dimanche 1 mars 2009

1er mars

Depuis exactement 21 ans, c'est une date qui est marquée d'un triste souvenir pour moi et bien sur pour mon papa qui a vu s'éteindre son propre papa.

À l'époque, mon coeur de jeune fille insouciante ne pouvait pas prévoir ce terrible revirement de situation. Je ne sais pas trop si les adultes autour de moi savaient à quoi ressemblerait la conclusion de son séjour à l'hopital, mais moi du haut de mes douze ans, je ne pouvait pas croire que mon pâpâ s'éteindrait comme ça. Je ne m'attendais tellement pas à ce qu'il sorte de ma vie, que j'avais décidé de ne pas aller le visiter à l'hopital... je le regrette encore aujourd'hui.

Chaque fois que je pense à lui, je ressens un mélange de mélancolie, de culpabilité, d'amour pour un homme que j'admirais et avec qui j'aurais voulu partager encore bien des années. Moi qui n'ai pas de mémoire, moi qui ai oublié la plupart de mes amis d'enfance, j'ai le souvenir de cet homme beau, grand, calme, solide et aimant. J'entends encore sa voix, et je sens encore le vide qu'il a laissé.

Savait-il toute l'importance qu'il avait et que tel le battement d'ailes du papillon, sa disparition allait changer nos vies.

Pâpâ Willy, je pense encore à toi...XXXXX

2 commentaires:

  1. les souvenirs sont si doux et si cruels ... la perte d'un être cher est une blessure qui se referme mais qui reste toujours au fond de nous.

    sign : une autre dana ... sur le vieux continent...

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  2. Wow... premier signe d'une lecture hors de mon petit cercle! Merci!!

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