, ça se voyait... avec mon coeur, même avec ma tête.

Après treize ans, il est toujours là, il retourne parfois dans son monde virtuel, mais c'est toujours pour me revenir, car on est passés de moi à nous. Le nous s'est approfondit, passant de 1 à 2, de 2 à 3, de 3 à 4, de 4 à 5, nous sommes maintenant une famille.

Il y a treize ans qu'on s'endure, treize ans qu'on construit notre cocon, treize ans qu'on se tolère, treize ans qu'on se supporte, treize ans de projets, treize ans qu'on s'aime.

Sur ce, Bon anniversaire mon chéri, peut-être à demain!

lundi 7 juin 2010

Recherche

Avec comme merveilleux voisin, l'AlléeDuTonnerre, et ayant toujours une vue sur la MafiaDeLaRue, nous sommes en continuelle recherche DU cocon qui nous ferait rêver. Celui que nous habitons, qui fait partie de nous, est presque parfait. Il est rattaché à des tonnes de souvenirs, nous savons voir son futur, l'après rénos. C'est pourquoi nos recherches sont plus souvent qu'autrement ce que l'on pourrait appeler du pelletage de nuages.

C'est ce que nous avons fait toute la journée, pelleter à pleine capacité dans ce gros nuage qui nous amuse bien. Il nous amuse, parce qu'au fond de nous, nous savons que nous n'aurons jamais le courage de dire adieu, de laisser derrière nous tout ce trésor de souvenirs...

Un jour peut-être... mais comment?

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

dimanche 6 juin 2010

Une étape à la fois

La première page de cette gigantesque Absence est tournée, il est parti, il est revenu et maintenant, il ne nous reste qu'à vivre ces moments en famille au meilleur de ce que l'on peut se donner. Cette fois, l'absence n'était pas longue, juste un petit rappel de ce qu'est notre réalité, ce qu'elle redeviendra bientôt pour un plus long moment.

Une étape à la fois, une période à la fois, une Absence à la fois, un matin, on se lèvera et on réalisera que tout ça est déjà derrière nous, passé, digéré, survécu. Toute une année scolaire sera passée, la première du plus mini. Dans un an, notre GéantVert sera sur le point de revenir, dans un an, tant de choses auront changé.

Maintenant, on termine les quelques treize jours d'école, et on fait le plein de nous. Il y a tant à faire encore, les rénos qui ne finiront jamais, le grand jour de MissBecSucré, notre MiniTourDuMonde, puis une autre période d'Absence, plus longue cette fois, la rentrée scolaire, les anniversaires... Tout cela sera si vite passé, c'est incroyable, 2010 sera l'année la plus speedée de ma vie.

Une belle année, très belle, très bien remplie, pleine de changements, de projets, de famille, de découvertes. Sans oublier les voyages!

Sur ce, je vous dis bon dimanche et peut-être à demain!

jeudi 3 juin 2010

Signes

Quand on ne sait pas trop comment s'enligner, quand on hésite, qu'on se questionne, on a parfois tendance à rechercher des signes. Dans ces moments, faire une rencontre significative peut remettre les choses en place et ça fait du bien.


Je me questionne toujours, c'est dans ma nature, incertaine, insécure(même si c'est pas un mot), je cherche toujours à valider mes impressions par rapport à ce que je désire, à ce que je fais surtout.

Mon premier mercredi soir du mois, est pour moi l'occasion de renforcer ce sentiment que ce que je fais est bien, que je peux arriver à ce que je souhaite, malgré toutes mes contradictions, malgré ma différence.

Hier, j'ai eu la chance de faire une de ces rencontres significatives, inspiration, compréhension, tout semble possible quand quelqu'un d'autre voit les possibilités comme moi, même plus que moi.

Ce soir, j'ai envie de dire merci pour les signes que je rencontre sur mon chemin, ça rend la route plus colorée, plus paisible.

Sur ce, à demain, peut-être.

mercredi 2 juin 2010

Vanished

Il y a déjà un mois, on entamait un mai bien chargé de projets. Il semblait si long, interminable, avec toutes ces tâches, l'Absence de GéantVert, la nouvelle saison qui amenait bien des changements.

Nous voici déjà en juin, j'arrive à peine à y croire. Il ne reste pas beaucoup de temps avant la fin des classes, notre voyage arrivera tellement rapidement, lui qui semblait si lointain.

On a bien juste le temps de fermer les yeux et un nouveau mois arrive. C'est presque encourageant, dans un an, on se préparera à retrouver notre GéantVert. La plus grosse partie de cette Absence gigantesque sera déjà derrière nous.

Sur ce, je vous souhaite à tous un beau mois de juin et vous dis peut-être à demain.

mardi 1 juin 2010

Ah! La vie!

Petits mensonges pieux, petites règles de vie, relations régentées, amitiés logiques, manipulations, opportunisme.

Dans mon monde, il y a parfois des moments où j'ai l'impression que je n'ai pas tant de liberté que je le croyais. Dans ce monde, je vois des mensonges, des cachotteries, des trahisons, des détours qui me dérangent.

J'aimerais que tout soit simple, j'aimerais que tout soit accessible à la compréhension de tous.

Le gros bon sens dans ma tête, il s'appliquerait à tout et à tous, mais rien n'est si simple dans la vie.

Ces complications donnent le goût de baisser les bras, ces trahisons aussi, les cachotteries... c'est décourageant.

Ok, on va mentir, on va se boucher les oreilles, faire semblant d'être aveugle.

Un jour on s'apercevra peut-être qu'on vit dans un cirque et que peu importe toutes ces mascarades, la réalité reste la même... et la vérité finira bien par se savoir.

Sur ce, la vie est belle et je vous dis peut-être à demain.