mercredi 23 février 2011

Il y a de ces journées

Des journées où l'on aurait préféré retourner se cacher sous la couette, ne pas se réveiller avant le lendemain. De ces journées où rien ne semble aller vraiment bien. Une journée où rien n'arrive à être clair, certain. On se questionne, on se sent entre deux mondes.

C'est ce que fut ma journée, c'est aussi ce à quoi ressemble ma soirée. J'avais réussi à apprécier le confort de ces soirées seule, les minis endormis et les quadrupèdes pas trop lunatiques. Mais ce soir, je ne me sens pas à ma place. C'est étrange comme cette moitié d'Absence aura été marquée et sentie, tant par mon GéantVert que par moi. Chacun de notre côté de la planète, nous ressentons l'usure de notre résilience. Je prédis un second souffle qui viendra nous remettre sur nos pieds, mais pour l'instant, un vent d'ennui nous déstabilise quelque peu.

Ce matin, la journée débuta en force avec un mini en «punition d'école» (titre inventé par sa mère, qui tente de lui faire comprendre le sérieux de la situation), car il ne se comporte pas assez bien, une thérapie, une FleurDesChamps malade, résultat, un seul mini qui va à l'école. Puis l'hésitation, consulter, ou se fier à son jugement, traiter comme d'habitude et éviter la clinique, ses heures d'attente et ses microbes. Décision finale, après un appel au 8 1 1, la confirmation que l'information trouvée la veille sur internet (se rendre à l'hopital le plus près dans les 2-3 prochaines heures) était absolument ridicule, car la durée normale d'un petit bobo du genre est plutôt d'une semaine. C'est donc rassurée que je continue à rester loin de la salle d'attente.

J'ai aussi passé la journée à me demander ce que je ferais avec LaTomate, moi qui ai l'impression qu'il est tellement sur la bonne voie, apprendre qu'à l'école, rien ne va comme il se devrait, me jette par terre, puis à force de réflexions, c'est la frustration qui s'installe. Demain, si tout va mieux avec la poulette malade, j'accompagnerai le plus mini à une sortie avec sa classe. Occasion d'observer un peu ce qui se passe, même si ce ne sera pas le contexte habituel, ce qui ne me donnera pas grand chose.

Ce sera plutôt lundi prochain que je pourrai voir de mes yeux, ce qui se passe, comment et probablement pourquoi. J'ai bien hâte, car, être à l'extérieur de la vie de mon propre mini à moi, entendre tous ces reproches, alors que je sais quelle terreur il peut être, mais aussi quel amour il peut être... c'est pénible, même pire.

Sur ce, je vous dis peut-être à demain, et je vais tenter de savourer cette soirée aigre-douce.

2 commentaires:

  1. Je te comprends tellement pour ta petite tomate atomique. Il a parfois des messages contradictoires, on ignore, et en plus leurs moyens ne conviennent pas toujours à l'enfant.
    Bref, courage et n'hésite pas à m'écrire si t'en ressens le besoin.
    xoxo

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