La vie de maman parfois, est faite d'épreuves, de sentiments d'impuissance et de frustrations.
Aujourd'hui, j'étais prête à toutes ces possibilités, à faire des efforts pour comprendre les non-dits, plaider la cause de mon fils, assurer la défense de ses faiblesses et proclamer ses forces.
J'étais angoissée à l'idée de repartir à zéro avec de nouvelles personnes. La nouveauté était réelle, plus que je ne l'aurais cru même. Heureusement, contrairement à mes peurs, ces nouveautés semblent vraiment être pour le mieux. De nouveaux visages, de nouvelles attitudes, de nouvelles idées. Pour les plus anciens, une plus grande complicité, une stabilité, une énergie nouvelle. Le réconfort a changé de côté, l'école devient tranquillement mon port d'attache, les choses évoluent et c'est une belle progression.
J'ai été heureuse d'une triste révélation, parce qu'enfin, quelqu'un porte attention à ce que je craignais et qu'enfin, je pourrai intervenir. Mon beau NounoursPremier n'est pas capable de tout m'expliquer, moi qui suis celle qui le comprends le mieux du monde entier, il n'est pas capable de me peindre un portrait précis de ses journées. Il tentait de me faire comprendre, il ne savait pas comment régler son problème. Il suffisait d'une paire d'yeux bien veillant pour prendre conscience du problème et me le traduire. En deux minutes, le pas vers la solution était fait et maintenant, il ne reste qu'à garder plein d'yeux ouverts et poser toutes les bonnes questions au bon moment. Pour le moment, dans la grande chambre en haut, il y a un petit prince endormi et profondément heureux qui rêve à sa prochaine récréation.
Alors que j'étais au premier à trouver des solutions, au deuxième, un professeur subissait les affronts des élèves souffrant d'un sévère manque d'éducation. Ces enfants qui osent dénigrer l'autorité de ceux qui consacrent leur existence à faire une différence dans la vie de plus de vingt enfants à la fois. Je ne me consacre qu'à trois enfants et ils sont la chaire de ma chaire et jamais je ne tolérerais qu'ils ne manquent de respect, ni à moi, ni à personne d'autre.
Je m'efforce d'élever mes enfants en leur inculquant des valeurs qui leur donneront les armes nécessaires pour faire face à la vie qui les attend. Qu'ils sachent se respecter tout en respectant les règles, l'autorité, qu'ils soient sensibles aux sentiments des autres et à l'écoute de leurs propres sentiments. Qu'ils reconnaissent leurs forces et acceptent leurs faiblesses et qu'ils en fasse autant à l'égard des autres.
Je fais tout cela en sachant qu'ils sont chaque jour en contacte avec des enfants qui ne reçoivent pas la même éducation, qui rient au visage de l'autorité, qui s'amusent à ridiculiser les plus faibles, qui manipulent les plus sensibles, qui savent des choses à 6 ans que je ne savait pas à 16 ans.
J'ai de la peine pour ce professeur qui se retrouve avec le poids d'une classe envahie de ces spécimens de mal élevés qui gâchent ses journées, ruinent sa motivation et brûlent son énergie. Lui qui fait face à la transformation d'élèves qu'il connaissait déjà très bien pour avoir passé une année entière avec eux, tout ça parce que les spécimens envahisseurs font leur travail de mauvaise influence.
Il réussit tout de même à continuer, à souligner le bon comportement des quelques élèves disposant d'un minimum de savoir vivre et rassurer les parents pour qui le savoir vivre de leur progéniture est important. Je lui faisais confiance, je le respecte encore plus maintenant. C'est dans les orages qu'un bon capitaine montre sa force. Je lui souhaite sincèrement que l'orage s'apaise au plus vite pour que l'année ne se transforme pas en tsunami.
Sur ce, c'est fière et confiante que je vous dis à demain.
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