jeudi 19 mai 2011

Valises

Il y a déjà plus d'une semaine que les valises sont étalées sur un grand lit, transformé en base opérationnelle de préparation voyage. Bien que l'intention de commencer à les remplir, même si tout semblerait probablement plus près, plus vrai si nous commencions à nous préparer activement, je ne semble pas être capable de m'y mettre.

C'est encore bien loin, car l'Homme n'est pas encore revenu, il n'est même pas encore en route. Encore quelques jours, puis j'imagine qu'avec lui, une vague d'émotions incroyable déferlera sur notre Cocon et tous ses habitants. Les émotions, on finira bien par s'y connaître en émotions dans cette famille.

Les départs, les retours, l'ennuie, l'inquiétude, les surprises, les projets, les rêves, les grands jours, tout ce qui fait de notre vie ce qu'elle est, une vie bien remplie, même si c'est souvent par des émotions.

Profiter d'un long congé avant ce retour tant attendu, me semble comme une très bonne chose, nous aurons du temps pour préparer le Cocon, nous serons reposés et aurons tout plein de temps pour penser à notre GéantVert et à son retour.

Notre réalité, maintenant qu'elle se répète, se présente de manière différente. Nous savons tous un peu ce que l'avenir nous réserve. Nous savons et comprenons que les émotions se rattachant à ce retour ne sont pas si simple à digérer, qu'elles ne sont pas claires comme le jour et qu'elles sont souvent contradictoires. Nous savons que nous serons pris entre le grand bonheur d'être enfin arrivés au jour qui nous a aidé à tenir bon tout au long des 183 précédents et l'angoisse de ne pas trop savoir ce que ces retrouvailles éveilleront en fin de compte.

Sans oublier le malaise de six mois à se souvenir d'un visage, six mois sans s'être touchés, six mois à vivre dans deux mondes différents. Six mois à penser à ce jour qui arrive enfin, six mois d'attentes qui seront ou non justes.

Sur ce, plus que quelques jours d'attentes et je vous dis peut-être à demain... ou pas!

1 commentaire:

  1. Puisse ton cocon se préparer tout doucement à la fin de cette Absence.

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