mercredi 30 janvier 2013

Sans crier gare

On planifie une semaine et on a des attentes. Simples et organisées, les journées s'enlignent et on a une belle idée de ce qui nous attend. Cette semaine, j'avais des plans, pas trop compliqués. J'avais mon horaire menu qui me rend vraiment la vie plus facile depuis que j'ai décidé d'essayer cette méthode. J'avais du matériel à aller produire pour mon bénévolat et je devais en faire la livraison, aller récupérer d'autre matériel pour un autre projet et combiner tout ça à une journée où je devais sortir pour aller à l'hôpital pour un bilan sanguin... Oui, ma semaine était simple et organisée... Jusqu'à hier soir.

On croit que tout va bien, tout le monde pense que la vie a repris un certain calme, qu'il s'adapte, en tout cas, qu'il accepte qu'il doit attendre. Mais il semblerait bien que l'on peut croire que tout va bien alors que tous nos efforts sont entrain de s'envoler en fumée.

Il a suffi d'un coup de téléphone pour déclencher une série de dominos qui ont fait basculer mes plans au complet! Je n'ai pas été capable de travailler sur mes projets aujourd'hui, j'ai passé la journée au téléphone. Je ne pourrai pas aller livrer le matériel demain, car il n'est pas terminé et est loin de l'être. Je ne pourrai pas aller récupérer l'autre matériel, je dois aller participer à une intervention d'urgence.

En plus d'avoir vu mon horaire chamboulé, j'ai eu un téléphone de plus, celui-là, je l'attendais depuis un an. C'est vendredi matin que ma Tomate aura son rendez-vous de suivi à l'hôpital. Ma semaine a pris une toute autre tournure que prévu. Demain, l'épreuve dont je me passerai, vendredi, l'épreuve que je dois affronter et qui est pleine d'espoir, de peurs aussi, mais je vais m'accrocher bien fort à l'espoir.

Est-ce que je peux espérer un équilibre?

Sur ce, je vous dis peut-être à demain.

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