Le contraste est évident, sur semaine, je suis une maman déconcertée, à la dérive entre l'espoir que tout ira bien et la peur panique d'avoir perdu cette bataille d'avance. Mais la fin de semaine, je retrouve mon mini, avec ses défauts, mais aussi ses qualités. Je retrouve mon équilibre, mis à part certains moments, où le trio infernal se synchronise pour me donner envie de m'arracher les cheveux de sur la tête, mais considérant que c'était la veille d'une belle tempête, le tout s'annule.
Mais ce que je choisis de retenir de ma fin de semaine, c'est que j'arrive à passer du très bon temps avec ma TomateAtomique, que lorsqu'il sait où il s'en va, il sait se comporter en champion, qu'il sait accepter ses punitions, pas sans rouspéter où me crier que je suis donc méchante, mais il respecte ce que je lui impose, et ça, pour moi, ça compte beaucoup.
Ayant pour mère celle qui s'auto-proclame depuis toujours SaintThomas, parce qu'elle ne croit jamais rien sans l'avoir vu, parce que pour elle, «parce que» n'est pas une réponse... Il ne pouvait pas porter ce nom si bien choisi par elle même, pour cette même raison, et ne pas avoir... «A mind of his own»
N'étant pas la dernière d'une famille de trois, n'étant pas la plus minie des minis, je n'ai peut-être pas grandit avec la même rage que le plus mini. Plus tard, une autre forme de rage est arrivée, une nécessité à ma survie, mais je savais déjà comment vivre en société. Ma TomateAtomique, lui, il est né, la rage au coeur. Il veut plus, plus vite, à sa manière, où il veut, quand il veut, comme il veut. Je dois donc l'aider du mieux que je peux, à trouver l'équilibre nécessaire pour vivre en société, surtout pour savoir faire ce qu'on attend de lui, l'aider à utiliser sa rage pour avancer, et non pour se caler.
Sur ce, une autre semaine commence demain matin, il ne me reste qu'à continuer d'avoir espoir, continuer d'essayer, et viser la fin de semaine. Je vous dis donc peut-être à demain.
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