samedi 10 avril 2010

On respire

Tout d'abord, en réponse à Jane, et à tous ceux qui se demandent ce qui est ressorti de notre rencontre avec le professeur de NounoursPremier, je dois dire, que la situation est beaucoup moins alarmante qu'elle nous avait semblé être lors de notre rencontre de cadre de porte. Il y a devant nous des heures et des heures de travail à faire avec fiston. Son problème semble être une question de confiance en lui, il n'ose rien seul. C'est spécial de constater qu'après avoir été celui qui repoussait l'aide, maintenant que les choses se corsent, il paralyse et voudrait qu'on lui tienne la main en tout tant.

Bref, s'il continue comme il est parti, il ne pourrait pas passer en troisième année, mais ça ne serait pas dans son intérêt, puisqu'il ne manque pas de capacité, juste du guts de s'avancer tout seul. De plus, chez-nous, les congés sont de vrais congés et on ne les harcèle pas à faire des travaux pendant ces périodes, courtes où longues et il semble que dans son cas, ça nuit incroyablement. Donc, on travaille toute la soirée, toute les fins de semaines et on croise les doigts pour qu'il croient un peu en ses capacités.

J'aurais bien voulu venir vous raconter tout ça avant, mais jeudi, j'ai passé la soirée à faire notre trajet potentiel de voyage pour cet été et à monter quelques photos pour le blog du Nounours. Puis hier, je me suis offert le luxe d'une journée avec le groupe de musique de FleurDesChamps, la voir performer, et l'entendre chanter pour la première fois en publique, c'est une occasion que je ne peux manquer. Ce dont je saurais me passer par contre, c'est de me retrouver coincée pour la journée avec un troupeau d'enfants qui me font constater à quel point je suis... sévère et intolérante avec mes enfants. Voir les autres parents rire des comportements débiles de ces enfants de dix ans qui rient à entendre le son « Pi Pi» c'est troublant.

Donc... D'un côté, je suis une mère qui laisse trop de lousse à ses enfants pendant les congés, puis de l'autre, je suis une mère trop sévère, qui ne comprend pas que les enfants c'est normale que ça crie, que ça ne sache pas vivre en publique, que ça hurle dans un autobus et que tant qu'ils restent assis, tout est bien beau.

Morale de cette histoire... respirons!

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