Il y a vingt cinq ans, ma vie prennait son sens. J'avais en moi, ce que j'aurais jamais de plus précieux. Je comptais les jours avant la plus belle rencontre de ma vie.
Il y a vingt cinq ans, j'avais été choisie pour la job de mes rêves, celle où le salaire est fait de sourires et de bisoux baveux, de calins et de je t'aime. Cette job qui n'offre jamais de vacances, cette job qui a un jour d'entrée en poste, mais pas de retraite, qui demande tout de nous et qui pour moi, vaut tout l'or du monde.
Il y a bientôt vingt cinq ans, j'ai changé de nom, pour porter le plus précieux, celui qui résonne de l'amour nourrit, du bonheur qui fleurit et de l'espoir qui grandit.
Il y a des jours sombres où je dois être lumière, des jours de tempête où je dois être l'ancrage, des jours de frette où je dois être source de chaleur, des jours de guerre où je dois combattre à leurs côtés où contre eux. Je préfère les jours de calme, où je me contente de contempler leur unicité, les jours de folie où je peux souffler sur les braises de leur imagination. Nourrir, toujours nourrir, leur coeur comme leur corps, leur esprit critique, leur curiosité, leur unicité et leur confiance en eux d'abord et avant tout.
J'ai construit à l'intérieur de moi, trois êtres uniques, beaux, précieux, brillants, doux, fragiles, forts et complexes. Ils ont toujours été ma priorité, à tort ou à raison, désirés, planifiés, acceptés et aimés.
Ma job n'a d'objectif, qu'ils se sachent aimés, qu'ils soient de bonnes personnes, qu'ils sachent aimer et reconnaître leur propre valeur. Et surtout, qu'un jour, ils n'aient plus besoin de moi, mais ça, ça peut prendre bien, bien du temps, ça ne me dérange pas le moins du monde.
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