mardi 22 juin 2010

Nuit... loin d'être magique...

Ces derniers jours, nos nuits ont tout sauf un air de magie. Notre TomateAtomique qui dormait enfin, grâce aux gouttes de Morphée, après six mois, ne dort plus très bien. Il s'est remis à se réveiller à répétition, mais cette fois, il n'y a plus de doutes, ce sont des terreurs nocturnes qui le tourmentent.

Laissez-moi vous dire que des terreurs, c'est terrifiant pour la maman. Je ne sais pas ce qu'il voit, je n'arrive pas à l'aider. Je me sens impuissante et inquiète. Il a peur, il a tellement peur.

Une idée fait son chemin dans mon coeur de maman, une idée qui me donne l'impression de frôler l'ésotérie. Mon petit mini est né quatre semaines plus tôt que prévu. Quatre semaines qui lui ont été arrachées parce qu'on ne savait pas ce qui se passait avec moi et qu'il ne grossissait plus. Les raisons étaient toutes là pour procéder à un déclenchement, mais aujourd'hui, j'ai presque envie de le regretter.

Je fais des liens entre sa naissance et ces terreurs qui l'habitent depuis déjà trop longtemps. Car c'est aujourd'hui que j'en parle, mais c'est presque toute sa vie qu'il a eu le sommeil interrompu de crises. La différence, c'est qu'après six mois de gouttes de dodo, son langage a évolué et que je vois vraiment la panique dans son visage et je l'entends dans sa voix.

Mon plus mini, quand il a fait sa grande entrée dans la vie, il était en choc, tout mou, arraché à moi si vite, planté dans un petit aquarium pendant près d'une semaine, parce qu'il était plus au chaud à l'intérieur de ça qu'au creux de mes bras. Il est passé de l'intérieur de mon ventre, à la dureté de cette boîte transparente. Il n'était pas capable de téter, on l'a donc gavé. Il ne buvait pas assez, on lui a donc planté une aiguille sur la tête.

Ma Tomate n'était pas mûre pour sortir, il avait encore besoin d'être en moi et quand il panique la nuit, quand avec ses petits pieds, il semble tenter de percer la barrière de mon ventre pour y retourner, quand la seule façon de le calmer a toujours été de l'avoir blotti au plus creux de mes bras... je ne peux que me poser des questions.

Probablement que ce n'est que mon imagination, qu'il est comme ça parce que plusieurs enfants de son âge sont comme ça. Mais, hier, pendant sa panique, il a réussi à me répondre quand j'ai demandé de quoi il avait tellement peur... Il a répété... Bye bye... bye bye... Et moi, je l'interprète comme un bye bye à moi, qu'il a peur d'être séparé, que quelqu'un l'arrache à moi.

Mais ce n'est que mon interprétation de ces moments de panique que je dois vivre avec lui. Ces moments où il dit «non, non, non» où il se débat comme si des mains essayaient de le saisir. Quand il fini par s'endormir, blotti sous mon bras, ou recroquevillé entre mes jambes, qu'il se réveille au moindre mouvement de ma part pour me libérer du poids de sa tête, je dois être là et rester là. Il n'y aura pas de bye bye...

1 commentaire:

  1. Je suis désolée pour ton petit bout d'chou. C'est vraiment trop triste... xoxo

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