vendredi 22 octobre 2010

Qu'est-ce que je disais?!?!

Ah, que je le sais, je dois être fatiguante avec ces petits messages de bonheur. J'ai, dans la vie, certaines convictions. Certaines plus fragiles, d'autres, plus profondément ancrées. L'une des fragile, se situe du côté spirituel. Dans mon coeur, je crois, mais mettre des mots précis sur ce en quoi je crois, c'est plus difficile.

Je crois que la difficulté vient du fait que toute ma vie, ce qui venait de la bible, qui était cité comme des certitudes je n'arrivais pas à y croire, parce que trop loin de la logique. Ça vient aussi certainement fortement du dédain que l'église et surtout un trop grand nombre de ceux qui la font rouler, provoquent en moi. Me plaçant en situation déchirante, entre un sentiment plus fort que ce que je peux expliquer et ce que je veux absolument rejeter.

Tellement difficile à expliquer, tellement triste qu'une base de beauté et de bonté, soit défigurée par ses artisans, par de stupides déclarations, jugements et des abuseurs dégénérés.

Assez pour ce qui est du côté sombre de la foi. Le but de mon texte est encore une fois, le bonheur. Le bonheur de traverser la vie, d'en apprécier les surprises, de les savourer, d'aimer sa vie simple, à sa façon.

Si j'écoutais certaines personnes que je ne suis pas capable d'entendre, je passerais ma vie à me plaindre. Je n'ai rien de parfait. Ni ma carrière, ni mon mari, ni ma maison, ni mes enfants, ni mon chien, ni mes amis, ni ma cuisine, ni mon corps, ni quoi que ce soit. On a tenté de me rentrer dans la tête, à coups d'insultes, que ce que je devais viser dans la vie, c'était l'excellence, sinon, à dieu le bonheur.

Je suis désolée, mais ma plus grande conviction dans la vie, c'est tout le contraire. Je crois que le bonheur se retrouve dans de milliers de petites choses, simples, imparfaites, mais qui font un tout près de la perfection, quand on sait l'apprécier.

Une autre conviction, c'est que moins j'en demande, plus j'en reçois. Je sais accepter les choses que je ne peux changer et God que j'apprécie les surprises qui m'arrivent sans que je les aie demandées.

La prochaine année, ne devrait pas être très évidente ici, non, car d'une famille de cinq, une personne manquera à l'appel, une place sera vide à table, une seule personne, moi, devra prendre en charge toutes les charges d'adultes dans la maison. Émotionnellement, le stress sera présent, presqu'en tout temps, la tristesse viendra souvent, les minis auront à travailler très fort pour comprendre cette réalité qui s'étirera.

Je pourrais donc me plaindre, dire que c'est trop, et blablabla et blablabla. Je ne peux même pas dire tout ce que je pourrais dire, car je ne suis pas comme ça. Moi, je n'attends qu'une chose, qu'il revienne. Pour que je survive à son Absence, aussi longue qu'elle puisse être, ce dont j'aurai besoin, c'est de le sentir bien. Et si je le sens mal, si je le sens triste, si je le sens perdu, je ferait tout en mon pouvoir pour l'aider à retrouver son équilibre, tout pour l'accompagner de loin, jusqu'à son retour.

Son départ était prévu pour le 13 novembre, mon seul regret, était de nous avoir volé notre dernière fin de semaine. Je m'en suis voulu, un peu, mais je savais apprécier tout le reste. Et je suis convaincue que c'est cette façon d'accepter et d'apprécier les petites choses, qui ouvre la porte toute grande à la venue de si belles surprises.

C'est notre façon d'apprécier les petits bonheurs comme s'ils étaient d'immenses bonheurs, qui rend la vie si belle. Nous avons six jours de plus, six jours qui me donnent la fin de semaine que je croyais avoir volé à ma famille. Six jours que l'on savourera comme six cadeaux inestimables.

Moins j'en demande, plus j'en reçois. J'ai un mari qui est prêt à tellement de sacrifices pour atteindre nos buts, il n'est pas parfait, notre couple n'a rien du conte de fée, mais nos objectifs sont les mêmes, nos forces son complémentaires et nous savons trouver le bonheur ensemble, au coeur de notre Cocon.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain, savourant le bonheur surprise de ses six jours qui reportent son départ au 19.

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