jeudi 29 octobre 2009

Les nuits...

Depuis toujours, j'ai été une couche tard, j'aime le silence de la fin de soirée. Quand j'étais jeune, il m'arrivait souvent de profiter de la nuit pour écrire, peindre ou bricoler. Avec l'arrivée des minis, j'ai profité des fins de soirée pour respirer, ne rien faire, me déconnecter.

J'étais aussi une lève tôt, malgré ce que Mamie dirait, quand on se couche à 5h, se lever à 10h n'est pas vraiment faire la grasse matinée. Lorsque j'ai emménagé avec l'Homme, la vie de nuit s'est limitée à me coucher vers minuit, me lever à 8h30 à cette époque était déjà de l'exception. Depuis la multiplication des minis, les couchés sont passés à 23h et les levés... souvent trop tôt.

J'ai la chance d'avoir eu pour les deux premiers minis, un Homme qui se levait lorsque les minis pleuraient la nuit, parce que si je me couche tard et me lève tôt, lorsque je dors, je dors. Il est très difficile pour moi de me réveiller la nuit, surtout depuis le plus mini.

Pourquoi depuis lui? Parce qu'il n'a pas le sommeil très équilibré. Comme nous sommes ses parents, nous sommes en déficit de sommeil presque permanent. Après quatre ans et demi bientôt, les nuits complètes sont rares et plus le temps passe, plus je trouve les journées difficiles après ces nuits tourmentées.

Je blague souvent en disant que je suis une mère battue, c'est pourtant la vérité. Depuis toujours, tout en étant entre sommeil et éveil, la TomateAtomique nous assène coups de pieds, de poings, de tête. Il nous pinçait énormément lorsqu'il était plus jeune et il mordait aussi. Il hurle, se lamente, me réclame tout en me repoussant. C'est notre routine nocturne et certaines nuits sont trop mouvementées et m'affectent plus que les autres.

C'est pourquoi je n'ai pas écrit hier, la nuit précédente avait été terrible et j'ai passée la journée affectée au plus haut point. Je suis découragée, épuisée, littéralement. C'est difficile de vivre une situation comme celle là, avec neuf ans d'expérience en tant que maman, ne pas être capable après quatre années intensives de cette routine, de trouver une solution à notre problème. Je garde toujours espoir que l'on approche de la fin, que notre calvaire est bientôt terminé, que la vie sera plus douce sous peu, mais on en revient toujours au même point.

Il est certain que les nuits ne sont pas toutes aussi horribles et que je ne suis pas battue par ses minis petits pieds toutes les nuits, c'est par périodes, des périodes intenses et longues. Cette semaine, je suis au bout de mon rouleau. Mais comme je suis une maman, sa maman, mon rouleau se rembobinera encore une fois, probablement qu'il s'est rembobiné pendant que j'écrivais, c'est souvent de cette façon que l'énergie de continuer me vient.

C'est ce que je suis, simplement, «juste une maman».

2 commentaires:

  1. Ouf, je sympathise avec toi, moi aussi je suis une lève tôt pas par choix! ;)

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  2. Merci, je dois avouer que je me lèverais tôt à tout jamais... si ça pouvait m'éviter les crises du plus mini...

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