C'est dans trois jours que l'on sera rendu à la longue fin de semaine de la fête de la reine. Pour une famille comme la nôtre, cela signifie que déjà, le bonheur se fait sentir. Les soirées sont plus légères tout comme les coeurs.
Deux petits jours de congé et c'est le délir en notre cocon, tous et chacuns rêvent de ces moments, petits arrêts dans le temps, sans folie, sans course, sans devoirs, sans rendez-vous. Plein de possibilités de rester en pyjama, plaisir suprême de toute la famille. Quel serait notre joie si en plus la pluie nous enfermait pour au moins toute une journée...
Le plaisir aurait été encore plus fantastique si le désir de plonger dans la flaque avait été aussi grand que par les deux dernières années, malheureusement, ce n'est pas le cas cette fois. La température ressemblant plus à l'automne qui nous est joyeusement offerte, n'attire pas la ReineChocolat, pas même au bord de la flaque. C'est presque avec dédain qu'elle la regarde, de haut et avec découragement.
Les paris étaient lancés à savoir la date de la première mise à l'eau familiale... Qui sait, les choses ont le temps de changer d'ici la fin de semaine, mais la première année, c'était le 9 mai... la deuxième année, le 13 mai... Nous sommes le 11 mai et les chances de voir la ReineChocolat braver le froid cette semaine sont minces. Donc, d'année en année, on repousse le premier saut. Saut parce que ce n'est certainement pas doucement que l'on peut entrer dans une flaque de mai!
Tout comme c'est en grelottant que l'on savoure un cornet de crème glacée favorite un joli soir de mai. Il faut vraiment avoir envie de se croire en été pour faire la file pour se faire geler volontairement, alors que le soleil n'a même pas encore commencé à nous réchauffer un tout petit peu!
C'est sur ces réflexions de désir d'été, de congé et de bonheur, que je vous dis à demain...
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